lundi 13 janvier 2020

La lenteur pour faire du neuf avec du vieux est une spécialité française !


Sophie Coignard – Retraites : tout ça pour ça !

CHRONIQUE. Il a fallu un temps fou pour revenir à la case départ : 31 jours de postures, mais aussi de doutes, d'incompréhensions et de galères !

Un mois jour pour jour ! Mercredi 11 décembre 2019, Édouard Philippe présente les grandes lignes de la réforme des retraites devant le Conseil économique, social et environnemental. Il prononce le chiffre qui fâche tout rouge Laurent Berger, le patron de la CFDT : 64, comme 64 ans, l'âge pivot jusqu'auquel chacun devra progressivement travailler, à partir de 2022, pour toucher une pension qui ne soit pas frappée de malus. Le premier syndicat de France, ainsi que l'Unsa et la CFTC retirent leur soutien au système universel par points et rejoignent la mobilisation contre la réforme. Ils font de la disparition de l'âge pivot un préalable à toute négociation.
Samedi 11 janvier 2020, Édouard Philippe écrit aux partenaires sociaux, comme il s'y était engagé la veille, pour préciser les contours d'une « conférence de financement » destinée à trouver d'autres pistes pour garantir, à terme, l'équilibre budgétaire du futur régime. Et là, ce qui semblait inéluctable depuis plusieurs jours, mais qui tardait à venir, est écrit noir sur blanc : « Je suis disposé à retirer du projet de loi la mesure de court terme que j'avais proposée, consistant à converger progressivement à partir de 2022 vers un âge d'équilibre de 64 ans en 2027. »
Réforme des retraites : ces chiffres favorables à l'âge pivot

Coup de théâtre annoncé

Face à ce coup de théâtre annoncé, les interprétations contradictoires fleurissent. Il y a ceux qui, à l'instar de Marine Le Pen, sont des obsédés du complot et voient dans le jeu de rôle qui s'est étalé sur plusieurs semaines un leurre destiné à faire accepter le reste de la réforme. Il y a ceux qui, comme Philippe Martinez, soulignent que l'exercice proposé par le Premier ministre est très encadré, puisqu'il ne devra aboutir ni à une baisse des pensions ni à une hausse des cotisations. Il y a ceux qui, avec Gérard Larcher, estiment qu'après un tel « abandon », « il n'y a plus de réforme ». Ceux qui, à commencer par les hauts fonctionnaires de Bercy, s'inquiètent du coût croissant de l'opération, entre la revalorisation des rémunérations des enseignants et les coups de pouce donnés à diverses professions. Ceux qui poussent momentanément un soupir de soulagement, notamment parmi les députés de la majorité qui ont subi la foudre de leurs électeurs, quand ils sont retournés dans leur circonscription…
Autant d'opinions, de théories, d'anticipations qui montrent à quel point ce mois perdu n'a pas permis de lever les doutes et les inquiétudes. Pour ce qui est de la pédagogie, l'un des mots à la mode depuis l'avènement de l'ère Macron 2, c'est encore raté !
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Alors quand on veut réformer, car c’est souvent utile, si on prend le temps de réfléchir cela devient vite mission impossible en FRANCE !

On s’est arrêté après-guerre et la reconstruction de notre pays en ajoutant après la fin des années dites glorieuses 1968/1970 « cerises sur le gâteau » qui a été vite mangé !
Le tout en trainant des boulets avec nos syndicats styles 1936 mais non représentatifs des français qui sont majoritairement non syndiqués, mais qui ont un pouvoir de nuisance considérable, comme ils nous l’on rappelés aujourd’hui, car attaché à des corporatismes encore d’après guerres et leurs fameux régimes spéciaux qui ne servent qu’à une minorité des salariés notamment les fonctionnaires et agents des services publics et quelque autres professions minoritaires qui ont leurs régimes propres !

Après la venue de MITTERRAND avec une gauche arrivée au pouvoir beaucoup croyait au miracle, cela a été rapidement « un feu de paille », après deux septennats et ensuite la dégringolade avec le retour de la droite n’a jamais cessé !

Les trois derniers présidents après Chirac, Sarkozy, Hollande et maintenant le dernier MACRON venu pour sa nouveauté pour enfin obtenir un vrai changement semble prendre le chemin d’un fiasco de plus et là cela devient inquiétant et préoccupant car la France ne s’est pas adaptée au monde international qui lui a changé et notamment chez nos voisins européens qui ont fait des efforts pour se mettre à l’heure du changement de société !

Les anciens âgés français comme moi depuis toujours sur plusieurs générations ont vu cette évolution et certains admis que l’on n’a pas voulu prendre le train en marche (sans mauvais jeu de mots) par un conservatisme désuet, alors maintenant rattraper environ 40 ans de retard, c’est difficile car nos concitoyens votent toujours aussi mal pour choisir leurs dirigeants qui en profitent, car privilégiant « le chacun pour soi » bien gaulois en divisant pour régner !

Jdeclef 13/01/2020 11h05

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