« Paris 100 %
vélo » : la promesse d'Anne Hidalgo est-elle tenable ?
La maire
sortante lance sa campagne sur les chapeaux de roue et promet une ville où le
vélo serait roi. La route s'annonce longue.
Ces gens de droite convertis au vélo… et à Hidalgo
Certains annoncent qu'en tout, 60 hectares de places de stationnement seraient transformés en pistes cyclables pour attendre l'objectif 100 % vélo. Ce qui reviendrait à supprimer 60 000 places en surface. Le premier adjoint précise cependant que « la baisse des places de stationnement en voirie va continuer, mais elle n'a pas pour unique vocation la création de pistes cyclables. Cela permettra entre autres choses de créer des espaces verts. »
« Une chose est sûre : nous n'en sommes pas encore
là »
Quoi qu'il en soit, selon une étude réalisée et publiée par
l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) en mai 2019, dans la capitale, le
nombre de places disponibles sur la voirie et dans les parkings s'élève à
621 600 quand le parc de voitures des ménages représente 462 700
véhicules. Près de 150 000 places – soit l'équivalent de 96 hectares
(à peu près 96 terrains de rugby) – seraient disponibles, dont
83 500 places en surface. Supprimer 60 000 places de stationnement
serait donc réalisable… Mais cela suffirait-il à faire de Paris une ville
100 % vélo ? Pour Paris en selle et Mieux se déplacer à bicyclette
(MDB), les deux grandes associations de cyclistes parisiens, cela constituerait
un bon début. Mais nécessiterait d'autres mesures d'accompagnement.Anne Hidalgo : « Il reste beaucoup à faire à Paris »
« Une ville 100 % vélo, c'est une cité qui permet à tous les habitants – quel que soit leur âge – de choisir le vélo pour leurs déplacements quotidiens, c'est-à-dire pour aller au travail, faire ses courses, rouler avec ses enfants, ou encore pour se balader », répondent en chœur Jean-Sébastien Catier, le porte-parole de Paris en selle, et Alexis Frémeaux, le président de MDB. Une chose est sûre : nous n'en sommes pas encore là. « Aujourd'hui, aucun parent n'a envie de laisser son enfant aller seul à vélo à l'école », souligne Alexis Frémeaux.
Un coût de 250 millions d'euros ?
Concrètement, pour ces deux associations, un Paris 100 % vélo
implique la création d'un réseau vélopolitain. Comme le métro, ce nouveau
maillage serait composé de grands axes larges et continus réservés au vélo,
pour permettre aux cyclistes de se déplacer rapidement d'un point à l'autre de
la capitale. « Cela représente 170 kilomètres de pistes
cyclables ininterrompues et protégées. Environ 15 % de ce réseau a déjà
été aménagé », précise Jean-Sébastien Catier. Le coût ? Les deux
associations l'ont évalué à « 250 millions d'euros, soit l'équivalent
du budget pour construire 7 kilomètres de tramway
ou 2 kilomètres de métro ».Pour Emmanuel Grégoire, le Vélopolitain, qui reprend le plan vélo lancé par la mairie de Paris en 2015, est une très bonne idée. « Ce projet, qui consiste à doubler les lignes de métro par un réseau de surface vélo, est un outil pédagogique intéressant. Il a aussi le mérite de s'étendre à l'échelle de la métropole », explique le premier adjoint.
Mais une ville cyclable ne rime pas uniquement avec de grandes voies dédiées aux bicyclettes. « Les Parisiens et Parisiennes ont besoin de petites rues cyclables pour pédaler jusqu'à l'école de leurs enfants, se rendre à leur bureau, faire leurs courses ou se promener. Pour cela, il faut apaiser les quartiers résidentiels en y réduisant le trafic automobile. Cela exige de modifier le plan de circulation de la ville pour éviter que les automobilistes utilisent les petites rues résidentielles comme raccourcis », explique Jean-Sébastien Catier.
