mardi 28 janvier 2020

Le président parle en aparté pendant ses voyages sur ces sujets importants que les français subissent au quotidien !


Sébastien Le Fol – Communautarisme : Macron plane-t-il à dix mille ?

ÉDITO. À bord de son Airbus, Emmanuel Macron a une nouvelle fois fustigé l'islamisme et le séparatisme. Mais sa majorité le suivra-t-elle sur ces sujets ?

Quand Emmanuel Macron monte dans un avion, on peut désormais prévoir une traversée de turbulences... À l'instar du pape François, le président de la République a pris goût aux causeries en altitude. À bord de la salle de réunion de l'Airbus présidentiel, vêtu d'un sweat, un verre de whisky à la main, le stewart en chef de la France délivre ses bulles du moment. Se sent-il plus libre à 10 000 mètres d'altitude pour évoquer les sujets qui froissent sa majorité ? Sans tabou, un peu stratosphérique parfois (ses références aux concepts d'identité narrative et de « mêmeté » de son cher Paul Ricœur), il parle d'immigration, de communautarisme, d'islamisme.
Tels furent les thèmes de son entretien à Valeurs actuelles, à l'automne dernier, lors du vol Mayotte-Paris. Il récidive en ce début d'année, cette fois entre Jérusalem et Orly. La polémique sur la guerre d'Algérie, qu'il n'a d'ailleurs pas comparée à la Shoah, a quelque peu occulté le reste de ses propos aériens. Macron revient sur le « communautarisme » et le « séparatisme ». « J'ai une volonté de traiter le sujet, martèle-t-il, parce que je suis convaincu que si on ne le traite pas… […] Il faut essayer de dire sans diviser. Il faut accepter, en disant, de parfois bousculer. Mais il faut accepter qu'il y a, dans notre République aujourd'hui, ce que j'appellerais un séparatisme. » 
Sébastien Le Fol – Gilets jaunes : comme une envie de dictature

Deux visions difficilement conciliables au sein de la macronie

Remarques frappées au coin du bon sens, une nouvelle fois. On se demande néanmoins à qui elles s'adressent. Aux Français, qui le jugeraient flou sur ces questions sensibles ? Au très frileux groupe parlementaire LREM, pas vraiment sur sa ligne autour de ces questions-là ? En septembre 2019, au sol cette fois (à Paris), Macron avait secoué sa majorité : « Devons-nous être le parti bourgeois ou pas ? Les bourgeois ne croisent pas l'immigration. Ce sont les territoires les plus pauvres qui sont le réceptacle. Les classes populaires, elles, subissent le chômage, la pauvreté, mais elles subissent aussi ce sujet. » Quel a été l'effet concret de ce discours ? On le cherche encore. Aussitôt ouvert, le débat sur l'aide médicale d'État a été refermé. Une poignée de Marcheurs s'est fendue d'une tribune indignée. Une partie du gouvernement freinait des quatre fers.
La lutte contre le communautarisme et l'islamisme n'était pas la priorité du candidat Macron. Cela devient aujourd'hui un des sujets prioritaires du président sortant. Or, dans cette matière explosive, il n'a pas de doctrine. Au sein de la macronie existent deux visions difficilement conciliables. On l'a vu il y a quelques mois encore après l'attaque de la mosquée de Bayonne par un ancien militant du Front national. Tandis que le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner exprimait dans un tweet sa solidarité et son soutien à « la communauté musulmane », celui de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, évoquait dans un autre tweet « nos compatriotes musulmans ». Entre ces deux approches, il faudra bien trancher.
Le même Blanquer, lorsqu'il a déclaré que « le voile n'était pas souhaitable dans notre société », a été peu soutenu au gouvernement à l'exception de Gérald Darmanin, Bruno Le Maire et Marc Fesneau. Emmanuel Macron ne pourra longtemps se contenter d'envoyer des ballons d'essai. À un moment, même les idées les plus brillantes ont besoin de revenir sur terre.
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Mais pour le reste, il ne décide pas, après tout dans sa tour d’ivoire, il ne subit rien !?

Alors il attend, on ne sait pas trop quoi et ne fait rien son prédécesseur faisait pareil et ceux d’avant pas mieux, çà fait trente ans que ça dure ?!

Pourtant les tensions dans le pays ne s’améliorent pas et les violences gratuites qui vont avec et la crise des régimes des retraites et grèves diverses n’arrive même pas à cacher ces problèmes de religions ou communautaires sous-jacents qui s’amplifie au fil des années !
Le plus préoccupant semble-t-il, c’est que tous nos dirigeants passés ou présent bien pensant donneur de leçon hors pairs n’ont rien fait aussi ?!

Alors de quoi ont-ils peur en pratiquant ce politiquement correct hypocrite de bien pensant cela devient désespérant !

Jdeclef 28/01/2020 10h58

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