mercredi 8 janvier 2020

Ce qu'il faut surtout ce demander, c'est ce que va faire le matamore D.TRUMP qui aboie comme d'habitude !?


Irak : Téhéran riposte et tire sur deux bases de soldats américains

Les gardiens de la Révolution iraniens menacent de « réponses encore plus dévastatrices » en cas de riposte. Les forces irakiennes ne comptent aucune victime.

Washington n'a vraiment pas changé sa politique concernant l'Irak : les troupes américaines ne quitteront pas le pays tout de suite. Les États-Unis l'ont réaffirmé mardi, souhaitant continuer à prévenir une insurgence sur place du groupe État islamique. Donald Trump lui-même a estimé, depuis le Bureau ovale, qu'un retrait des soldats américains serait une mauvaise idée, voire la « pire chose » qui puisse arriver à l'Irak, ne manquant pas de souligner le danger que représente, selon lui, l'Iran voisin. « À un moment donné, nous partirons (…) mais ce moment n'est pas venu », a-t-il également ajouté.
La riposte de Téhéran à la mort du général Qassem Soleimani se produira quelques instants plus tard. Dans la nuit de mardi à mercredi, selon le commandement militaire irakien, 22 missiles se sont abattus sur deux bases, dont la base aérienne d'Aïn al-Assad, dans l'ouest désertique de l'Irak, où sont postés des soldats américains. L'attaque n'aurait fait « aucune victime parmi les forces irakiennes ».
« Entre 1 h 45 et 2 h 15 (22 h 45 et 23 h 15 en France), l'Irak a été bombardé par 22 missiles – 17 sur la base aérienne d'Aïn al-Assad (…) et cinq sur la ville d'Erbil – qui ont tous touché des installations de la coalition internationale antijihadistes emmenée par les États-Unis », indique le commandement militaire irakien dans un communiqué, publié sept heures après l'attaque menée par Téhéran, parrain du pouvoir à Bagdad. Le communiqué ne fait toutefois pas mention d'éventuelles victimes au sein des forces de la coalition.
Air France a annoncé dans la matinée suspendre jusqu'à nouvel ordre « tout survol des espaces aériens iranien et irakien ». Contacté par l'Agence France-Presse, un porte-parole de la compagnie aérienne a indiqué qu'il s'agissait d'une « mesure de précaution ». La compagnie allemande Lufthansa a également annoncé la suspension de ses survols de l'Iran et de l'Irak, tout en annulant un vol prévu ce mercredi entre Francfort et Téhéran.

Donald Trump s'exprimera mercredi matin sur la riposte iranienne

Le président des États-Unis Donald Trump a été informé des frappes visant des installations américaines en Irak et suivait la situation « de près », a annoncé mardi soir la Maison-Blanche. « Nous sommes au courant des informations concernant des attaques contre des installations américaines en Irak. Le président a été informé, suit la situation de près et consulte son équipe de sécurité nationale », a indiqué Stephanie Grisham, porte-parole de l'exécutif américain.
Celui-ci prendra la parole mercredi matin au sujet de la frappe iranienne, mais a réservé sa première réaction à son compte Twitter, précisant que « jusqu'ici, tout va bien », en évoquant les dégâts causés par la frappe, même si le recensement des dégâts humains et matériels est encore en cours. Selon la chaîne américaine CNN, le sénateur Lindsay Graham a, lui, pris la parole, qualifiant la frappe iranienne « d'acte de guerre ». « Le président a toute la légitimité pour réagir, la manière dont il le fera est encore à déterminer, mais il a toute la légitimité pour le faire », a-t-il ajouté.
« L'assassinat de Qassem Soleimani nous conduit vers une guerre »

Israël prévient d'une riposte « retentissante » en cas d'attaque

Les gardiens de la Révolution iraniens ont confirmé avoir riposté mercredi dans la nuit à l'assassinat du général Qassem Soleimani en attaquant à coups de missiles la base aérienne d'Aïn al-Assad en Irak, utilisée par l'armée américaine, selon la télévision d'État iranienne. Les gardiens « confirment avoir frappé (cette) base en Irak avec des dizaines de missiles », et menacent de « réponses encore plus dévastatrices » en cas de riposte américaine, écrit PressTV, la chaîne d'information iranienne en anglais, sur son compte Twitter.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé que son pays avait mené et « terminé » dans la nuit des représailles « proportionnées » à l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani, tué en Irak par Washington. « L'Iran a pris et terminé des mesures proportionnées d'autodéfense conformes à […] la charte de l'ONU en attaquant une base d'où ont été lancées des attaques lâches contre nos citoyens et officiers de haut rang. Nous ne cherchons pas l'escalade ou la guerre, mais nous nous défendrons contre toute agression », a écrit Mohammad Javad Zarif sur son compte Twitter.
L'Iran a ensuite menacé de frapper Israël et « des gouvernements alliés » de l'Amérique après l'attaque nocturne. « Nous conseillons au peuple américain de rappeler les troupes américaines (déployées dans la) région afin d'éviter de nouvelles pertes et de ne pas permettre que la vie de ses soldats soit davantage menacée par la haine toujours croissante du régime » américain, ajoute l'armée idéologique iranienne dans un communiqué. De nombreux avions militaires survolent Bagdad dans la nuit de mardi à mercredi, ont constaté des journalistes de l'Agence France-Presse, après que l'Iran a tiré des missiles sur des bases en Irak abritant des soldats américains. De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu l'Iran qu'Israël répondrait de manière "retentissante" en cas d'attaque contre l'Etat hébreu.
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Par précaution, l'agence fédérale de l'aviation américaine (FAA) a interdit mardi soir aux avions civils américains le survol de l'Irak, de l'Iran et du Golfe, quelques heures après l'attaque de bases en Irak abritant des soldats américains. « L'agence fédérale de l'aviation a émis des messages aux navigants aériens (NOTAMS) détaillant des restrictions de vol qui interdisent les opérateurs d'avions civils américains d'opérer dans l'espace aérien au-dessus de l'Irak, l'Iran, et les eaux du golfe Persique et le golfe d'Oman », a annoncé la FAA dans un communiqué.

