Sophie
Coignard – Retraites : tout ça pour ça !
CHRONIQUE.
Il a fallu un temps fou pour revenir à la case départ : 31 jours
de postures, mais aussi de doutes, d'incompréhensions et de galères !
Un mois jour pour jour ! Mercredi 11 décembre 2019, Édouard
Philippe présente les grandes lignes de la réforme des retraites devant le
Conseil économique, social et environnemental. Il prononce le chiffre qui fâche
tout rouge Laurent Berger, le patron de la CFDT : 64, comme 64 ans,
l'âge pivot jusqu'auquel chacun devra progressivement travailler, à partir de
2022, pour toucher une pension qui ne soit pas frappée de malus. Le premier
syndicat de France, ainsi que l'Unsa et la CFTC retirent leur soutien au
système universel par points et rejoignent la mobilisation contre la réforme.
Ils font de la disparition de l'âge pivot un préalable à toute négociation.
Samedi 11 janvier 2020, Édouard Philippe écrit aux
partenaires sociaux, comme il s'y était engagé la veille, pour préciser les
contours d'une « conférence de financement » destinée à trouver
d'autres pistes pour garantir, à terme, l'équilibre budgétaire du futur régime.
Et là, ce qui semblait inéluctable depuis plusieurs jours, mais qui tardait à
venir, est écrit noir sur blanc : « Je suis disposé à retirer du
projet de loi la mesure de court terme que j'avais proposée, consistant à
converger progressivement à partir de 2022 vers un âge d'équilibre de
64 ans en 2027. »
Réforme des retraites : ces chiffres favorables à l'âge pivot
Coup de théâtre annoncé
Face à ce coup de théâtre annoncé, les interprétations
contradictoires fleurissent. Il y a ceux qui, à l'instar de Marine Le Pen, sont
des obsédés du complot et voient dans le jeu de rôle qui s'est étalé sur
plusieurs semaines un leurre destiné à faire accepter le reste de la réforme.
Il y a ceux qui, comme Philippe Martinez, soulignent que l'exercice proposé par
le Premier ministre est très encadré, puisqu'il ne devra aboutir ni à une
baisse des pensions ni à une hausse des cotisations. Il y a ceux qui, avec
Gérard Larcher, estiment qu'après un tel « abandon », « il n'y a
plus de réforme ». Ceux qui, à commencer par les hauts fonctionnaires de
Bercy, s'inquiètent du coût croissant de l'opération, entre la revalorisation
des rémunérations des enseignants et les coups de pouce donnés à diverses
professions. Ceux qui poussent momentanément un soupir de soulagement,
notamment parmi les députés de la majorité qui ont subi la foudre de leurs
électeurs, quand ils sont retournés dans leur circonscription…Autant d'opinions, de théories, d'anticipations qui montrent à quel point ce mois perdu n'a pas permis de lever les doutes et les inquiétudes. Pour ce qui est de la pédagogie, l'un des mots à la mode depuis l'avènement de l'ère Macron 2, c'est encore raté !
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Alors quand on veut
réformer, car c’est souvent utile, si on prend le temps de réfléchir cela
devient vite mission impossible en FRANCE !
On s’est arrêté après-guerre
et la reconstruction de notre pays en ajoutant après la fin des années dites
glorieuses 1968/1970 « cerises sur le gâteau » qui a été vite mangé !
Le tout en trainant des boulets
avec nos syndicats styles 1936 mais non représentatifs des français qui sont
majoritairement non syndiqués, mais qui ont un pouvoir de nuisance considérable,
comme ils nous l’on rappelés aujourd’hui, car attaché à des corporatismes encore
d’après guerres et leurs fameux régimes spéciaux qui ne servent qu’à une
minorité des salariés notamment les fonctionnaires et agents des services
publics et quelque autres professions minoritaires qui ont leurs régimes
propres !
Après la venue de MITTERRAND
avec une gauche arrivée au pouvoir beaucoup croyait au miracle, cela a été rapidement
« un feu de paille », après deux septennats et ensuite la
dégringolade avec le retour de la droite n’a jamais cessé !
Les trois derniers
présidents après Chirac, Sarkozy, Hollande et maintenant le dernier MACRON venu
pour sa nouveauté pour enfin obtenir un vrai changement semble prendre le chemin
d’un fiasco de plus et là cela devient inquiétant et préoccupant car la France ne
s’est pas adaptée au monde international qui lui a changé et notamment chez nos
voisins européens qui ont fait des efforts pour se mettre à l’heure du changement
de société !
Les anciens âgés français
comme moi depuis toujours sur plusieurs générations ont vu cette évolution et certains
admis que l’on n’a pas voulu prendre le train en marche (sans mauvais jeu de
mots) par un conservatisme désuet, alors maintenant rattraper environ 40
ans de retard, c’est difficile car nos concitoyens votent toujours aussi mal
pour choisir leurs dirigeants qui en profitent, car privilégiant « le chacun
pour soi » bien gaulois en divisant pour régner !
Jdeclef 13/01/2020 11h05