lundi 6 janvier 2020

Guerres de religions modernes,est-ce la renaissance d’une régression obscurantiste ?


Terrorisme : ouverture du procès de « la filière de Sevran »

Plusieurs individus comparaissent à partir de lundi devant la cour d'assises de Paris. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

Ils ne seront que cinq sur le banc des accusés. Pourtant, à partir de ce lundi, c'est bien vingt-quatre personnes qui doivent être jugées par la cour d'assises de Paris spécialement composée, comme il est d'usage en matière d'affaires liées au terrorisme. Sur ces vingt-quatre personnes, dix-neuf sont présumées mortes ou en fuite en zone irako-syrienne. Parmi elles, les frères Belhoucine, tous deux partis en Syrie début 2015 et soupçonnés d'avoir joué un rôle central dans les attentats de janvier 2015.
Le procès des attentats de janvier 2015 prévu du 20 avril au 3 juillet 2020
L'aîné, Mohamed, est d'ailleurs considéré comme l'un des mentors d'Amedy Coulibaly, le terroriste responsable de la mort d'une policière à Montrouge et de la prise d'otage mortelle à l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Quelques jours avant ces attaques, la compagne d'Amedy Coulibaly, Hayat Boumeddienne, avait fui la France pour la Syrie en compagnie de Medhi, le plus jeune des frères Belhoucine. En février 2016, la DGSI avait cependant annoncé leur mort : l'un de blessures de guerre mal soignées et l'autre au combat.

19 accusés visés par un mandat d'arrêt

Parmi les accusés figure aussi Quentin Roy, un jeune homme originaire de la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis), qui s'était envolé en septembre 2014 pour la Syrie. Ce jeune converti aurait péri dans une opération suicide le 14 janvier 2016. C'est ce jour-là que sa mère, Véronique, a reçu ce message glaçant sur la messagerie WhatsApp : « Salaam alaikum, l'État bâti par le sang des martyres. Il est tombé en martyre en terre du khilafah [sic]. » Après le départ de Quentin, ses parents découvrent qu'il passait beaucoup de temps avec un certain Ilies B., un de ses amis d'enfance, incarcéré depuis novembre 2015 pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » et « financement du terrorisme ».
Mohamed Belhoucine, itinéraire d'un cyber-djihadiste
Cet ancien étudiant en histoire à la Sorbonne, qui doit comparaître à partir de ce lundi, est notamment soupçonné d'avoir conduit Quentin Roy à l'aéroport le 22 septembre 2014. Il est, avec deux autres accusés – Yacine B. et Sassim S. –, en détention provisoire, tandis que Fayçal O. et Mehdi S., qui vont aussi être jugés à l'occasion de ce procès, ont eux été placés sous contrôle judiciaire. Les 19 absents, soupçonnés d'être morts ou en fuite, sont tous visés par un mandat d'arrêt et seront jugés par défaut pour association de malfaiteurs terroriste criminelle (AMT).

Fidèles de la « mosquée de Daech »

Chacun d'entre eux fréquentait assidument la controversée mosquée Tawhid à Sevran, autrement surnommée mosquée des Radars, voire « mosquée de Daech ». Définitivement fermée en mars 2016, cette mosquée était soupçonnée de servir de point de ralliement aux apprentis djihadistes. Parmi les fidèles des Radars, Mehdi S., interpellé fin 2016. « Toute la difficulté de ce procès tient au fait que les éléments à charge sont très différents en fonction des accusés », plaide Me François Ormillien, avocat de Mehdi S.
« Mon client avait une proximité avec toute cette filière, recevait des appels de gens sur zone, certes. Mais il a toujours nié quelconque velléité de départ », assure l'avocat au Point. Poursuivi pour financement du terrorisme – il est notamment accusé d'avoir transféré de l'argent qui lui venait de sa famille –, il devra également s'expliquer sur le contenu d'une conversation téléphonique pendant laquelle il parle de manière précise de fabrication d'explosifs. Comme tous les autres accusés présents à l'audience, il encourt 20 ans de réclusion criminelle.
Me Ormillien explique qu'il compte s'appliquer à démontrer le rôle mineur qu'a joué son client entre 2013 et 2015, période où beaucoup de jeunes de Sevran sont partis pour rejoindre le califat autoproclamé de l'État islamique. « Bien sûr, l'ombre de janvier 2015 risque de peser sur l'audience, mais mon client n'a jamais eu aucun lien avec les protagonistes des attentats », insiste l'avocat. Les débats doivent s'étaler sur deux semaines, jusqu'au 17 janvier.
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Mais surtout les religions sont peut-être le plus grands des fléaux qui soient arrivés aux hommes, mais ils ne s’en rendent pas compte, car elles leur font perdre la tête... !

Et depuis plus de 2000 ans et même bien plus avant, elles les divisent et rien n’y fait !?

Il faut ouvrir les yeux, plutôt que de faire la politique de l’autruche et de pratiquer le politiquement correct, comble de l’hypocrisie de nos bien-pensant donneurs de leçons !

La culture judéo chrétienne et l'église catholique en France (encore majoritaire, mais pour combien de temps ?)

A commis ses erreurs dans le passé notamment avec ces croisades au moyen-âge et l'inquisition extrémiste au XIII eme siècle et nos guerres de religions internes ensuite, au XV eme siècle, cela suffit, car nous sommes au XXI eme siècle, il est plus que tant que l'on fasse cesser ces conflits meurtriers à cause de ces mysticismes moyenâgeux avant de retomber dans l’âge des ténèbres !

Mais aussi avec une autre religion monothéiste arrivée 700 ans après : l’islam !

Alors, ce n’est pas fini, on le voit bien aujourd’hui, c’est si facile d’influencer les esprits faibles...

Car les hommes sont ambivalents et préfèrent se combattre plutôt que de s’unir, on en a des preuves quotidiennement dans le monde !

Jdeclef 06/01/2020 11h45LP

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