Emmanuel
Macron raillé pour son accent anglais après son altercation à Jérusalem
L'opposition a qualifié
de « grotesque » et « pathétique » l'accroc entre le
président français et les services de police israéliens.
Mais, pour Jordan Bardella, le vice-président du Rassemblement national, la séquence est « grotesque » et « ça sent la mise en scène » : Emmanuel Macron « s'agite pour se faire remarquer à l'heure où il est attendu en France sur les terrains économiques et sociaux, et migratoire », a-t-il accusé sur Sud Radio. Il a aussi raillé l'« accent anglais très francisé » du chef de l'État « alors qu'on sait qu'il est parfaitement bilingue et qu'il ne manque pas une occasion de (le) rappeler ».
La députée LR Valérie Boyer a également accusé Emmanuel Macron de « tenter d'imiter Chirac », lui conseillant de se préoccuper plutôt du dossier brûlant des retraites et de « méditer le sondage Elabe qui dit que 61 % des Français estiment – malgré 45 jours de grève ! – que sa soi-disant réforme des retraites devrait être retirée ». « Pathétique imitation » de Jacques Chirac, a abondé, à gauche, la députée LFI Danièle Obono, en fustigeant dans un tweet un Emmanuel Macron « responsable de violences policières contre son peuple et dont la majorité a voté l'infâme résolution Maillard qui stigmatise la critique des politiques d'Israël ».
Singer Chirac
pour faire oublier qu'il mène la politique de Sarkozy…
Pour le patron
du PS Olivier Faure, sur CNews, la sortie du président est simplement « le
énième coup de com du président de la République ». « Singer
Chirac pour faire oublier qu'il mène la politique de Sarkozy… », a réagi
pour sa part Ian Brossat, porte-parole du PCF, sur Twitter.
À l'inverse, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France,
a jugé sur France 2 qu'Emmanuel Macron avait « eu raison »
de « rappeler l'évidence », se refusant à « critiquer une parole
qu('il) aura(it) pu prononcer ou qui est digne ». « Je n'aime pas ce
que vous avez fait devant moi », a crié Emmanuel Macron mercredi à un
homme semblant être un responsable du service de sécurité israélien alors que
le président français s'apprêtait à entrer dans la basilique Sainte-Anne,
territoire français à Jérusalem.En 1996, dans les mêmes lieux, Jacques Chirac s'était emporté contre des soldats israéliens qui l'encadraient de trop près en lançant son désormais célèbre « Do you want me to go back to my plane ? » (« Voulez-vous que je remonte à bord de mon avion ? »), avant d'exiger que les militaires sortent du domaine de Sainte-Anne.
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Sauf que là sa réaction était
justifiée comme celle du président CHIRAC car les services de sécurité
israéliens sont toujours très tendus quand un président étranger se promène
dans la vieille ville de JÉRUSALEM à cause des attentats et sont au plus près
de la personnalité qu'ils protègent et sont sur les dents par une protection
pressante !
Je suis allé moi-même dans la
vieille ville de Jérusalem et ait visitée cette église tous les français le
font et les forces de l'ordre notamment des militaires
sont bien présentes dans ces petites rues propices à agressions diverses et
pickpockets nombreux une touriste parmi nous s'est d'ailleurs fait volé son porte-monnaie
lors de cette visite en se promenant !
Je ne suis pas un fan de MACRON loin
de là, surtout en cette période, mais si l’opposition n’a que çà pour critiquer
le président, c’est du bas petit esprit mal placé !
Jdeclef 23/01/2020 13h25LP
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