Crash du
Boeing : l'Iran finit par admettre une bavure
Après
trois jours de démenti, Téhéran a finalement admis avoir frappé par
missile l'avion d'Ukrainian Airlines qui s'est écrasé mercredi dans la
capitale.
Trois jours après le crash inexpliqué du
Boeing 737 d'Ukrainian Airlines près de Téhéran, l'Iran a fini par
reconnaître avoir frappé par erreur l'avion qui
transportait 176 personnes, dont 82 Iraniens. Sous pression du
Premier ministre canadien qui avait déclaré dès jeudi soir qu'un missile
iranien était probablement derrière l'incident, les forces armées iraniennes
ont admis, dans un communiqué diffusé par l'agence de presse Irna, qu'une
« erreur humaine » était à l'origine du drame.« Dans une situation de crise et sensible, le vol 752 d'Ukrainian a décollé de l'aéroport Imam-Khomeiny [de Téhéran] et, au moment de tourner, [a semblé se rapprocher] d'un centre militaire sensible » des gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, indique le communiqué publié par l'agence officielle Irna. « Dans ces conditions », et à la suite d'une « erreur humaine et de manière non intentionnelle, l'avion [a été] touché », ajoutent les forces armées.
D'après nos informations, ce sont les gardiens de la Révolution qui auraient fait feu sur l'appareil à l'aide de missiles. C'est « une grande tragédie et une erreur impardonnable », a réagi sur Twitter le président iranien Hassan Rohani. « L'enquête interne des forces armées a conclu que, de manière regrettable, des missiles lancés par erreur ont provoqué l'écrasement de l'avion ukrainien et la mort de 176 innocents », a-t-il ajouté, précisant que « les investigations se poursuivent pour identifier et traduire en justice » les responsables. De son côté, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, s'en est plutôt pris à « l'aventurisme américain » qui a causé, selon lui, cette « erreur humaine » et « a mené au désastre ».
Une nouvelle vidéo
Quelques heures avant la volte-face iranienne, Le Point publiait
vendredi une vidéo montrant l'avion, apparemment en feu, prenant une
trajectoire descendante avant de s'écraser près de la capitale iranienne, deux
minutes après avoir décollé de l'aéroport Imam-Khomeiny de
Téhéran. Observant le point lumineux correspondant à l'appareil, la
passagère d'une voiture, qui filme la scène, s'écrie : « Il continue
à descendre ! Il est en train de prendre feu. J'ai peur ! » Le
crash de l'avion au sol provoque une importante explosion et crée la panique à
bord du véhicule. « Oh, Fatemeh Zahra (fille du prophète Mahomet) !
De quoi s'agissait-il ? » demande la passagère.Si ces images ne permettaient pas d'identifier la cause du crash, elles confirmaient que le Boeing 737 d'Ukrainian Airlines ne s'était pas désintégré en plein vol. « Si l'avion n'a pas explosé en plein vol, alors il ne s'agissait certainement pas d'un missile », nous assurait, avant la reconnaissance par les forces armées iraniennes d'une bavure, un expert militaire iranien qui avait préféré garder l'anonymat et selon lequel « la vidéo prouve au contraire que l'incendie est dû à un problème technique ». L'argument de la défaillance technique a été avancé par Téhéran dès mercredi.
Vol MH17 abattu en Ukraine
Il ne tient pourtant pas. Il est tout à fait possible que le
missile n'ait endommagé qu'un moteur (la source de chaleur ciblée par la
plupart des missiles) ou le bout d'une aile, par exemple, ou qu'il ait explosé
à quelques mètres de l'appareil (comme cela a été le cas pour le missile russe
qui avait abattu le vol MH17 au-dessus de l'Ukraine en 2014), causant des
dommages catastrophiques mais n'entraînant pas la désintégration de l'avion.Une autre vidéo publiée jeudi par le New York Times semblait suggérer au contraire ce qui était devenu ces derniers jours le scénario le plus probable : un impact de missile iranien en plein vol alors que la République islamique était en état d'alerte maximum après avoir lancé des frappes contre deux bases abritant des soldats américains en Irak. Telles étaient en tout cas les conclusions des services de renseignements canadiens, britanniques, néerlandais, et probablement américains, les premiers à avoir alerté la presse jeudi.
Suspicion en Iran
L'interminable démenti de Téhéran avait provoqué une certaine
suspicion à l'intérieur de l'Iran autour d'une catastrophe qui a coûté la vie,
notamment, à 82 Iraniens et 63 Canadiens, dont de nombreux
binationaux d'origine iranienne. D'autant que les autorités islamiques ont déjà
pris, par le passé, leurs distances avec la réalité au nom de la sécurité
nationale.La répression sanglante des manifestations contre la hausse soudaine du prix du pétrole en novembre a fait cinq morts, dont quatre membres des forces de l'ordre, selon un bilan officiel. Or, d'après Amnesty International, au moins 308 personnes ont été tuées. De la même manière, une source au sein des renseignements des gardiens de la Révolution a évoqué la mort de 80 soldats américains dans les frappes iraniennes qui ont visé mercredi matin 2 bases abritant des GI. Pourtant, Washington et Bagdad n'ont déploré aucune victime.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Néanmoins mettre dans
les mains de fanatiques aux ordres des ayatollah, car ses gardiens de la
révolution iranienne de 1979 ont été créés par eux pour protéger cette
république islamique avec des armes de destructions modernes et un entrainement
militaire efficace ce qui les rend dangereux !
Gardiens de la
révolution iranienne qui ont été mis sur la liste noire des groupes terroristes
islamistes par les USA comme le Ezbollah leur allié au Liban !
A la différence de
l'armée régulière iranienne en nombre important, mais mal équipée!
Pour le reste ce grand
pays devient vraiment dangereux, car maintenant sur la défensive envers ceux
qui veulent le détruire, comme les USA de TRUMP et ses alliés, sans compter
bien sur ISRAËL qui lui est éternellement en guerre larvée pour se défendre
depuis la création de l'état Ebreu depuis 1947 en Palestine au milieu de pays
arabisants musulmans !
Cela n'arrangera rien
entre les relations internationales de l'IRAN avec cet embargo initié par les
USA pour soi-disant l’empêcher d’acquérir l'arme nucléaire et qui après la mort
de leur général figure emblématique tué par un drone US a ajouté une couche
d'antagonisme aux deux pays !
Et qui soulignera la
dangerosité d'un pays fier acculé par des sanctions trop rigides faites pour
l’étouffer en accroissant son isolement par la réduction des survols de son pays
par des lignes aériennes internationales civiles par sécurité !
Car qu’ont de plus à
perdre ce peuple lambda iranien dont la liberté est déjà corseté par des
mystiques religieux, (ce battre pour celle-ci..?!)
Jdeclef 11/01/2020 11h01LP