AstraZeneca :
Londres refuse de partager ses vaccins avec l’UE
Pour
Michael Gove, ministre de Boris Johnson, hors de question de livrer aux
Européens les vaccins des usines AstraZeneca situées en territoire britannique.
La situation se complique dans l'affaire AstraZeneca. Michael Gove,
ministre d'État britannique, a clairement fermé la porte à un partage avec
l'Union européenne des doses issues des deux usines situées au Royaume-Uni.
« Ce qui est essentiel, c'est que nous devons nous assurer que le
calendrier qui a été convenu et sur lequel notre programme de vaccination a été
basé et planifié aille de l'avant, a-t-il déclaré à la BBC Radio 4.
Les fournitures qui ont été planifiées, payées et prévues devraient
absolument se poursuivre. Il n'y aura pas d'interruption. » Selon
AstraZeneca, le gouvernement Johnson a signé, dès juin 2020, une clause de
priorité pour bénéficier de manière privilégiée du vaccin conçu par
l'université d'Oxford.
Problème :
l'UE a signé trois mois plus tard un contrat qui portait sur les mêmes usines,
en ignorant la préférence britannique. Pour appuyer ses dires, la Commission
souhaite publier ce contrat, mais doit obtenir l'accord de son partenaire en
raison d'une clause de confidentialité qui ne peut être levée qu'avec l'accord
des deux parties.
Une
inspection sur le site belge
Interrogée,
la Commission n'a pas souhaité entrer dans la polémique avec le gouvernement
britannique. Les autorités bruxelloises persistent à dire que le groupe
AstraZeneca doit remplir les obligations contenues dans son contrat
d'approvisionnement et que celui-ci comprend les deux usines situées au
Royaume-Uni. La réunion qui s'est tenue jeudi soir entre les dirigeants du
groupe pharmaceutiques et Stella Kyriakides, la commissaire à la Santé,
n'a pas abouti à grand-chose, même si la « tonalité » a été plus
« constructive ». « Nous regrettons l'absence de clarté sur le
calendrier et nous réclamons un plan clair de la part d'AstraZeneca pour une
livraison rapide des quantités de vaccins réservées au premier
trimestre, » a précisé la commissaire chypriote.
AstraZeneca : pour
l'UE, les Britanniques ne sont pas prioritaires
Les
autorités belges ont, de leur côté, lancé une inspection du site belge
d'AstraZeneca qui a été désigné comme défaillant par Pascal Soriot, le PDG du
groupe. Le groupe déplore que les sites européens de production soient moins
performants par rapport aux sites britanniques et annonce un retard de livraison
correspondant à 60 millions de doses en moins par rapport au programme
prévu (soit 75 % de pertes de rendement).
Des doutes
sur la pertinence du vaccin AstraZeneca chez les plus de 65 ans
Le vaccin
AstraZeneca devrait faire l'objet d'une homologation par l'Agence européenne du
médicament vendredi après-midi. Toutefois, des doutes ont été soulevés sur la
pertinence de ce vaccin auprès des plus de 65 ans. Si ces
doutes étaient avérés, l'enjeu autour des doses du vaccin AstraZeneca
retomberait en pression. La stratégie vaccinale est en effet tout entière bâtie
sur l'immunité des personnes les plus âgées, les plus sujettes à subir les
formes les plus graves de la maladie et donc à surmobiliser les hôpitaux.
Retard de vaccin : le
patron d'AstraZeneca se défend de favoriser les Britanniques
Enfin, la Commission va mettre en
place dans les jours qui viennent un mécanisme de surveillance des exportations
de vaccins produits dans le marché unique. « Il ne s'agit en aucun cas
d'empêcher les exportations, prévient-on à Bruxelles. Il s'agit d'un instrument
de transparence afin de savoir où sont produits les vaccins et à qui ils sont
livrés. » Michael Gove, de son côté, a tout de même fait un geste envers
l'Europe : « Je suis sûr que nous voulons tous faire tout notre
possible pour nous assurer que le plus grand nombre de personnes dans les pays
amis et voisins soient vaccinées et je pense que nous y parviendrons
au mieux par le dialogue, la coopération et l'amitié. » À ce stade,
une conversation amicale entre Ursula von der Leyen, la présidente de la
Commission, et Boris Johnson, le Premier ministre, paraît le seul moyen de
débloquer la situation. Mais rien n'a été confirmé en ce sens pour l'heure…
La
Commission maintient son objectif ambitieux visant à vacciner, d'ici fin mars,
80 % des personnels soignants et des personnes âgées de 80 ans, soit
64 millions de personnes en Europe. « Nos calculs reposaient sur deux
vaccins homologués, le Pfizer/BioNTech et le Moderna, et non sur le vaccin
AstraZeneca », explique-t-on à Bruxelles.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Il a négocié,
contraint et forcé à contre cœur ce Brexit que l'Angleterre a voulu après 3 ans
de tergiversations laborieuses pour essayer d'obtenir « le beurre et
l'argent du beurre » comme lors de l'entrée des britanniques dans
l'Union Européenne le 1er janvier 1973 qui avait obtenu de nombreux avantages
et dérogations sur les règlements de celle-ci, incombant aux autres membres !
Peut-être
une petite revanche mesquine !?
Il
marque de ce fait son indépendance, bien britannique issue de cette nostalgie
de leur grand empire colonial Commonwealth au sommet de sa puissance au IXX eme
siècle, du temps de leur grande reine Victoria et leur royauté qui s’essouffle
et a vieilli, qui font la notoriété de ce pays, qui se désagrège petit à petit par
certaines régions de leurs iles qui voulaient rester dans l’Union Européenne comme
d’autres pays d’ailleurs, car cet épi phénomène indépendantiste fait école,
dans d’autres pays pourtant déjà dans l’union !?
Toutefois
l’Angleterre pour en revenir à ce nouveau virus Covid variant souche appelée
anglaise aurait fait déjà 100000 morts au royaume encore uni, alors il préfère
le garder pour eux ce vaccin en priorité, car pas tenu de le partager avec
cette Europe qu’ils ont quitté !?
Jdeclef 29/01/2021 11h08LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire