mercredi 15 janvier 2020

Quand on a comme maire de la capitale une pseudo écologiste bobo illuminée qui veut se faire réélire, c'est très à la mode, cet état d'esprit !


« Paris 100 % vélo » : la promesse d'Anne Hidalgo est-elle tenable ?

La maire sortante lance sa campagne sur les chapeaux de roue et promet une ville où le vélo serait roi. La route s'annonce longue.


Alors qu'Anne Hidalgo a officialisé sa candidature samedi 11 janvier dans une interview au Parisien, la maire sortante enchaîne les prises de parole et les propositions. Après l'aménagement de la porte de la Chapelle, celle qui a fait de l'écologie son mantra propose une ville 100 % vélo grâce à de nouvelles pistes cyclables. « L'idée n'est pas que tout le monde se mette au cyclisme, mais de faire en sorte que la circulation à vélo soit agréable et sans danger, explique Emmanuel Grégoire, directeur de campagne de la candidate, qui est aussi son premier adjoint. Il existe encore à Paris des endroits où l'espace public n'est pas adapté à la pratique du vélo. Les aménagements datent de l'époque où la voiture était la solution de mobilité privilégiée. »
Ces gens de droite convertis au vélo… et à Hidalgo
Certains annoncent qu'en tout, 60 hectares de places de stationnement seraient transformés en pistes cyclables pour attendre l'objectif 100 % vélo. Ce qui reviendrait à supprimer 60 000 places en surface. Le premier adjoint précise cependant que « la baisse des places de stationnement en voirie va continuer, mais elle n'a pas pour unique vocation la création de pistes cyclables. Cela permettra entre autres choses de créer des espaces verts. »

« Une chose est sûre : nous n'en sommes pas encore là »

Quoi qu'il en soit, selon une étude réalisée et publiée par l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) en mai 2019, dans la capitale, le nombre de places disponibles sur la voirie et dans les parkings s'élève à 621 600 quand le parc de voitures des ménages représente 462 700 véhicules. Près de 150 000 places – soit l'équivalent de 96 hectares (à peu près 96 terrains de rugby) – seraient disponibles, dont 83 500 places en surface. Supprimer 60 000 places de stationnement serait donc réalisable… Mais cela suffirait-il à faire de Paris une ville 100 % vélo ? Pour Paris en selle et Mieux se déplacer à bicyclette (MDB), les deux grandes associations de cyclistes parisiens, cela constituerait un bon début. Mais nécessiterait d'autres mesures d'accompagnement.
Anne Hidalgo : « Il reste beaucoup à faire à Paris »
« Une ville 100 % vélo, c'est une cité qui permet à tous les habitants – quel que soit leur âge – de choisir le vélo pour leurs déplacements quotidiens, c'est-à-dire pour aller au travail, faire ses courses, rouler avec ses enfants, ou encore pour se balader », répondent en chœur Jean-Sébastien Catier, le porte-parole de Paris en selle, et Alexis Frémeaux, le président de MDB. Une chose est sûre : nous n'en sommes pas encore là. « Aujourd'hui, aucun parent n'a envie de laisser son enfant aller seul à vélo à l'école », souligne Alexis Frémeaux.

Un coût de 250 millions d'euros ?

Concrètement, pour ces deux associations, un Paris 100 % vélo implique la création d'un réseau vélopolitain. Comme le métro, ce nouveau maillage serait composé de grands axes larges et continus réservés au vélo, pour permettre aux cyclistes de se déplacer rapidement d'un point à l'autre de la capitale. « Cela représente 170 kilomètres de pistes cyclables ininterrompues et protégées. Environ 15 % de ce réseau a déjà été aménagé », précise Jean-Sébastien Catier. Le coût ? Les deux associations l'ont évalué à « 250 millions d'euros, soit l'équivalent du budget pour construire 7 kilomètres de tramway ou 2 kilomètres de métro ».
Pour Emmanuel Grégoire, le Vélopolitain, qui reprend le plan vélo lancé par la mairie de Paris en 2015, est une très bonne idée. « Ce projet, qui consiste à doubler les lignes de métro par un réseau de surface vélo, est un outil pédagogique intéressant. Il a aussi le mérite de s'étendre à l'échelle de la métropole », explique le premier adjoint.
Mais une ville cyclable ne rime pas uniquement avec de grandes voies dédiées aux bicyclettes. « Les Parisiens et Parisiennes ont besoin de petites rues cyclables pour pédaler jusqu'à l'école de leurs enfants, se rendre à leur bureau, faire leurs courses ou se promener. Pour cela, il faut apaiser les quartiers résidentiels en y réduisant le trafic automobile. Cela exige de modifier le plan de circulation de la ville pour éviter que les automobilistes utilisent les petites rues résidentielles comme raccourcis », explique Jean-Sébastien Catier.

