mercredi 8 janvier 2020

E.PHILIPPE a commis une erreur de trop : avec cet âge pivot qui donne du grain à moudre à ceux qui voulait l'abandon de cette réforme des retraites !


Âge pivot : Édouard Philippe n'est « fermé sur aucune modalité »(il commence à se répéter du style je ne ferme pas ma porte phrases habituelles convenues !?)

. Le Premier ministre a annoncé avoir proposé aux partenaires sociaux une réunion pour évoquer la conférence de financement proposée par la CFDT.


Plus d'un mois après le début des grèves contre la réforme des retraites, Édouard Philippe continue de tendre la main aux partenaires sociaux. Le Premier ministre leur a proposé de se réunir vendredi à Matignon pour évoquer le « contenu » de la conférence de financement proposée par la CFDT dans le cadre de la réforme des retraites. « L'idée est bonne, mais nous devons nous mettre d'accord sur le mandat de cette conférence de financement, sur le délai qui lui sera accordé pour aboutir ou dégager des solutions consensuelles », a déclaré le Premier ministre, après avoir assisté mardi matin à une réunion avec syndicats et patronat au ministère du Travail.
Avant de prendre la parole devant les médias, Édouard Philippe s'était exprimé mardi sur RTL dans la matinée. Il a estimé qu'il fallait que « chacun bouge un peu », entre exécutif et syndicats, afin de parvenir à un «  compromis » sur la réforme. « Je suis ouvert à des discussions sur beaucoup de sujets », a-t-il fait savoir, ajoutant qu'il n'était pas fermé sur la question de l'âge pivot. « L'équilibre du système (de retraites) doit être garanti », et « je propose de le garantir par la mise en place d'un âge pivot », a redit le Premier ministre.
« Mais si les organisations syndicales et patronales s'entendent pour un meilleur système, je le prendrai », a-t-il poursuivi. Il était interrogé sur cette mesure qui fâche la CFDT et pour laquelle le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a suggéré un malus limité dans le temps, et non à vie.

Retirer l'âge pivot du texte de loi

Édouard Philippe avait aussi qualifié mardi de « bonne idée » la conférence de financement proposée par le numéro un de la CFDT Laurent Berger, qui espère ainsi éviter la mise en place d'un âge pivot tout en garantissant l'équilibre du futur système de retraites. « Je trouve que c'est une bonne idée », a réagi le Premier ministre. « Je ferai des propositions aux organisations syndicales dans deux heures qui nous permettront peut-être de donner un contenu, un calendrier, un mandat à cette conférence de financement, et donc d'avancer », a-t-il ajouté. « Je ne suis fermé sur aucune modalité », a insisté le Premier ministre, tout en répétant son attachement au principe « qui veut que cette réforme […] ne soit pas une réforme irresponsable ». « Je ne démords pas de cela », a-t-il martelé.
Malgré cette main tendue vers la CFDT, Laurent Berger a déclaré mardi matin en arrivant au ministère du Travail qu'« il faut d'abord que l'âge pivot soit enlevé du projet de loi sur les retraites pour espérer une sortie du conflit social ». « On a vu que l'âge pivot ne semblait plus être un totem, maintenant (…), ce qu'on veut, c'est qu'il ne soit plus dans le projet de loi », a-t-il ajouté avant de participer à une réunion multilatérale avec le Premier ministre.
Réforme des retraites : la France à quitte ou double
Le député Jean-Luc Mélenchon a de nouveau appelé mardi l'exécutif à retirer son projet de réforme des retraites. « Vous venez de dire, Monsieur le Premier Ministre, que votre seule ligne rouge, c'est l'équilibre financier. Très bien, on arrête tout et on discute de ça, cette fois-ci officiellement, solennellement », en saisissant le Parlement, a réagi le chef de file de La France insoumise sur Europe 1. Si Édouard Philippe est comme il le dit « ouvert à toute bonne idée du moment que l'équilibre financier du régime des retraites se trouverait être protégé », « il y a matière à discuter, mais il faut prendre du temps », a-t-il ajouté. Le texte doit être présenté en conseil des ministres le 24 janvier.

