mardi 5 janvier 2021

La dégradation de l'état régalien qui s'est laissé dépasser et qui commence à se méfier d'une anarchie rampante (et qui se rebiffe !)

 

L'élargissement des fichiers de renseignement validé par le Conseil d'État

La plus haute juridiction administrative a rejeté, lundi, les requêtes de syndicats qui dénonçaient la « dangerosité » de ces fichiers.

Les policiers et gendarmes pourront ficher les opinions politiques, appartenances syndicales et données de santé au nom de la sûreté de l'État, a confirmé le Conseil d'État, lundi 4 janvier, rejetant les requêtes de syndicats qui dénonçaient la « dangerosité » de ces fichiers. La plus haute juridiction administrative a considéré que les trois décrets contestés, qui élargissent les possibilités de fichage, ne portaient pas une atteinte disproportionnée à la liberté d'opinion, de conscience et de religion ou à la liberté syndicale.

Le Conseil d'État avait été saisi en référé (procédure d'urgence) par plusieurs centrales syndicales dont la CGT, FO ou la FSU, mais aussi le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France (SM et SAF, classés à gauche), qui dénonçaient le « spectre du Big Brother en 2021 ».

Les « personnes morales » sont également visées

Les décrets, publiés le 4 décembre après un avis favorable du Conseil d'État, autorisent policiers et gendarmes à faire mention des « opinions politiques », des « convictions philosophiques et religieuses », et de « l'appartenance syndicale » de leurs cibles, alors que les précédents textes se limitaient à recenser des « activités ». Identifiants, photos et commentaires postés sur les réseaux sociaux y seront aussi listés, tout comme les troubles psychologiques et psychiatriques « révélant une dangerosité particulière ». Outre les personnes physiques, les « personnes morales », telles que les associations, sont également visées.

Radicalisation dans l'État, le rapport qui fait peur

Dans le détail, les décrets portent sur trois fichiers : le Pasp (prévention des atteintes à la sécurité publique) de la police ; le Gipasp (gestion de l'information et prévention des atteintes à la sécurité publique) des gendarmes et l'EASP (enquêtes administratives liées à la sécurité publique), utilisé avant le recrutement de fonctionnaires sur des postes sensibles. Début novembre, 60 686 personnes étaient inscrites au Pasp, 67 000 au Gipasp et 221 711 à l'EASP, selon le ministère de l'Intérieur.

Le tollé du fichier « Edvige »

Auparavant limités aux hooligans et aux manifestants violents, ces fichiers recenseront désormais aussi les données des personnes soupçonnées d'activités terroristes ou susceptibles « de porter atteinte à l'intégrité du territoire ou des institutions de la République », une notion « floue » selon ses détracteurs. Face à l'émoi à gauche et parmi les défenseurs des libertés, le ministre de l'Intérieur a à plusieurs reprises réfuté toute volonté de « créer un délit d'opinion » ou une surveillance de masse.

L'attaque des décrets devant le Conseil d'État est intervenue dans un contexte d'accusations répétées de dérive autoritaire du gouvernement – notamment avec les restrictions imposées dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire et la proposition de loi Sécurité globale. En 2008, le fameux fichier baptisé « Edvige », qui prévoyait notamment de recenser des personnes exerçant ou ayant exercé un mandat politique, syndical ou économique, avait suscité un tel tollé qu'il avait été retiré.

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Pour une fois, ces conseillers de vieux sages ont eu peut-être peur de ce désordre à tout va qui s'installe partout dans notre société française qui a changé depuis plus de trente ans en dérapant trop souvent par trop de libertés mal encadrées sans garde-fous?

Le laisser aller à vau l’eau de notre société française et de certains fauteurs de troubles trop nombreux à fait peut-être déborder le trop plein du vase des manifestations à tout va ingérables !

Les anciens comme moi qui ont connus le général «de Gaulle » et ses gouvernements et ministères de l’intérieur avec ses ministres, ainsi que le ministère de l’information qui muselait la liberté d’expression ne seront pas si étonné, ce n’est qu’une marche de plus, vers le retour à un état policier qui ne veut pas dire son nom ou une démocrature a terme de cette V eme république qui a donné trop de pouvoir à un seul homme le président qui se prend pour un pseudo monarque de l’ancien régime, en fait un retour de l’histoire que nous avions connu sous l’empire français napoléonien dont certains présidents passé se prennent pour tels !

En fait depuis l’après Mitterrand qui avait succédé à 25 ans de droite gaulliste bien qu’utilisant les mêmes travers en matière de fichiers ou écoutes téléphoniques !

Les démocraties s’érodent dans le monde, la nôtre aussi en France, car les brassages de populations à cultures et religions différentes se sont mélangés et donc changent celles-ci !

Car quand le peuple tire trop sur la ficelle, elle se rompt et les bourgeois se protègent !

Jdeclef 05/01/2020 16h29LP


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