Reconfiner
ou pas : pour Emmanuel Macron, il est urgent d’attendre !
Rien n’est
encore décidé sur un éventuel confinement, insiste l’Élysée. Le chef de l’État,
qui déteste être mis sous pression, veut prendre son temps.
S'il
est une chose qu'Emmanuel Macron déteste par-dessus tout, c'est qu'on lui torde
le bras. Surtout si cette amicale pression vient de sa propre famille
politique, voire pire, de son gouvernement. C'est dire si les fuites dans
la presse évoquant ce week-end un « reconfinement imminent » et
l'intervention dimanche soir sur BFM TV du président du conseil scientifique
Jean-François Delfraissy plaidant en ce sens l'ont courroucé. Car rien n'est
acté à ce stade, répète l'Élysée, qui a démenti toute prise de parole
officielle du président dans les tout prochains jours.
Tout est parti d'une réunion vendredi des « chefs de
pôle » de Matignon, comme on surnomme dans le jargon gouvernemental les
responsables du cabinet du Premier ministre, durant laquelle l'hypothèse d'un
reconfinement aurait été évoquée, ce qui a donné lieu à des indiscrétions.
Or, ce n'est que cette semaine que seront connues les données sur
lesquelles le président entend fonder sa décision de remettre ou non la France
sous cloche. Il faut quinze jours pour mesurer les effets du couvre-feu avancé
à 18 heures et décrété le 16 janvier sur l'ensemble du territoire, ce
qui amène à la fin de la semaine. « À ce stade, le couvre-feu décidé dans
quinze départements le 2 janvier a permis une baisse de 10 à
15 % du taux d'incidence. La question est : est-ce que le couvre-feu
décidé depuis au niveau national aura un effet suffisant, surtout si le variant
britannique progresse ? » résume un conseiller de l'exécutif.
Covid-19 :
un troisième confinement inéluctable ?
Avec un « plateau haut » de
contaminations, déjà lourd pour le système hospitalier, la France ne peut
se permettre une nouvelle progression du nombre de cas, qui plus est
exponentielle. Les variants du Covid-19, qu'il s'agisse de la souche
britannique, potentiellement beaucoup plus contagieuse, et celle redoutée dite
sud-africaine, sont l'autre donnée sur laquelle Macron veut se baser. Une
enquête « flash » doit être livrée cette semaine à l'exécutif.
Au sommet de l'État, on a accueilli comme une « très bonne
nouvelle » l'assurance donnée par le laboratoire Moderna de l'efficacité
de son vaccin sur ces deux variants. Sauf brutale aggravation, le conseil de
défense programmé ce mercredi à l'Élysée ne devrait donc pas être
décisionnaire. « Il faut qu'on reste agiles. S'il faut convoquer un
conseil de défense exceptionnel plus tard, on le fera », temporise
l'entourage d'Emmanuel Macron. Par exemple, le week-end prochain. Toutes les
options sont sur la table : statu quo, confinement « light »
comme à l'automne ou confinement strict avec fermeture des écoles. Une
dernière piste qui constitue toutefois la ligne rouge
d'Emmanuel Macron.
Covid :
la stratégie vaccinale de l'UE compromise
Violences intrafamiliales
Car le principe de précaution n'est pas son unique boussole. Une
autre donnée complexifie sa prise de décision : les sondages confidentiels
du gouvernement feraient état d'une nette baisse de l'adhésion des Français aux
mesures de restriction des libertés. Elle serait désormais nettement
minoritaire.
« Il ne faudrait pas qu'on passe du confinement
heureux du printemps, au confinement contraint de l'automne, à un
confinement de révolte », s'inquiète une source gouvernementale, marquée
par les heurts avec la police et les pillages qui ont lieu aux Pays-Bas
lors de manifestations anti-couvre-feu. Des violences qui ne sont pas de nature
à rassurer un exécutif français toujours étonné du stoïcisme de sa population
face aux restrictions. « Qui aurait dit que les Français, dont certains
défilaient tous les samedis avec leurs Gilets jaunes sur les ronds-points, se
laisseraient enfermer si facilement ? » s'étonnait il y a
quelques mois un haut conseiller de l'Élysée.