Londres condamne les attaques

Dans la matinée, Londres a « condamné » les attaques iraniennes en Irak contre des bases de la coalition, qui se sont déroulées dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 janvier. « Nous condamnons cette attaque sur des bases militaires irakiennes abritant des forces de la coalition, dont des Britanniques », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab, exprimant sa « préoccupation » quant à des « informations faisant état de blessés et de l'utilisation de missiles balistiques ».
Si les États-Unis entendent rester sur le sol irakien, ce n'est toutefois pas le cas de l'ensemble des forces des pays étrangers sur le territoire. Mardi, l'Otan a annoncé le retrait temporaire d'une partie de son personnel d'Irak. « Nous prenons toutes les précautions nécessaires pour protéger notre personnel. Cela comprend le repositionnement temporaire d'une partie du personnel dans des différents lieux à l'intérieur et à l'extérieur de l'Irak », a indiqué un responsable de l'Alliance atlantique.
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Le Canada va quant à lui déplacer temporairement vers le Koweït une partie de ses quelque 500 soldats déployés en Irak, dans les prochains jours. L'Allemagne a fait savoir qu'elle allait organiser le retrait d'une partie de ses 120 soldats et leur transfert en Jordanie et au Koweït. Le contingent allemand basé à Bagdad et à Taji, au nord de la capitale irakienne, soit 35 personnes, a quitté l'Irak, a indiqué l'armée allemande, en invoquant la « situation sécuritaire en Irak ». Enfin, la Roumanie a annoncé mardi que ses quatorze soldats présents en Irak dans le cadre de missions de l'Otan vont être « relocalisés », en raison des fortes tensions dans la région, sans préciser si ces soldats quitteront l'Irak ou seront déplacés vers une autre base du pays.
Plusieurs pays ont toutefois décidé de maintenir leurs troupes en Irak, à l'instar de Washington. C'est notamment le cas de la France, qui n'a « pas l'intention » de retirer ses militaires actuellement stationnés en Irak pour des missions de formation, a déclaré mardi à l'Agence France-Presse une source gouvernementale. La France, membre de la coalition internationale anti-État islamique (EI), compte quelque 200 militaires en Irak, dont 160 sont affectés à la formation de l'armée irakienne. L'Italie quant à elle va maintenir son millier de soldats stationnés en Irak et dans sa région, a annoncé mardi le ministère de la Défense. Rome a plus de 900 soldats en Irak et dans ses environs, dont 300 au Koweït, environ 450 qui entraînent des combattants kurdes à Erbil, 90 à Kirkouk et 50 à Bagdad, selon les médias italiens.
Dans la matinée du mercredi 8 janvier, la Chine a de son côté appelé à « la retenue ». « Il n'est dans l'intérêt d'aucune partie que la situation au Moyen-Orient s'aggrave encore », a averti devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Geng Shuang. La Chine est l'une des parties à l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, dont les États-Unis se sont retirés unilatéralement en 2018. Pékin est aussi l'un des principaux importateurs de brut iranien.
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Car quel que soit ses justifications sur l'élimination de ce général iranien à l'aide d'un drone semble-t-il sans déclaration de guerre ouverte entre les USA et l'IRAN, bien que ce genre de déclaration n'a semble-t-il plus beaucoup de valeur ni d’importance à notre époque non moins meurtrière ou on se bat dans le monde !

Le président US bien sur peut avec sa puissance militaire écraser une mouche avec un marteau pilon mais ce ne sera pas facile, car il en entraînerait d’autres et ce sera fini la paix du monde déjà fragile !?

Mais semble-t-il n'avait-il pas dit qui retirerait ses soldats de ces régions moyen orientales, car ne voulant plus faire le gendarme du monde, car le peuple américain en a vraiment plus qu’assez d’envoyer ses fils et filles se faire tuer à l’étranger depuis la guerre du VIETNAM qui aurait du leur servir de signal d’alarme étant donné ce premier échec cuisant (et même les guerres de Corées ou ils sont toujours sur le pied de guerre depuis 1953 avec celle du nord et son dictateur qui continue à se moquer D.TRUMP !?)

Ceci étant avec l’Iran ce sera nettement plus périlleux, car les iraniens sont un peuple fier descendants des perses et d’un grand empire qui existait bien avant le tout jeune USA, par un empire PERSE fondé par DARIUS le grand au VIe siècle av. J.-C.,et donc les iraniens parle le persan et se défendront avec courage et énergie, car ils ont une armée qui sait se battre, elle l’a déjà prouvé lors de la guerre contre l’Irak de Sadam HUSSEN et ils ne sont pas sous-développés !

Sans compter qu’un conflit embraserait cette région déjà instable et déclencherait des alliés ou ennemis des deux protagonistes et notamment ISRAËL entraîné à faire la guerre pour se protéger depuis 1947 sans oublier les pays arabes sunnites pour se débarrasser de cet Iran chiite...

Jdeclef 08/01/2020 14h45

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