dimanche 26 janvier 2020

Ce personnage n'a qu'une obsession faire tomber le gouvernement !


Michel Richard – Philippe Martinez, comme un forcené

CHRONIQUE. Le leader de la CGT ne fait pas que nuire aux entreprises et à leurs salariés. Son langage est plus destructeur encore.

« - Est-ce que vous dites (aux membres de la CGT qui procèdent à des coupures sauvages d'électricité) : Arrêtez !  ?
- Non, je dis au gouvernement : Écoutez !
- Est-ce que vous dites : Continuez ?
- Je dis : si vous n'écoutez pas, ça va s'amplifier. »
C'était un matin de cette semaine le dialogue sur RMC entre Jean- Jacques Bourdin et Philippe Martinez. Philippe Martinez veut qu'on l'écoute, ce qui dans son esprit veut dire qu'on lui obéisse, qu'on fasse exactement ce qu'il veut, qu'on cède à ses menaces, que l'on retire donc le projet de réforme des retraites de l'agenda gouvernemental.
Pardon de le dire aussi brutalement, mais cet échange Martinez-Bourdin ressemble à ce que pourrait être le dialogue entre un forcené retranché dans une maison et menaçant de la faire exploser et un négociateur du GIGN essayant de lui faire entendre raison.
Philippe Martinez fera valoir que Le Point, décidément, ne le lâche pas, le harcèle sans relâche et récidive sans retenue. Pas sûr, d'ailleurs, qu'il en soit vraiment fâché : au moins la CGT, à être une cible, existe, fait parler d'elle et peut se hausser du col dans son rôle d'opposant opiniâtre au pouvoir, ce qui peut lui faire retrouver quelque couleur après des années de dégringolade syndicale. Qui sait ?
La règle qui renforce les syndicats
À moins, à moins, qu'au contraire son radicalisme sans perspective lui fasse perdre ce qui lui reste de son crédit d'interlocuteur valable. Car, certes, les actions coups de poing et autres manifestations sauvages nuisent à l'économie, aux entreprises, aux commerces et donc, à leurs salariés, mais la rhétorique même de Philippe Martinez est plus destructrice encore.
Martinez fait plus que le maximum : il joue le tout pour le tout.
La CGT est contre la réforme des retraites. C'est bien son droit et elle n'est pas la seule à penser ainsi. La CGT s'emploie à défendre le statut privilégié de ses troupes les plus nombreuses. C'est bien normal (ce qui l'est moins, c'est de faire croire qu'elle se bat pour tout le monde) et l'on comprend qu'elle fasse le maximum pour conserver ces privilèges. Mais Martinez fait plus que le maximum : il joue le tout pour le tout. Le retrait de la réforme, rien que ça et rien d'autre ! La reddition comme seule issue possible à la négociation, à la consultation, à l'écoute qu'il exige du gouvernement. Avec lui, les mots n'ont plus le sens commun qu'on leur prête. N'être pas de son avis n'est pas acceptable ni discutable, c'est être autiste, obstiné, sourd, autant de maux qu'il reproche au pouvoir d'autant plus qu'il le dépeint en ennemi des défavorisés.
Réforme des retraites : les recettes miracles de la gauche
Beaucoup de choses sont à reprocher au gouvernement dans cette affaire, qui s'est révélé incapable de produire une réforme simplement compréhensible, mais au moins, de gré ou de force, se montre-t-il conciliant, prêt au compromis, au point d'ailleurs que l'opposition de droite lui reproche d'avoir finalement tout ou trop lâché ! Mais lui, Martinez (ou ses troupes qui le dépassent), par son maximalisme, oblige à la défaite radicale d'un camp sur l'autre. Il n'est d'ailleurs pas exclu que la CGT en soit la plus grande victime : que les TGV aient circulé vendredi malgré les appels à une grande journée nationale d'action n'est pas bon pour son matricule.
Le retrait, le retrait, le retrait, continue d'exiger Martinez, qui couvre de sa mansuétude les actions toutes illégales soient-elles. Le contraire de ce qu'est une démocratie même conflictuelle. La négation de ce qu'est la résolution possible d'un conflit social. C'est navrant, comme l'est un présumé responsable qui ne l'est plus.
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Pour MACRON il faudra qu'il attende 2022 à moins que le président fasse comme HOLLANDE en ne se représentant pas ?!

Mais pour ce leader Cégétiste, ça lui rapportera quoi à ce pauvre syndicaliste borné à part une gloriole personnelle qui si cette réforme est retirée ne réglera pas les problèmes de retraites et régimes spéciaux ?!

La FRANCE est un pays difficile à reformer, c'est un fait acquis, car depuis que nous avons ce nouveau président qui a voulu s'attaquer à ces corporatismes désuets d'après-guerre qui ne correspondent plus à la mondialisation que nous subissons cela déclenche des manifestations tout azimut pour tout et n'importe quoi !

Il serait pourtant vraiment le temps que les français se décident pour savoir ce qu'ils veulent enfin où végéter dans leur confort artificiel qui ne profitera qu'aux plus riches et augmentera la catégorie des pauvres en supprimant la classe dite moyenne !?

Car même le conseil d’état dans son rapport a fait de multiples critiques sur cette reforme des retraites (bien que consultatif et sans pouvoir !)

Jdeclef 26/01/2020 11h28LP

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