mardi 26 janvier 2021

Notre président pseudo monarque n'aime pas qu'on lui force la main sur cette décision à prendre sur un éventuel confinement !?

 

Reconfiner ou pas : pour Emmanuel Macron, il est urgent d’attendre !

Rien n’est encore décidé sur un éventuel confinement, insiste l’Élysée. Le chef de l’État, qui déteste être mis sous pression, veut prendre son temps.

S'il est une chose qu'Emmanuel Macron déteste par-dessus tout, c'est qu'on lui torde le bras. Surtout si cette amicale pression vient de sa propre famille politique, voire pire, de son gouvernement. C'est dire si les fuites dans la presse évoquant ce week-end un « reconfinement imminent » et l'intervention dimanche soir sur BFM TV du président du conseil scientifique Jean-François Delfraissy plaidant en ce sens l'ont courroucé. Car rien n'est acté à ce stade, répète l'Élysée, qui a démenti toute prise de parole officielle du président dans les tout prochains jours.

Tout est parti d'une réunion vendredi des « chefs de pôle » de Matignon, comme on surnomme dans le jargon gouvernemental les responsables du cabinet du Premier ministre, durant laquelle l'hypothèse d'un reconfinement aurait été évoquée, ce qui a donné lieu à des indiscrétions.

Or, ce n'est que cette semaine que seront connues les données sur lesquelles le président entend fonder sa décision de remettre ou non la France sous cloche. Il faut quinze jours pour mesurer les effets du couvre-feu avancé à 18 heures et décrété le 16 janvier sur l'ensemble du territoire, ce qui amène à la fin de la semaine. « À ce stade, le couvre-feu décidé dans quinze départements le 2 janvier a permis une baisse de 10 à 15 % du taux d'incidence. La question est : est-ce que le couvre-feu décidé depuis au niveau national aura un effet suffisant, surtout si le variant britannique progresse ? » résume un conseiller de l'exécutif.

Covid-19 : un troisième confinement inéluctable ?

Avec un « plateau haut » de contaminations, déjà lourd pour le système hospitalier, la France ne peut se permettre une nouvelle progression du nombre de cas, qui plus est exponentielle. Les variants du Covid-19, qu'il s'agisse de la souche britannique, potentiellement beaucoup plus contagieuse, et celle redoutée dite sud-africaine, sont l'autre donnée sur laquelle Macron veut se baser. Une enquête « flash » doit être livrée cette semaine à l'exécutif. Au sommet de l'État, on a accueilli comme une « très bonne nouvelle » l'assurance donnée par le laboratoire Moderna de l'efficacité de son vaccin sur ces deux variants. Sauf brutale aggravation, le conseil de défense programmé ce mercredi à l'Élysée ne devrait donc pas être décisionnaire. « Il faut qu'on reste agiles. S'il faut convoquer un conseil de défense exceptionnel plus tard, on le fera », temporise l'entourage d'Emmanuel Macron. Par exemple, le week-end prochain. Toutes les options sont sur la table : statu quo, confinement « light » comme à l'automne ou confinement strict avec fermeture des écoles. Une dernière piste qui constitue toutefois la ligne rouge d'Emmanuel Macron.

Covid : la stratégie vaccinale de l'UE compromise

Violences intrafamiliales

Car le principe de précaution n'est pas son unique boussole. Une autre donnée complexifie sa prise de décision : les sondages confidentiels du gouvernement feraient état d'une nette baisse de l'adhésion des Français aux mesures de restriction des libertés. Elle serait désormais nettement minoritaire.

« Il ne faudrait pas qu'on passe du confinement heureux du printemps, au confinement contraint de l'automne, à un confinement de révolte », s'inquiète une source gouvernementale, marquée par les heurts avec la police et les pillages qui ont lieu aux Pays-Bas lors de manifestations anti-couvre-feu. Des violences qui ne sont pas de nature à rassurer un exécutif français toujours étonné du stoïcisme de sa population face aux restrictions. « Qui aurait dit que les Français, dont certains défilaient tous les samedis avec leurs Gilets jaunes sur les ronds-points, se laisseraient enfermer si facilement ? » s'étonnait il y a quelques mois un haut conseiller de l'Élysée.

