Vaccinations
en France : la course contre la montre continue
INFOGRAPHIE.
Alors qu’un troisième confinement se profile et que la vaccination accélère,
notre pays n’est que 33e en nombre de vaccinés par habitant.
L'exécutif avait promis une accélération dans le rythme des
vaccinations. A-t-il tenu ses engagements ? Sur les dernières
24 heures, un peu plus de 90 000 personnes ont reçu une première
dose, ce qui porte le nombre de personnes vaccinées à 1,18 million, au
27 janvier, comme on peut le voir dans la carte ci-dessous que nous
actualisons en permanence. Une belle accélération donc, mais pas suffisante
pour rassurer alors que les variants du coronavirus, britannique d'abord, mais
aussi sud-africain, ou encore brésilien, apparaissent plus
conquérants que jamais. La proportion du variant britannique, qui concernait
mi-janvier près de 1 % des personnes testées positives au
coronavirus « se rapproche des 4 % » a ainsi expliqué le
directeur de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) Martin Hirsch le 20 janvier
sur France Info.
Comme on
peut le voir dans la carte ci-dessous, en valeur absolue, la France se rapproche
de l'Espagne (1,29 million de personnes ayant reçu au moins une des deux
doses nécessaires), l'Italie (1,53 million), l'Allemagne
(1,92 million), l'Inde (2,03 millions), mais est encore loin derrière
Israël (4,15 millions), ou encore le Royaume-Uni (7,33 millions).
Israël a aussi un rythme de vaccination plus poussé, autour de 150 000
injections par jour.
Variants du
Sars-CoV-2 : la génomique à notre secours
Cependant,
il est de plus en plus pertinent de rapporter ces chiffres à l'importance de la
population. Ainsi, en données relatives, c'est-à-dire si on s'intéresse aux
doses administrées pour 100 personnes, Israël arrive en tête, avec
plus de 47 habitants ayant déjà reçu une dose, suivi des Émirats
arabes unis (27 habitants / 100) et des Seychelles (20 habitants / 100). Sur ce
critère, la France n'arrive qu'en 33e position, avec moins de deux
personnes sur 100 qui ont eu droit à la première injection.
Course-poursuite
Attention,
cependant, à ne pas tomber dans le mirage de la solution
miracle. Le vaccin pose encore de nombreuses questions, comme
l'expliquait au Point début décembre le professeur
Bernard Bégaud, un expert de la pharmacovigilance. On ne sait pas combien de
temps il protège la personne à qui on l'a inoculé, ni surtout, à quel
point il empêche la transmission du virus. Dans cette course-poursuite,
le séquençage du génome peut s'avérer être d'un précieux secours.
Mais tout de même, alors que la quasi-totalité des pays de l'Union européenne
(à l'exception notable des Pays-Bas) ont commencé leur campagne le
même jour, pourquoi une telle différence dans le déploiement ?
Vaccin anti-Covid :
« C'est un pari, il ne va pas falloir faire d'erreur »
La France
a-t-elle adopté la stratégie la plus efficace ? « Comparons ce
qui est comparable : la France n'a pas adopté la même stratégie que ses
voisins européens, qui ont, dans un premier temps, choisi de vacciner les
professionnels de santé. La stratégie française consiste à vacciner en priorité
les personnes âgées qui sont les plus à risque : je rappelle que les
personnes âgées de plus de 80 ans ont 8 % de risque de décéder
lorsqu'elles contractent l'infection », expliquait le 30 décembre
au Point le cabinet d'Alain Fischer, le professeur d'immunologie
pédiatrique nommé début décembre pour coordonner la stratégie vaccinale de
l'État contre la pandémie de Covid-19. Certes, depuis, la France a
« élargi » le profil des personnes qui peuvent se faire vacciner.
Vaccination
anti-Covid : « Il faut élargir dès maintenant le profil des personnes
concernées »
Une
vaccination « massue »
On peut se
demander par contre si elle n'aurait pas pu aller un peu plus vite. Mais là
encore, ça ne signifie pas forcément la fin des ennuis. C'est ce que vit
en ce moment Israël qui a commencé sa campagne de vaccination sur les chapeaux
de roues, mais continue d'affronter de plein fouet la montée exponentielle
des nouveaux variants du virus. Car, comme l'explique la chercheuse Els
Torreele, « la vaccination doit s'accompagner de la disparition du virus,
et ne doit pas en être un substitut. Un bon plan vaccinal n'aura que peu
d'impact pour un pays si ce dernier devient un creuset pour les variants
résistants ».
Comme
l'explique la virologue Mylène Ogliastro, « il est peu probable
que ce variant échappe totalement aux vaccins, au moins à court terme ».
En revanche, explique-t-elle, s'il n'y a pas assez de personnes vaccinées, et
vite, les choses pourraient très mal tourner. « Si on met trois ans à
vacciner tout le monde, c'est le pire des scénarios. On va laisser circuler le
virus et augmenter la pression de sélection, donc la probabilité d'émergence de
nouveaux variants. Pour l'éviter, il faudrait une
vaccination massue. »
Un avis que
partage le chercheur Étienne Decroly : « On est stratégiquement
très mauvais, il est temps qu'on accélère la vaccination. Nous avons plusieurs
semaines de retard. Avec un virus qui est plus transmissible, il faut éteindre
le feu, et vite. La situation va être très compliquée avec une potentielle
troisième vague, la pire qu'on n'ait jamais vue. » Des points de vue qui
rejoignent celui de l'Académie de médecine, qui, dès le 31 décembre,
expliquait que la France devait accélérer.
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Du
gouvernement et de nos dirigeants, souvent donneur de leçons !
Et
d'un président qui n'arrive pas à prendre des décisions sur le ou les confinements
totaux ou partiels et ce même, s'il a le droit de ne pas tout savoir n'étant ni
scientifique ou médecin, car ne rien faire est la pire des attitudes de la part
d'un chef d'état !
Car on
peut excuser ses erreurs bien qu'entouré soi-disant de spécialistes peut être
trop, mais surtout de politiciens inutiles qui n'en savent pas plus que lui !
La
vaccination en France avance à la vitesse d'un escargot, même pas d'une tortue,
loin du lièvre de LA FONTAINE....
Et le
tri des âges pour les français pouvant être vaccinés est une ineptie car dans les
EPADH prioritaires 50 % des résidents n'ont pas voulu l'être et tout dernièrement
un EPADH de province vient de subir 70 contaminations de ses résidents être positifs
au virus sans compter le personnel de l’établissement !
Car
ces lieux regroupant des personnes âgées en fin de vie sont déjà à risque !
Mais
moi par exemple qui suis âgé de 73 ans confiné, depuis mars 2020 dans ma
chambre ou j’y prend seul mes repas dans mon appartement avec pourtant des facteurs
à risque, ne peut l’être, car n’entrant pas exactement dans les cases de ceux
prioritaires, de toute façon le centre de vaccination dans ma commune n’a déjà
plus de doses, alors j’attends stoïque, le jour où je serais rattrapé par cette
saloperie, mais j’ai plus de chance de me protéger chez moi, que ceux en EPADH
en fait !?
On est
dans un pays libre, mais tous ces habitants ne sont pas traités à égalité ce n’est
pas une nouveauté !
Jdeclef
28/01/2021 15h13

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