jeudi 16 janvier 2020

Cette CGT est une réminiscence du PCF des années 60 parti communiste français nostalgique de la lutte des classes moribond, mais qui essaie de survivre un peu...


Comment la CGT ruine la France

VIDÉO. C'est l'histoire d'un syndicat détrôné, en perte de vitesse, fermé au dialogue, mais capable de bloquer un pays. Une histoire qui coûte cher aux Français.

Pour en finir avec cette lutte des classes sans fin, cette course à l'achat de paix sociale, certains demandent une mise à mort législative des trublions. Si les lois travail ont limité le nombre d'élus du personnel - en regroupant dans une seule et même instance les anciens comités d'entreprise et les CHSCT -, ce n'est pas assez pour les partisans d'un dynamitage du dialogue social à la française. Selon eux, il faudrait revoir les règles de la représentativité syndicale, qui passent par des élections professionnelles - le poids national d'une organisation est le résultat de scores locaux.
Problème de légitimité. « Les syndicats sont les seuls à pouvoir se présenter au premier tour, et les seuls à avoir le droit de négocier des accords. Cela crée un décalage avec les gens, qui ne se précipitent pas aux urnes pour voter. À mes yeux, il y a un vrai problème de légitimité », regrette le DRH d'un équipementier automobile. Qui rêve de syndicats comme en ont nos voisins, où le lien avec les salariés est plus fort. En Allemagne, où la cogestion est la règle, syndicats et patronat préfèrent les débats constructifs aux confrontations. « En Suède, les organisations syndicales sont très impliquées dans la formation professionnelle tout au long de la vie et interviennent en cas de licenciement. Mais, pour être aidé, il faut être adhérent du syndicat, souligne Stéphane Carcillo, chef de la division emploi et revenus de l'OCDE. Au Danemark, pour pouvoir bénéficier de l'intégralité de l'assurance-chômage, il faut être adhérent d'un des syndicats qui cogèrent la mise en œuvre du système d'indemnisation. Dans ces deux pays, les syndicats cherchent le compromis avec l'employeur plus que la confrontation parce qu'ils sont parties prenantes de l'emploi et des conditions de travail. La qualité des relations sociales y est meilleure que chez nous. » 
Dans son dernier baromètre sur l'attractivité de la France, paru en juin 2019, le cabinet EY a posé à plus de 200 investisseurs la question suivante : « Quelles sont les réformes qui pourraient jouer en faveur de l'attractivité en France ? » Ils étaient un tiers à considérer la réforme du dialogue social comme une priorité. La question n'a pas été adressée à Martinez, qui n'est ni investisseur ni étranger, mais sa réponse ne fait aucun doute : « On ne lâche rien », « Retrait du projet »

Les témoignages de trois cadres dirigeants

 Un patron de PME : 
« Une fois élu délégué CGT, l’un de mes collaborateurs est devenu toxique, dictatorial »
« Je suis à la tête d’une PME installée en Seine-Saint-Denis. Un jour, un membre de la CGT, que je ne connaissais pas, s’est présenté dans le cadre de l’organisation d’élections professionnelles internes. Il était très sympa, il a demandé à se balader dans la boîte, ce que j’ai accepté. Il a remis à chacun d’entre nous un tract, qui ressemblait à un QCM. L’une des questions était, je crois : “Savez-vous que lorsque la CGT est représentée dans une entreprise les salaires augmentent ?” L’un de mes collaborateurs est “tombé sous le charme” et s’est présenté aux élections sous l’étiquette CGT. Il a gagné. Il est devenu insupportable, toxique, dictatorial. Il envoyait des e-mails pour tout et pour un rien, exigeait des réponses dans un délai précis. Le gérer me prenait environ un jour et demi par mois. Dès qu’il voyait des ouvriers faire des heures, il leur disait d’arrêter, qu’il pourrait leur négocier des meilleures conditions seulement s’ils suivaient ses consignes. Il envoyait aussi des SMS à 3 heures pour convaincre ses collègues de le rejoindre dans sa lutte. Persuadé qu’il y avait du harcèlement dans la boîte, il a exigé un rapport, qui a conclu le contraire. Au final, sans que je ne demande rien, une pétition a été lancée contre lui. J’ai pu le licencier car le médecin du travail l’a jugé inapte. Il m’a attaqué au conseil des prud’hommes. Depuis, j’ai réorganisé des élections, et, malheureusement, personne ne s’est plus présenté. »
Un cadre dirigeant dans la pétrochimie : 
« La CGT peut bloquer une raffinerie avec seulement dix grévistes »
« Dans mon entreprise, quand on souhaite augmenter la capacité de production, on exclut la France. La CGT peut bloquer une raffinerie avec seulement dix grévistes dans les salles de contrôle. En général, il faut de cinq à quinze personnes par salle pour que l’usine tourne. La CGT s’organise pour assurer la présence minimale requise au sein des salles. Ce qui veut dire que, parfois, vingt personnes se déclarent en grève mais seulement la moitié la font vraiment, l’autre moitié se réquisitionnant elle-même et étant donc payée. Dès qu’un mouvement est lancé, nous devons nous empresser de le régler sous trois jours pour éviter l’“arrêt à froid” de l’usine. Ce serait très coûteux pour la faire redémarrer. Un jour de grève, dans certains cas, peut coûter 1 million d’euros, car cela bloque la production. Je n’ai jamais compris pourquoi les gars de la CGT de nos secteurs participaient aux mouvements contre les réformes de la retraite. Dans les entreprises de la chimie et du pétrole, il existe des dispositifs de préretraite qui ne dépendent pas de la loi, mais d’accords de branche ou d’entreprises. Selon les groupes, les salariés postés peuvent partir entre deux et cinq ans plus tôt, et toucher entre 70 et 90 % de leur dernier salaire en attendant le versement de leur retraite. »
Un DRH dans l’automobile : 
« Zéro force de proposition »
« Lors de mon premier jour sur le terrain, je devais recruter, en Franche-Comté, plus de 300 personnes pour une nouvelle usine. La CGT a envoyé 200 mecs d’une entreprise voisine pour bloquer le site ! J’avais eu le tort de m’opposer à un élu de la CGT dans un autre établissement. J’ai appris à les connaître, j’ai même organisé des grèves avec eux, pour détendre l’atmosphère dans le cadre de plans sociaux. Je m’engageais même à verser une prime de bonne fin de conflit pour compenser les pertes salariales des grévistes. Aujourd’hui, je ne pourrais plus le faire. La nouvelle génération de cégétistes est moins bien équipée intellectuellement que la précédente. Lors des réunions, ils écoutent la CFE-CGC et s’emparent de ses propositions en jouant la surenchère. Ils ont zéro force de proposition. Mais mon vrai problème, c’est que je dois négocier avec des personnes qui obtiennent des scores faibles aux élections, ramenés à la population totale de mon entreprise, et ils manquent de légitimité auprès des autres salariés. L’entreprise pour laquelle je travaille est étrangère, et la France, vue du siège social, est le pire des pays. C’est parce qu’il y a le crédit d’impôt recherche qu’elle reste encore ici. »