Augmenter la sécurité
L'idée n'est pas de bannir la voiture, mais de libérer les
quartiers du trafic de transit. « C'est un travail que la ville a déjà
engagé à l'occasion de travaux et de réaménagement et c'est au cœur de la
future programmation de la piétonnisation du centre de Paris annoncée par Anne
Hidalgo », souligne Emmanuel Grégoire.Mais les cyclistes le savent bien : une ville 100 % vélo, ce sont aussi des stationnements faciles et sécurisés pour tous et partout. Cela n'est pas encore le cas, tant s'en faut : attacher son vélo relève parfois de la mission impossible. « Nous avons augmenté le nombre d'arceaux et lancé une expérimentation de véloboxes, un abri sécurisé pour ranger son vélo, mais nous constatons que cela n'est pas encore suffisant, dit le premier adjoint. Reste que cette insuffisance n'est pas de notre seule responsabilité. Certains de nos partenaires comme la SNCF vont devoir aller beaucoup plus loin dans ce domaine : il n'y a pas assez de stationnements vélo dans les gares parisiennes. Il faut en créer infiniment plus. »
Une question de volonté politique
De leur côté, les associations de cyclistes militent pour que tous
les établissements accueillant du public (écoles, collèges, lycées, équipements
sportifs, mairie et tribunal…) proposent en leur sein des lieux pour ranger les
bicyclettes. Enfin, elles insistent sur le fait que Paris deviendra la capitale
du vélo à l'instar de Copenhague – ville dans laquelle les guides touristiques
précisent qu'il y a plus de vélos que d'habitants – si la capitale ne considère
plus le vélo comme une variable d'ajustement. « Pour cela, il faut
développer davantage le service Vélib et apprendre à circuler à vélo dès le
plus jeune âge, et cela à l'école », préconise Jean-Sébastien Catier.Qu'est-ce qui fait pédaler Copenhague ?
Reste qu'aujourd'hui Paris en selle et Mieux se déplacer à bicyclette (MDB), qui ont mis en place un observatoire du plan vélo, sont optimistes. Les deux associations constatent un vrai tournant dans la place du vélo à Paris, notamment du fait de la réalisation de pistes cyclables protégées comme celle de la rue de Rivoli. « Aujourd'hui, le vélo a conquis sa place dans les modes de déplacement parisiens et cela se voit », confirme Alexis Frémeaux. Avant d'ajouter : « Dommage que le plan vélo ait eu du retard à l'allumage, les aménagements auraient pu être plus nombreux et les travaux mieux phasés donc moins décriés. » Résultat : pour les défenseurs du vélo, faire de Paris une ville 100 % vélo est tout à fait envisageable à l'horizon 2026. « Dans ce domaine, tout est une question de volonté politique. Et la bonne nouvelle est qu'aucun candidat ne sert un discours anti-vélo », se réjouit Alexis Frémeaux.
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Car maintenant qu'on est entré dans
cette folie déjantée de l'écologie comme d'habitude en France, on mais la
charrue avant les bœufs !
Car le vélo c’est bien pour ceux qui
peuvent les utiliser, mais à PARIS les infrastructures réservées à son usage
rares et mal conçues !
Quant aux piétons on les oublie !
De plus en fait cela concerne les bicyclettes,
pas seulement, mais tous les deux roues scooters, trottinettes nouvelles venues
roller et même planche à roulettes ou engins divers hybrides à une roue !
Mais le plus grave c’est que
circuler à deux roues est dangereux à PARIS et on risque des accidents graves
sans compter qu’on respire les gaz des automobiles , cette ville a été faite
pour les voitures, camions et transports urbains sans oublier le tramway que l’on
avait supprimé a la fin des années 50 (erreur de plus) le cantonnant sur les
boulevards des maréchaux périphériques pour privilégier la voiture reine et maintenant
on étouffe dans les gaz d’échappements divers !
Sans compter les embouteillages qui
ne font qu’augmenter parfait pour polluer en core plus la capitale, alors bien sûr
il faudrait limiter drastiquement la circulation des voitures dans Paris intra-muros
et accélérer les transports urbains de bus non polluant ou par des Cies de
taxis électriques par exemple, car le réseau de transports d’IDF est à moderniser
METRO, RER, TRANSILIEN etc est déjà saturé et la création de nouvelles lignes
sembles difficile à part allonger certaines déjà réalisées !
Mme HIDALGO depuis qu’elle est maire
n’a rien fait d’utile à part cette échec retentissant financier avec VELIB et AUTOLIB
qui ont été un fiasco !
Alors que les parisiens qui vont
voter, car c’est eux que çà concerne bien que les banlieusards de la petite
couronne de PARIS en d’IDF aussi indirectement ne votent pas, le fasse bien sans
faire de la politique politicienne pour le bien de tous !
Jdeclef 15/01/2020 12h05LP
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