Augmenter la sécurité

L'idée n'est pas de bannir la voiture, mais de libérer les quartiers du trafic de transit. « C'est un travail que la ville a déjà engagé à l'occasion de travaux et de réaménagement et c'est au cœur de la future programmation de la piétonnisation du centre de Paris annoncée par Anne Hidalgo », souligne Emmanuel Grégoire.
Mais les cyclistes le savent bien : une ville 100 % vélo, ce sont aussi des stationnements faciles et sécurisés pour tous et partout. Cela n'est pas encore le cas, tant s'en faut : attacher son vélo relève parfois de la mission impossible. « Nous avons augmenté le nombre d'arceaux et lancé une expérimentation de véloboxes, un abri sécurisé pour ranger son vélo, mais nous constatons que cela n'est pas encore suffisant, dit le premier adjoint. Reste que cette insuffisance n'est pas de notre seule responsabilité. Certains de nos partenaires comme la SNCF vont devoir aller beaucoup plus loin dans ce domaine : il n'y a pas assez de stationnements vélo dans les gares parisiennes. Il faut en créer infiniment plus. »

Une question de volonté politique

De leur côté, les associations de cyclistes militent pour que tous les établissements accueillant du public (écoles, collèges, lycées, équipements sportifs, mairie et tribunal…) proposent en leur sein des lieux pour ranger les bicyclettes. Enfin, elles insistent sur le fait que Paris deviendra la capitale du vélo à l'instar de Copenhague – ville dans laquelle les guides touristiques précisent qu'il y a plus de vélos que d'habitants – si la capitale ne considère plus le vélo comme une variable d'ajustement. « Pour cela, il faut développer davantage le service Vélib et apprendre à circuler à vélo dès le plus jeune âge, et cela à l'école », préconise Jean-Sébastien Catier.
Qu'est-ce qui fait pédaler Copenhague ?
Reste qu'aujourd'hui Paris en selle et Mieux se déplacer à bicyclette (MDB), qui ont mis en place un observatoire du plan vélo, sont optimistes. Les deux associations constatent un vrai tournant dans la place du vélo à Paris, notamment du fait de la réalisation de pistes cyclables protégées comme celle de la rue de Rivoli. « Aujourd'hui, le vélo a conquis sa place dans les modes de déplacement parisiens et cela se voit », confirme Alexis Frémeaux. Avant d'ajouter : « Dommage que le plan vélo ait eu du retard à l'allumage, les aménagements auraient pu être plus nombreux et les travaux mieux phasés donc moins décriés. » Résultat : pour les défenseurs du vélo, faire de Paris une ville 100 % vélo est tout à fait envisageable à l'horizon 2026. « Dans ce domaine, tout est une question de volonté politique. Et la bonne nouvelle est qu'aucun candidat ne sert un discours anti-vélo », se réjouit Alexis Frémeaux.
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Car maintenant qu'on est entré dans cette folie déjantée de l'écologie comme d'habitude en France, on mais la charrue avant les bœufs !

Car le vélo c’est bien pour ceux qui peuvent les utiliser, mais à PARIS les infrastructures réservées à son usage rares et mal conçues !

Quant aux piétons on les oublie !

De plus en fait cela concerne les bicyclettes, pas seulement, mais tous les deux roues scooters, trottinettes nouvelles venues roller et même planche à roulettes ou engins divers hybrides à une roue !

Mais le plus grave c’est que circuler à deux roues est dangereux à PARIS et on risque des accidents graves sans compter qu’on respire les gaz des automobiles , cette ville a été faite pour les voitures, camions et transports urbains sans oublier le tramway que l’on avait supprimé a la fin des années 50 (erreur de plus) le cantonnant sur les boulevards des maréchaux périphériques pour privilégier la voiture reine et maintenant on étouffe dans les gaz d’échappements divers !

Sans compter les embouteillages qui ne font qu’augmenter parfait pour polluer en core plus la capitale, alors bien sûr il faudrait limiter drastiquement la circulation des voitures dans Paris intra-muros et accélérer les transports urbains de bus non polluant ou par des Cies de taxis électriques par exemple, car le réseau de transports d’IDF est à moderniser METRO, RER, TRANSILIEN etc est déjà saturé et la création de nouvelles lignes sembles difficile à part allonger certaines déjà réalisées !

Mme HIDALGO depuis qu’elle est maire n’a rien fait d’utile à part cette échec retentissant financier avec VELIB et AUTOLIB qui ont été un fiasco !

Alors que les parisiens qui vont voter, car c’est eux que çà concerne bien que les banlieusards de la petite couronne de PARIS en d’IDF aussi indirectement ne votent pas, le fasse bien sans faire de la politique politicienne pour le bien de tous !

Jdeclef 15/01/2020 12h05LP

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