vendredi 10 janvier 2020

Cette catastrophe ressemble à cet avion abattu au-dessus de l'Ukraine :


Crash en Iran : aucun missile n'a touché l'avion, affirme Téhéran

Le crash, qui a fait 176 victimes, a eu lieu mercredi, quelques minutes après le décollage. La France a proposé son expertise à l'Iran.

L'Iran l'affirme une nouvelle fois. Lors d'une conférence de presse vendredi à Téhéran, le président de l'Organisation de l'aviation civile iranienne (CAO) Ali Abedzadeh a déclaré : « Une chose est sûre, cet avion n'a pas été touché par un missile. » Une réponse claire à plusieurs pays occidentaux qui, depuis jeudi, agitent un probable missile iranien comme cause présumée du crash d'un Boeing ukrainien à quelques kilomètres au sud de Téhéran.
« Nous avons vu certaines vidéos », a affirmé Ali Abedzadeh. « Nous confirmons que l'avion a été en feu pendant 60 à 70 secondes », mais dire « qu'il a été touché par quelque chose ne peut pas être correct sur le plan scientifique », a-t-il ajouté. « Les informations (contenues) dans les boîtes noires (de l'appareil) sont absolument cruciales » pour l'enquête, et « toute déclaration avant que leurs données soient extraites n'est pas un avis d'expert », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé qu'il allait s'entretenir avec le secrétaire d'État américain Mike Pompeo vendredi après que Kiev a demandé aux Occidentaux de fournir les éléments suggérant que Téhéran a abattu l'appareil par erreur. « La thèse d'un missile frappant l'avion n'est pas exclue, mais elle n'est pas confirmée non plus », a ajouté Volodymyr Zelensky sur sa page Facebook.

« La France ou d'autres pays »

Plus tôt dans la matinée, Jean-Yves Le Drian a réclamé une « clarté totale sur ce qui s'est passé ». Le ministre des Affaires étrangères français a tenu à rester prudent. « Il faut, avant les spéculations, établir la vérité dans les conditions de transparence les plus totales, solliciter les autorités iraniennes pour qu'elles le fassent », a-t-il déclaré sur RTL.
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« Il faut une clarté totale sur ce qui s'est passé, et pour cela, il y a des enquêtes internationales qui doivent être mises en œuvre », renchérit le ministre. « La France est disponible pour contribuer à l'expertise nécessaire », a-t-il ajouté, tout en précisant qu'elle n'avait pas « pour l'instant » été sollicitée par les autorités iraniennes.
Le président de l'Organisation de l'aviation civile iranienne (CAO) et vice-ministre des Transports Ali Abedzadeh a déjà fait savoir que l'Iran pourrait faire appel à « la France ou d'autres pays » pour examiner le contenu des boîtes noires retrouvées mercredi. « L'Iran et l'Ukraine ont les moyens de télécharger [les] informations » qu'elles contiennent, pense Le Drian. « Mais si des mesures plus spécialisées sont nécessaires pour extraire et analyser des informations, nous pouvons le faire en France ou dans d'autres pays », a-t-il ajouté.
L'Union européenne a également appelé vendredi à une enquête « indépendante et crédible » sur le crash du Boeing ukrainien. « À ce stade, il n'y a encore aucune preuve concluante de ce qui a causé » l'accident et « nous attendons les résultats de l'enquête en cours », a déclaré un porte-parole de la Commission européenne, Stefan de Keersmaecker, lors du point de presse quotidien. « La Commission se tient prête à fournir toute aide nécessaire aux autorités qui conduisent l'enquête, parce qu'il est crucial pour nous de garantir la sécurité de nos passagers, des citoyens européens qui voyagent à bord d'avions à l'intérieur et à l'extérieur de l'Union européenne », a-t-il ajouté.

Une erreur iranienne ?