Éviter les blocages

Évoquant une « situation illégale », celle d'agents de la SNCF ou de la RATP « qui souhaiteraient se placer en arrêt maladie pour faire grève », Édouard Philippe a fait savoir qu'il avait « demandé à la SNCF et à la RATP d'accélérer et d'accroître leurs contrôles » sur ces arrêts. Il a aussi indiqué qu'il avait demandé aux préfets de mobiliser les forces de l'ordre « pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de blocages de dépôts » de carburant ou de raffineries. « Nous veillons à ce qu'il n'y ait pas de difficultés d'approvisionnement. Je ne redoute pas du tout des problèmes d'approvisionnement », a-t-il assuré alors que la CGT de la chimie a appelé à bloquer raffineries, terminaux pétroliers et dépôts de carburant de mardi à vendredi.
Vœux présidentiels : Macron n'a pas dit son dernier mot
Si « le droit de grève est parfaitement respectable et constitutionnel », « le droit de blocage est parfaitement illégal, donc il n'est pas légal de bloquer des dépôts », a-t-il insisté en remarquant que, sur les deux cents dépôts pétroliers français, « un ou deux ont été bloqués ». Dans la matinée, le gouvernement a fait savoir que la production des raffineries se poursuivait et que les stations-service étaient approvisionnées « normalement ». « Toutes les raffineries de France métropolitaine continuent à produire et cinq raffineries sur sept connaissent des difficultés temporaires dans leurs expéditions », indique le ministère de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué, au 34e jour consécutif de grèves. « Ce matin, seuls trois dépôts sur environ deux cents connaissent des difficultés temporaires, tous les autres assurant normalement leurs expéditions », affirme le ministère.
« S'agissant des stations-service, la situation est quasi normale avec plus de 98 % des 11 000 stations-service qui ne connaissent aucune difficulté et sont normalement approvisionnées », ajoute le ministère de la Transition écologique. Le groupe pétrolier Total a assuré lundi n'avoir « pas d'inquiétude pour l'approvisionnement » et n'avoir identifié « aucun risque de pénurie » au sein de son réseau de stations-service.
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Quelle absurdité en plus mal menée car en fait 2 ans de plus que l’âge à 62 ans, ce n’était pas un gouffre impossible et infranchissable avec des aménagements, mais la façon dont il l'a présenté aux syndicats croyant parce qu'il avait déjà lâché du lest sur pas mal de demandes de ceux-ci croyait que cela passerait comme une lettre à la poste n'a fait qu'unir ceux-ci contre lui et le gouvernement macronien !

Car maintenant tous les corps de métiers se braque et ne veulent plus rien entendre et maintenant les français en ont marre de subir ces grèves de transports qui ont gâché leurs fêtes de fin d'années pour les plus modestes qui ont besoin de travailler !

Il ne serait pas étonnant qu'il prenne le même chemin qu'en 1995 comme un certain JUPPE car que peut-il promettre de plus, et c'est encore à E.MACRON que l'on donnera la responsabilité de cet échec, si cela se confirme !

Un beau gâchis le moustachu MARTINEZ de la CGT en passe de réussir son coup, un triomphe sans gloire, mais attention cela ne donnera pas de solution sur une réforme qu'il fallait faire pour les régimes spéciaux et retraites !

Et des mesures à mettre en place dans l'avenir pour éviter les blocages dans les transports et services publics par des services minimums garanti par la loi comme cela se fait dans d'autres pays civilisés libres et démocratiques, car cela suffit, çà fait trop longtemps que çà dure !

Car le pays n'a pas besoin de cela, car il ne roule pas sur l'or !

L'année 2020 commence mal !

Jdeclef 07/01/20120 17h01LP

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