mercredi 22 janvier 2020

Il y a toujours eu deux FRANCE on le voit bien dans les résultats de nos élections nationales démocratiques enfin presque !


Coignard – La guerre des deux France

CHRONIQUE. La France des bons résultats économiques vantée par Emmanuel Macron entre en collision avec celle de la défiance absolue, jusqu'à la violence.

« Une gare, c'est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien, parce que c'est un lieu où on passe, un lieu que l'on partage. » Cette phrase d'Emmanuel Macron, prononcée quelques semaines après son entrée en fonction, a contribué à cristalliser les critiques radicales contre le président. Aujourd'hui, ceux qui réussissent et les autres ne se croisent plus. Ils ne se parlent plus. Ils se regardent en chiens de faïence. Quand ce n'est pas pire encore.
Mais qui sont « ces gens qui ne sont rien » ?
La journée du lundi 20 janvier illustre à elle seule cette incapacité des deux France à se parler, se comprendre et se respecter.
D'un côté, le président se déplace à Dunkerque pour visiter l'usine pharmaceutique d'AstraZeneca, qui va investir 500 millions de dollars en France. « Je veux bien qu'on vous farcisse la tête de mauvaises nouvelles, dit-il. On a l'impression que tout exploserait. Ce n'est pas vrai quand je regarde les chiffres du pays. » L'emploi, le pouvoir d'achat, entre autres, en témoignent, il est vrai. Puis le chef de l'État reçoit, pour la troisième année consécutive, 200 grands patrons étrangers à Versailles dans le cadre de l'opération Choose France. Une entreprise de séduction réussie, qui permet d'annoncer quelques bonnes nouvelles. Coca-Cola investit dans le pays 500 millions d'euros sur cinq ans. L'armateur italo-suisse MSC passe une commande de 2 milliards d'euros aux Chantiers de l'Atlantique… Rien d'étonnant si l'on se réfère à l'enquête annuelle sur l'attractivité menée par le cabinet Ernst & Young qui place la France au premier rang en Europe, avec 339 projets industriels engagés par des investisseurs étrangers en 2018.

Comportements pathologiques

D'un autre côté, une frange de la population refuse de croire que « ça va mieux » et nourrit une défiance pathologique à l'égard de l'exécutif et de ceux qui acceptent de dialoguer avec ses représentants. Des jusqu'au-boutistes du mouvement de contestation enragent de voir la grève s'effilocher. Pour la seconde fois en moins d'une semaine, la CFDT est victime d'une intrusion brutale, assortie d'une coupure de courant. « Ce matin, le siège confédéral de la CFDT a perdu l'électricité et c'est la collaboration de classe qui a été plongée dans l'obscurité », revendique la CGT Énergie Paris. « Berger négocie les couleurs et les formes de nos futures chaînes et celles de nos enfants », peut-on lire dans un communiqué plein de nuances. À l'échelon central, la CGT désavoue du bout des lèvres cette action illégale, mais une de ses responsables suggère d'aller plutôt couper le courant… à l'Élysée.
Sébastien Le Fol – « C'est la faute à Macron ! »
Cette personnalisation de la rancœur envers une seule personne, le président, prend des tours inquiétants. Des manifestants le poursuivent jusqu'au théâtre, vendredi soir, et tentent de pénétrer dans la salle. Des manifestants scandent « Louis XVI, Louis XVI, on l'a décapité ; Macron, Macron, on peut recommencer » et cela enchante certaines personnalités de La France insoumise. Jean-Luc Mélenchon y voit un signe de « l'enracinement de la Révolution de 1789 dans l'esprit du peuple français ». La raison, elle, semble avoir déserté !
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Les bobos nantis dont beaucoup sont au pouvoir et les autres encore majoritairement qui grossissent que le l’on baptise classe moyenne, sauf que l’on ne sait plus où débute celle-ci en les différenciant des vrais pauvres qui augmentent aussi !

Mais surtout, et çà c’est préoccupant c’est les français touchés par le mystique à tout va, que ce soit laïque ou infiltré depuis 30 ans par des religions venues d’ailleurs que l’on ne veut pas nommer, car ce n’est pas politiquement correct et que l’on tait surtout de la part de nos dirigeants et gouvernements de tous bords bien-pensant hypocrite ce qui en fait une catégorie de plus !

D’ailleurs ce sujet qui devient préoccupant n’est toujours pas réglé par nos dirigeants élus et notamment le président de la république dont on attend toujours la parole pour essayer d’apaiser en réglant cette différence qui pèse sur la paix de nos concitoyens de tous bords et qui les divisent de plus en plus !

Jdeclef 22/01/2020 10h08LP

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