Jeudi, plusieurs puissances internationales ont désigné l'Iran comme responsable. Dans un premier temps, plusieurs médias américains, en citant des sources du renseignement, l'ont affirmé : l'Iran a abattu par erreur le Boeing 737 d'Ukraine International Airlines qui s'est écrasé mercredi 8 janvier à Téhéran. Les chaînes de télévision CNN et CBS ainsi que le magazine NewsWeek citent en effet des responsables, sous le couvert de l'anonymat, qui sont convaincus que la défense antiaérienne de Téhéran a abattu le vol PS752 d'UIA juste après son décollage. Selon la diplomatie ukrainienne, les États-Unis ont remis vendredi au président ukrainien Volodymyr Zelensky des « données importantes ».
Un peu plus tard dans la soirée de jeudi, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a également corroboré cette thèse d'un tir de missile : « Nous avons des informations de sources multiples, notamment de nos alliés et de nos propres services », qui « indiquent que l'avion a été abattu par un missile sol-air iranien. Ce n'était peut-être pas intentionnel », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Vendredi, les autorités iraniennes ont annoncé qu'une équipe canadienne de 10 personnes était « en route pour l'Iran ». L'équipe doit « s'occuper des affaires relatives aux victimes canadiennes de ce malheureux accident », a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

L'Iran évoque des rumeurs n'ayant « aucun sens »

Le Premier ministre canadien a, par ailleurs, estimé que ces derniers développements « renforcent la nécessité d'une enquête approfondie dans cette affaire ». « Comme je l'ai dit hier, les Canadiens ont des questions et ils méritent des réponses », a-t-il insisté. Les autorités iraniennes n'ont pas tardé à riposter et affirment de leur côté que les « rumeurs » selon lesquelles l'avion d'Ukraine Airlines International aurait été abattu par un missile n'ont « aucun sens ».
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Appelant Ottawa à « partager » ses informations avec la commission d'enquête iranienne, après les informations dévoilées par le Canada, le ministère des Affaires étrangères iranien a invité Boeing, le constructeur de l'aéronef, à « participer » à l'enquête. Dans un communiqué publié en « réaction à certaines mises en scène douteuses », le ministère indique que « la République islamique d'Iran a commencé son enquête afin de trouver la cause de la chute de cet avion, en accord avec les normes internationales et les réglementations » de l'aviation civile internationale.
L'Iran, ajoute le ministère, « a invité l'Ukraine, en tant que propriétaire de l'appareil, et Boeing, en tant que fabricant de l'avion, à participer à cette enquête ». Téhéran indique être prêt à associer à l'enquête des experts de tous les pays ayant perdu des ressortissants dans la catastrophe.

Donald Trump fait part de ses « doutes »

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a lui aussi affirmé disposer d'un « ensemble d'informations » selon lesquelles le Boeing 737 ukrainien qui s'est écrasé a été abattu par l'Iran. Boris Johnson a par ailleurs affirmé que quatre Britanniques figuraient parmi les 176 victimes, contre trois jusqu'alors.
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Le président des États-Unis Donald Trump a fait, quant à lui, part jeudi de ses « doutes » sur les raisons du crash. « J'ai le sentiment que quelque chose de terrible s'est passé », a-t-il ajouté lors d'un échange avec les journalistes à la Maison-Blanche. Une cinquantaine d'experts ukrainiens sont arrivés jeudi à Téhéran pour participer à l'enquête et notamment au décryptage des boîtes noires du Boeing. « À un moment ou à un autre, ils remettront les boîtes noires, idéalement à Boeing, mais s'ils les donnent à la France ou un autre pays, cela irait aussi », a affirmé Donald Trump.
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Le 17 juillet 2014, le Boeing 777-200ER opérant le vol 17 de Malaysia Airlines (code AITA : MH17) reliant Amsterdam à Kuala Lumpur est abattu en vol dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où un conflit armé est alors en cours, mais sans que le survol soit interdit aux avions civils.

Car là aussi l'IRAN est en situation tendue après la mort de leur général tué par un drone U.S. et a envoyé des missiles sur une base américaine en représailles !

Bien sûr rien n'est a prouvé sur ce supposé tir de l'IRAN, mais cela ramène à faire preuve de prudence sur les lignes internationales civiles, quand un pays est en situation de conflit et met en difficulté ce pays, si c'est même une effroyable erreur ce qui donnera du grain à moudre pour D.TRUMP à l'encontre de l'IRAN !

On comprend l'émotion des familles et des pays concernés par les victimes !

Peut-être que le trafic aérien civil va se réduire à destination de l'IRAN ce qui augmentera encore l'isolement de ce pays au niveau international !

Jdeclef 10/01/2020 16h38LP

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