jeudi 28 janvier 2021

De toute façon qu'E.MACRON décide de confiner le pays aujourd'hui ou plus tard, cela lui sera rapproché !

 

Cotta – Confinement : le choix cornélien de Macron

CHRONIQUE. Reconfiner ou pas ? D’une manière stricte ? L’exécutif est tiraillé alors que le variant du virus se déploie. Et les oppositions guettent…

 

Rarement décision sanitaire aura été plus politique. Le diagnostic des spécialistes est sans appel, ou à peu près : face à ces satanés variants, venus de tous les coins de la terre, dont le plus proche est à 650 kilomètres de nous, un troisième confinement s'impose. Comme en Angleterre, comme en Autriche, comme au Portugal, comme en Israël. Au moment où le bout du tunnel était là, patatras, le Covid change. Le virus aurait pu faiblir, comme cela arrive, heureusement, dans l'histoire des épidémies mondiales. Il est devenu au contraire plus contagieux, et, peut-être, plus létal. Et il pénètre, chaque jour davantage, en France.

Le couvre-feu, à 20 heures, avancé au bout de quelques semaines à 18 heures, aurait peut-être suffi pour bloquer les contagions : il a bien son effet sur les départements où il a été appliqué en premier. Mais l'invasion des variants a changé la donne : il ne permettra pas de réduire la montée des contaminations. Axel Kahn l'a dit sans précautions la semaine dernière : un mutant plus agressif finit toujours par dominer le virus initial. Les courbes prévisionnelles sont claires : si le variant était aujourd'hui aussi présent en France qu'il l'est en Angleterre, elles marqueraient une montée des contaminations, donc des hospitalisations, presque verticale.

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La décision revient au politique

Il y a bien, heureusement, le vaccin. Ah comme on l'attendait, et comme la science a été rapide ! Et comme on s'en est réjoui, dès qu'on a su, fin 2020, que plusieurs vaccins avaient été découverts, et qu'ils étaient tous prêts à faire leur office Mais leur fabrication, leur mise en service, leur distribution prennent du temps. Les uns après les autres, les laboratoires annoncent leur retard, dont on espère qu'il n'est pas motivé par une volonté de faire monter les prix. Quant au rythme des vaccinations, il a été insuffisant en France au début. Mais il était précisément en train d'accélérer. Pas assez si le mutant anglais se met de la partie. Le grand espoir, la lumière dans le brouillard, faiblit. Voilà pour ce qui est unanimement – on l'entend plusieurs fois par jour – formulé par des centaines d'experts, en boucle sur les chaînes info, le diagnostic, à la fois limpide et sombre, médical : il faut reconfiner.

La décision comme toujours appartient au politique. C'est-à-dire, on le sait, en dernier ressort au chef de l'État. Et celui-ci, comme son Premier ministre, est confronté à d'autres exigences que purement sanitaires : il sait, comment ne le saurait-il pas, la lassitude des Français, le malaise des jeunes, les angoisses des vieux, il connaît la situation des entreprises, pèse le gouffre dans lequel tombent les restaurateurs et les comédiens, les boîtes de nuit et les universités, les stations de ski et les magasins de vêtements. Un confinement ? C'est bien facile à dire. Mais à mettre à exécution ? Il y a d'abord, certes, la situation économique, dont une nouvelle décision drastique peut faire tomber dans le précipice. Et puis il y a les Français, plutôt obéissants jusqu'ici qui, d'un coup, peuvent craquer. Le couvre-feu, ils l'avaient accepté comme un moindre mal. Leur dire aujourd'hui, un an après le commencement du cauchemar, que tout est à recommencer, mettre fin à leurs espoirs de sortie de crise, jusqu'où le supporteraient-ils ? Cela s'appelle, d'un mot barbare, l'acceptabilité des mesures prises. Et cette acceptabilité, elle est en chute presque libre dans les enquêtes d'opinion que multiplie l'exécutif en ce moment. Plus de la moitié des Français aujourd'hui se déclare hostile à un nouveau confinement.

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Ce conflit entre le sanitaire et le politique, chacun le perçoit. Il accroît l'angoisse générale dans un monde, dans un pays, où depuis un an tous les projets des uns et des autres, projets de vacances ou d'investissement, de développement ou de changement, s'effondrent les uns après les autres.

Alliance

Emmanuel Macron a le choix entre deux stratégies, également dangereuses. Confiner trop tôt, presque à froid, alors que les indicateurs, qui passent au rouge lentement, ne sont pas encore catastrophiques. Confiner trop tard, et s'exposer à se voir reprocher les morts qui viendront. Cela vaut bien, on s'en doute, un temps de réflexion. Mais ce temps, il ne l'a pas pour longtemps. Et même, il ne l'a plus.

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Le pire est sans doute que l'opposition, celle de Jean-Luc Mélenchon, celle de Marine Le Pen, dans une alliance dangereuse du brun et du rouge, exploite à fond ce qu'elle condamne comme une indécision, une incapacité de choisir, un flottement de l'action présidentielle. Il n'est pas certain que cela les serve, d'ailleurs, car les Français, dans leur bon sens et leur mauvaise humeur, n'ont pas envie de participer à des querelles politiques, au moment où ils ont conscience de jouer leur peau, dans le vrai sens de l'expression pour les plus âgés d'entre eux, et parce que la vie est bien difficile, presque inhumaine, pour les plus jeunes.

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Il continue à faire de la mauvaise politique, on se demande pourquoi il fait ces réunions fumeuses de conseils de défense avec autour de la table divers interlocuteurs émérites scientifiques ou autres politiques!

Ce panel de personnages qui n'ont qu'à voter entre eux, les pours ou contre le confinement avec les modalités à mettre en place !

Le président pseudo monarque à la vue du résultat de leur vote, n'a plus qu'à décider bien qu'il est loin d'avoir la science infuse, ce que l’on savait déjà, mais qu'il prenne sa décision !?

Il pourra toujours dire que cela a été décidé en commun par les membres présents à ce conseil, pour justifier son indécision qu'il traîne et sa pleutrerie du fait qu’il craint la réaction des français !

S’il a peur de çà, il a été élu pour cela, le bon et le mauvais de la fonction, alors qu’il assume, car cela suffit les tergiversations ou alors qu’il jette l’éponge comme son prédécesseur, pour l’instant des français continuent à mourir et glissent dans la misère par souvent une inaction gouvernementale ou une administration kafkaïenne !

Car il ne risque rien en fait...Il est bien protégé de par sa fonction !

Il a perdu tout bon sens, car il ne fait que de la basse la politique politicienne !

Jdeclef 28/01/2021 11h41


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