Les gens n’en peuvent plus…Un
conseiller de l’exécutif
Au sein du gouvernement, la santé psychologique des Français,
qu'il s'agisse des étudiants privés de cours en présentiel ou des parents
inquiets de devoir à nouveau garder leurs enfants à domicile, est un sujet
majeur de préoccupation. « Le président est hyperpréoccupé par la question
des jeunes, c'est pour ça qu'il a tenu à aller à Saclay parler aux étudiants »,
insiste un ministre. La crainte d'une nouvelle recrudescence des violences
faites aux femmes et aux enfants est un autre sujet qui le taraude. La ministre
déléguée à l'Intérieur Marlène Schiappa, qui échange quotidiennement sur la
question avec le secrétaire d'État à la Protection de l'enfance Adrien Taquet,
fait état d'une hausse de 60 % des signalements pour violences
intrafamiliales lors du confinement de novembre, contre une hausse de 40 %
de ces signalements lors du confinement du printemps. « On n'en parle
pas publiquement, mais on a des remontées sur des cas de bébés secoués
qui explosent », souffle un macroniste. « Tout ça ne plaide pas pour
des mesures hyperstrictes. Les gens n'en peuvent plus… », conclut un
conseiller de l'exécutif. Pas question de briser le moral du pays
et partant, son économie. « Même pendant l'Occupation, on pouvait
aller écouter Maurice Chevalier ou Danielle Darrieux ! » soupire
un fidèle du président, alors que les lieux de culture et de loisirs demeurent
fermés.
Lettre
ouverte à Madame Roselyne Bachelot, ministre de la Culture
La décision de reconfiner ou pas, en clair,
sera aussi politique que sanitaire. Reste que, de l'aveu de multiples sources,
un reconfinement à court terme semble inéluctable, qu'il soit décidé cette
semaine ou les suivantes. La campagne de vaccination ne permet pas à ce
stade, tant s'en faut, d'endiguer ou même de freiner l'épidémie. La France
est en outre sous la pression de ses voisins européens.
« On ne s'en sort pas si mal, mais on est à la merci d'un
reconfinement : tout le monde ferme autour de nous », constate un
proche de Macron. Sans compter les scientifiques qui se relaient sur les
plateaux télévisés pour le presser d'anticiper une flambée irrépressible de
l'épidémie en prenant des mesures sans attendre. « Vous ne mesurez pas le
poids de cette pression médiatique sur la prise de décision », soupire un
conseiller. « On ne veut pas de scénario à l'anglaise », achève un
autre. Tempête sous un crâne…
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Car cela le vexe peut-être de par son égo, défaut de
tous nos présidents passés et présents !
Mais pour qui se prend-il ce Mr petit bourgeois qui n’anticipe
rien et passe son temps à tergiverser, il n’est ni médecin ni scientifique pour
décider du risque pour la santé des français que ce qu’eux d’ailleurs aussi ont
beaucoup de mal à faire car étant dépassés par l’ampleur de cette pandémie hors
norme !?
Voila ce que donne trop de pouvoir à un seul homme de
par notre constitution de cette Veme république, qu’il faut revoir ou changer
enfin, car obsolète et ne correspondant plus à ce qu’attendent les français !
Gouverner c’est prévoir, lui il ne fait rien, d’utile,
même plus de discours dont on a eu une indigestion depuis le début de cette
crise sanitaire !
Car on peut excuser certaines erreurs dans des
situations inhabituelles hors normes, mais pas la pleutrerie et l’inaction !
Qu’il passe la main comme son prédécesseur, tant pis,
si nous avons élus des présidents médiocres, c’est de notre faute et aussi un
manque de chance de ne plus avoir de grands chefs d’états, le moule doit être
cassé et ont s’est trop endormi sur nos lauriers en France qui régresse depuis
des décennies !
Jdeclef 26/01/2021 10h22
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