jeudi 16 janvier 2020

Nommer un ou une ministre de la justice qui ne fait que de la politique ?!


Un homme condamné pour assassinat libéré dans l'attente de son procès

La justice a estimé que le délai raisonnable pour juger en appel cet individu condamné à 30 ans de prison pour l'assassinat de son ex-compagne avait été dépassé.

Nul doute que cette décision va faire polémique : la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Nîmes (Gard) a ordonné, jeudi 16 janvier 2020, la libération d'un homme condamné en 2017 à 30 ans de réclusion pour l'assassinat de son ex-compagne. En cause, le dépassement du « délai raisonnable » avant son procès en appel.
La loi de réforme de la justice du 23 mars 2019 prévoit que ce délai ne peut pas dépasser deux ans entre un procès d'assises en première instance et un procès en appel, un principe de « délai raisonnable » découlant notamment de la Convention européenne des droits de l'homme. Or, Ramon C. avait été condamné en première instance le 24 octobre 2017 à Perpignan pour ce féminicide commis en 2013, et son procès en appel n'aura lieu que du 20 au 24 avril prochains. Il a été placé sous contrôle judiciaire.
« La loi est dure, mais elle doit passer. Je sais que mes explications aujourd'hui sont inaudibles pour la famille de la victime et pour le public, mais je dois vous demander la remise en liberté de monsieur Cortès », avait déclaré, mercredi, lors de l'audience, l'avocat général Hervé Poinot. « Les juridictions sont surchargées, elles n'ont plus les moyens de fonctionner, c'est ainsi, c'est triste, mais c'est le cas », avait ajouté l'avocat général.

La victime enterrée « comme un déchet »

« Le débat dépasse la douleur de la famille de la victime, le seul débat aujourd'hui est de faire respecter les principes fondateurs de la démocratie. La détention provisoire existe certes, mais il faut savoir si le délai de la détention provisoire est raisonnable ou pas, pour moi, il ne l'est pas, il a été largement dépassé », avait plaidé maître Jean-Marc Darrigade pour Ramon C.
Après avoir enlevé Rosine Roig, 45 ans, la mère de ses trois enfants à la sortie de son travail au musée de Céret (Pyrénées-Orientales), ce dernier l'avait exécutée dans les bois et enterrée dans une tombe creusée la veille, avec l'aide de sa maîtresse, qui avait, pour sa part, été condamnée en première instance à 18 ans de réclusion. « Pendant des mois, il l'a traquée, il l'a harcelée, puis traînée dans la forêt pour l'enterrer comme un déchet », avait insisté mercredi à l'audience devant la chambre de l'instruction de Nîmes l'avocat de la famille de la victime Harald Knoepffler.
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Ça sert à quoi, pas à grand-chose dans son ministère qui ne peut même pas empêcher de telles erreurs inconcevables !?

Car noyé sous des monceaux d’arguties judiciaires filandreuses au point qu’une simple virgule ou erreur dans des dates suffisent à relâcher un coupable ou bien qu’un simple fax arrive en retard, comme dans une autre affaire !

Et cela au siècle d’internet et de l’informatique, sauf que pour notre justice on en est resté à la plume d’oie, car les lacunes dans les moyens pour la rendre efficace sont trop nombreux !

Enfin si ce condamné s’échappe, ils pourront toujours lui mettre la brigade des fugitifs aux basques, çà coûtera encore un peu plus et s’il le rattrape..?!

Pauvre France et ses fameuses réformes, la justice aurait bien besoin d’un bon dépoussiérage...

Jdeclef 16/01/2020 16h49

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