Les gens n’en peuvent plus…Un conseiller de l’exécutif

Au sein du gouvernement, la santé psychologique des Français, qu'il s'agisse des étudiants privés de cours en présentiel ou des parents inquiets de devoir à nouveau garder leurs enfants à domicile, est un sujet majeur de préoccupation. « Le président est hyperpréoccupé par la question des jeunes, c'est pour ça qu'il a tenu à aller à Saclay parler aux étudiants », insiste un ministre. La crainte d'une nouvelle recrudescence des violences faites aux femmes et aux enfants est un autre sujet qui le taraude. La ministre déléguée à l'Intérieur Marlène Schiappa, qui échange quotidiennement sur la question avec le secrétaire d'État à la Protection de l'enfance Adrien Taquet, fait état d'une hausse de 60 % des signalements pour violences intrafamiliales lors du confinement de novembre, contre une hausse de 40 % de ces signalements lors du confinement du printemps. « On n'en parle pas publiquement, mais on a des remontées sur des cas de bébés secoués qui explosent », souffle un macroniste. « Tout ça ne plaide pas pour des mesures hyperstrictes. Les gens n'en peuvent plus… », conclut un conseiller de l'exécutif. Pas question de briser le moral du pays et partant, son économie. « Même pendant l'Occupation, on pouvait aller écouter Maurice Chevalier ou Danielle Darrieux ! » soupire un fidèle du président, alors que les lieux de culture et de loisirs demeurent fermés.

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La décision de reconfiner ou pas, en clair, sera aussi politique que sanitaire. Reste que, de l'aveu de multiples sources, un reconfinement à court terme semble inéluctable, qu'il soit décidé cette semaine ou les suivantes. La campagne de vaccination ne permet pas à ce stade, tant s'en faut, d'endiguer ou même de freiner l'épidémie. La France est en outre sous la pression de ses voisins européens.

« On ne s'en sort pas si mal, mais on est à la merci d'un reconfinement : tout le monde ferme autour de nous », constate un proche de Macron. Sans compter les scientifiques qui se relaient sur les plateaux télévisés pour le presser d'anticiper une flambée irrépressible de l'épidémie en prenant des mesures sans attendre. « Vous ne mesurez pas le poids de cette pression médiatique sur la prise de décision », soupire un conseiller. « On ne veut pas de scénario à l'anglaise », achève un autre. Tempête sous un crâne…

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Car cela le vexe peut-être de par son égo, défaut de tous nos présidents passés et présents !

Mais pour qui se prend-il ce Mr petit bourgeois qui n’anticipe rien et passe son temps à tergiverser, il n’est ni médecin ni scientifique pour décider du risque pour la santé des français que ce qu’eux d’ailleurs aussi ont beaucoup de mal à faire car étant dépassés par l’ampleur de cette pandémie hors norme !?

Voila ce que donne trop de pouvoir à un seul homme de par notre constitution de cette Veme république, qu’il faut revoir ou changer enfin, car obsolète et ne correspondant plus à ce qu’attendent les français !

Gouverner c’est prévoir, lui il ne fait rien, d’utile, même plus de discours dont on a eu une indigestion depuis le début de cette crise sanitaire !

Car on peut excuser certaines erreurs dans des situations inhabituelles hors normes, mais pas la pleutrerie et l’inaction !

Qu’il passe la main comme son prédécesseur, tant pis, si nous avons élus des présidents médiocres, c’est de notre faute et aussi un manque de chance de ne plus avoir de grands chefs d’états, le moule doit être cassé et ont s’est trop endormi sur nos lauriers en France qui régresse depuis des décennies !

Jdeclef 26/01/2021 10h22


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