La CGT dans l’Histoire

1895 

Création de la CGT, d’abord autour des cheminots et des métiers du livre. Alliance des fédérations liées à un métier (tendance réformiste) et des Bourses du travail, plus radicales. Celles-ci imposent un syndicalisme révolutionnaire. 

1906 

Adoption de la charte d’Amiens. Parmi les motions, le recours à la grève générale et à l’autonomie syndicale. Ce dernier principe est radical : pas de lien avec les partis politiques et une reconstruction de la société à partir du syndicat. 

1920 

Première grande grève générale déclenchée par la CGT. Mal organisée et durement réprimée, elle échoue. La CGT éclate entre unitaires (CGTU), favorables à la révolution russe, proches du tout nouveau PCF, et confédérés, plus réformistes. 

1936 

Après la réunification des deux branches, les grèves sont un triomphe, même si les occupations d’usines, initiées par les ouvriers de l’automobile, partent de la base, impatiente. Lors des accords de Matignon, la CGT est le seul syndicat à négocier face au gouvernement du Front populaire. La reconnaissance de droits syndicaux, l’obtention de délégués d’usine font exploser ses effectifs : plus de 4 millions de membres, la plupart contrôlés par le PC. Nationalisation de la SNCF en 1937. 

1944

La CGT, divisée après 1940, se réunifie et participe à la célèbre charte du Conseil national de la Résistance. De Gaulle a voulu qu’elle figure parmi les signataires ; elle exige deux représentants, elle n’en obtient qu’un. 

1947 

Après l’échec des grèves lancées par les mineurs et une féroce répression, la CGT connaît sa plus grave scission. Le syndicat FO est créé. La CGT est accusée par le PCF, qui ne voulait pas prendre le pouvoir, d’avoir usurpé un rôle politique. 

1953 

Le gouvernement Laniel veut repousser l’âge du départ à la retraite à 67 ans. Au mois d’août, 4 millions de grévistes paralysent la France. Mais le mouvement est parti des PTT, majoritairement FO. La CGT suit. Le gouvernement recule. 

Depuis 1968 

La CGT, aux mains du PCF, n’a rien compris aux manifs des étudiants bourgeois. Elle prend le train en marche, structurant les grèves. Sous la houlette de Georges Séguy, elle facilite la sortie de crise. Elle est à la base des accords de Grenelle. 
 Depuis la mobilisation contre le plan Juppé en 1995, la CGT n’a cessé de combattre les projets de réforme des retraites. Tous les sept ou huit ans (2003, 2010, 2019), on refait le match. En 2018, elle est détrônée de sa place de premier syndicat de France par la CFDT.

La facture d’une grève

SNCF :

20 millions d’euros par jour 

RATP :

3 millions d’euros par jour
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Comme d'autres partis d’extrême gauches connus !

Mais ce syndicat ne fait que de la politique politicienne à chaque grève importante quand il le peut, en bloquant au maximum le pays avec un seul but renverser le gouvernement en place, alors quoi de mieux que les transports publics (SNCF RATP ou autres) en semant le désordre et prenant en otage les utilisateurs quotidiens de ceux-ci !

Surtout dans un pays libre comme le nôtre ou les services minimums n’existe pas une tare de plus à traîner pour palier à ces inconvénients et en ce qui concerne les pertes financières et de compétitivité pour notre commerce intérieur et international ils s'en fichent totalement, il faut dire qu'ils choisissent des leaders bornés qu'ils paient grassement !

Car le droit de grève est un droit pour protester ou être en désaccord mais en abuser n'est pas raisonnable surtout après des discutions styles palabres sans fin stériles !

Le pays n'étant déjà pas en situation économique florissante à cause de ses mouvements sociaux les français en paieront indirectement les conséquences, pas la CGT et ses leaders !

Jdeclef 16/01/2020 14h24LP

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