jeudi 28 janvier 2021

Désolé de faire partie des râleurs, mais avec les informations imprécises :

 

Vaccinations en France : la course contre la montre continue

INFOGRAPHIE. Alors qu’un troisième confinement se profile et que la vaccination accélère, notre pays n’est que 33e en nombre de vaccinés par habitant.

 

L'exécutif avait promis une accélération dans le rythme des vaccinations. A-t-il tenu ses engagements ? Sur les dernières 24 heures, un peu plus de 90 000 personnes ont reçu une première dose, ce qui porte le nombre de personnes vaccinées à 1,18 million, au 27 janvier, comme on peut le voir dans la carte ci-dessous que nous actualisons en permanence. Une belle accélération donc, mais pas suffisante pour rassurer alors que les variants du coronavirus, britannique d'abord, mais aussi sud-africain, ou encore brésilien, apparaissent plus conquérants que jamais. La proportion du variant britannique, qui concernait mi-janvier près de 1 % des personnes testées positives au coronavirus « se rapproche des 4 % » a ainsi expliqué le directeur de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) Martin Hirsch le 20 janvier sur France Info.

Comme on peut le voir dans la carte ci-dessous, en valeur absolue, la France se rapproche de l'Espagne (1,29 million de personnes ayant reçu au moins une des deux doses nécessaires), l'Italie (1,53 million), l'Allemagne (1,92 million), l'Inde (2,03 millions), mais est encore loin derrière Israël (4,15 millions), ou encore le Royaume-Uni (7,33 millions). Israël a aussi un rythme de vaccination plus poussé, autour de 150 000 injections par jour.

Variants du Sars-CoV-2 : la génomique à notre secours

Cependant, il est de plus en plus pertinent de rapporter ces chiffres à l'importance de la population. Ainsi, en données relatives, c'est-à-dire si on s'intéresse aux doses administrées pour 100 personnes, Israël arrive en tête, avec plus de 47 habitants ayant déjà reçu une dose, suivi des Émirats arabes unis (27 habitants / 100) et des Seychelles (20 habitants / 100). Sur ce critère, la France n'arrive qu'en 33e position, avec moins de deux personnes sur 100 qui ont eu droit à la première injection.

Course-poursuite

Attention, cependant, à ne pas tomber dans le mirage de la solution miracle. Le vaccin pose encore de nombreuses questions, comme l'expliquait au Point début décembre le professeur Bernard Bégaud, un expert de la pharmacovigilance. On ne sait pas combien de temps il protège la personne à qui on l'a inoculé, ni surtout, à quel point il empêche la transmission du virus. Dans cette course-poursuite, le séquençage du génome peut s'avérer être d'un précieux secours. Mais tout de même, alors que la quasi-totalité des pays de l'Union européenne (à l'exception notable des Pays-Bas) ont commencé leur campagne le même jour, pourquoi une telle différence dans le déploiement ?

Vaccin anti-Covid : « C'est un pari, il ne va pas falloir faire d'erreur »

La France a-t-elle adopté la stratégie la plus efficace ? « Comparons ce qui est comparable : la France n'a pas adopté la même stratégie que ses voisins européens, qui ont, dans un premier temps, choisi de vacciner les professionnels de santé. La stratégie française consiste à vacciner en priorité les personnes âgées qui sont les plus à risque : je rappelle que les personnes âgées de plus de 80 ans ont 8 % de risque de décéder lorsqu'elles contractent l'infection », expliquait le 30 décembre au Point le cabinet d'Alain Fischer, le professeur d'immunologie pédiatrique nommé début décembre pour coordonner la stratégie vaccinale de l'État contre la pandémie de Covid-19. Certes, depuis, la France a « élargi » le profil des personnes qui peuvent se faire vacciner.

Vaccination anti-Covid : « Il faut élargir dès maintenant le profil des personnes concernées »

Une vaccination « massue »

On peut se demander par contre si elle n'aurait pas pu aller un peu plus vite. Mais là encore, ça ne signifie pas forcément la fin des ennuis. C'est ce que vit en ce moment Israël qui a commencé sa campagne de vaccination sur les chapeaux de roues, mais continue d'affronter de plein fouet la montée exponentielle des nouveaux variants du virus. Car, comme l'explique la chercheuse Els Torreele, « la vaccination doit s'accompagner de la disparition du virus, et ne doit pas en être un substitut. Un bon plan vaccinal n'aura que peu d'impact pour un pays si ce dernier devient un creuset pour les variants résistants ». 

Comme l'explique la virologue Mylène Ogliastro, « il est peu probable que ce variant échappe totalement aux vaccins, au moins à court terme ». En revanche, explique-t-elle, s'il n'y a pas assez de personnes vaccinées, et vite, les choses pourraient très mal tourner. « Si on met trois ans à vacciner tout le monde, c'est le pire des scénarios. On va laisser circuler le virus et augmenter la pression de sélection, donc la probabilité d'émergence de nouveaux variants. Pour l'éviter, il faudrait une vaccination massue. »

Un avis que partage le chercheur Étienne Decroly : « On est stratégiquement très mauvais, il est temps qu'on accélère la vaccination. Nous avons plusieurs semaines de retard. Avec un virus qui est plus transmissible, il faut éteindre le feu, et vite. La situation va être très compliquée avec une potentielle troisième vague, la pire qu'on n'ait jamais vue. » Des points de vue qui rejoignent celui de l'Académie de médecine, qui, dès le 31 décembre, expliquait que la France devait accélérer.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Du gouvernement et de nos dirigeants, souvent donneur de leçons !

Et d'un président qui n'arrive pas à prendre des décisions sur le ou les confinements totaux ou partiels et ce même, s'il a le droit de ne pas tout savoir n'étant ni scientifique ou médecin, car ne rien faire est la pire des attitudes de la part d'un chef d'état !

Car on peut excuser ses erreurs bien qu'entouré soi-disant de spécialistes peut être trop, mais surtout de politiciens inutiles qui n'en savent pas plus que lui !

La vaccination en France avance à la vitesse d'un escargot, même pas d'une tortue, loin du lièvre de LA FONTAINE....

Et le tri des âges pour les français pouvant être vaccinés est une ineptie car dans les EPADH prioritaires 50 % des résidents n'ont pas voulu l'être et tout dernièrement un EPADH de province vient de subir 70 contaminations de ses résidents être positifs au virus sans compter le personnel de l’établissement !

Car ces lieux regroupant des personnes âgées en fin de vie sont déjà à risque !

Mais moi par exemple qui suis âgé de 73 ans confiné, depuis mars 2020 dans ma chambre ou j’y prend seul mes repas dans mon appartement avec pourtant des facteurs à risque, ne peut l’être, car n’entrant pas exactement dans les cases de ceux prioritaires, de toute façon le centre de vaccination dans ma commune n’a déjà plus de doses, alors j’attends stoïque, le jour où je serais rattrapé par cette saloperie, mais j’ai plus de chance de me protéger chez moi, que ceux en EPADH en fait !?

On est dans un pays libre, mais tous ces habitants ne sont pas traités à égalité ce n’est pas une nouveauté !

Jdeclef 28/01/2021 15h13

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire