Ligue
1 : l’OM dénonce « un déchaînement de violence injustifiable »
Des
fumigènes et des pétards ont été lancés dans le centre d’entraînement du club,
samedi. Des arbres ont pris feu avant que le calme ne revienne.
La
rencontre de Ligue 1 opposant Marseille à Rennes, initialement prévue
samedi à 21 heures, a été reportée sine die après des échauffourées
survenues dans la journée au centre d'entraînement de l'OM, a annoncé la Ligue
de football professionnel (LFP) à trois heures du match. La date de
reprogrammation de la rencontre n'a pas été arrêtée par la Ligue.
Les faits ont eu lieu en début d'après-midi. Arrivés en cortège
derrière une immense banderole sur laquelle on pouvait lire « Cassez-vous »
et portant des drapeaux « Dirigeants dehors »,
quelque 300 supporteurs se sont massés devant les grilles du centre
d'entraînement de La Commanderie et ont immédiatement allumé pétards, feux
d'artifice et fumigènes. Ils en ont lancé un grand nombre au-delà des murs
d'enceinte et trois arbres plantés juste à l'entrée du centre ont fini
calcinés. En passant par le côté droit du site, par des champs appartenant à
une communauté religieuse, une partie de ces supporteurs sont ensuite entrés
dans l'enceinte du centre « y compris dans le bâtiment du groupe
professionnel », selon l'OM.
Des « plaintes seront déposées »
« Malgré l'intervention des forces de l'ordre, un
déchaînement de violence injustifiable a mis en danger la vie des personnes
présentes sur place (joueurs, staff, forces de l'ordre, agents de sécurité,
salariés) », écrit le club dans un communiqué et chiffre les dégâts à
« plusieurs centaines de milliers d'euros ». « Ces
agissements irresponsables et inacceptables doivent être condamnés avec la plus
grande sévérité. L'Olympique de Marseille possède tous les éléments de preuve.
Ils ont été immédiatement transmis aux enquêteurs. Les plaintes seront déposées
dans les prochaines heures pour faire valoir les droits du club à l'encontre de
cette barbarie », ajoute l'OM.
La police a de son côté
annoncé 25 interpellations parmi les supporteurs, ainsi que des
blessures légères pour sept policiers et des dégradations sur trois véhicules
des forces de l'ordre. « Ce qui s'est passé cet après-midi appelle la plus
grande sévérité pour ces fauteurs de troubles qui se prétendent supporteurs,
mais détruisent des installations et menacent les salariés et les joueurs »,
a écrit le président du club Jacques-Henri Eyraud dans le communiqué de l'OM.
Le capitaine de l'équipe, Steve Mandanda, a pour sa part estimé qu'une
« crise sportive ne pouvait en aucun cas justifier un tel déferlement de
violence » et a ajouté que l'heure était « à l'apaisement ».
« Rendez-nous l'OM »
Depuis plusieurs semaines, des opérations de contestation sont
organisées par des supporteurs de l'OM avant les matchs à domicile. Ce samedi,
le déploiement de banderoles a été particulièrement massif avec des dizaines de
messages apparus un peu partout dans la ville et largement repris sur les
réseaux sociaux. « Suivez AVB, cassez-vous tous », « Les
Parisiens, cassez-vous », « Rendez-nous l'OM », « Les
Olympiens vous haïssent » ou « Direction, c'est la fin »,
pouvait-on notamment lire sur ces banderoles installées sur des ponts
autoroutiers, des ronds-points ou jusque sur la Corniche qui surplombe la
Méditerranée.
EXCLUSIF.
Les coulisses du rachat de l'OM
Plusieurs de ces
messages visent directement le président Eyraud, très impopulaire parmi les
supporteurs de l'OM, particulièrement remontés contre lui après une
intervention dans une conférence sur le management lors de laquelle il avait
évoqué le danger à avoir trop de Marseillais ou de supporteurs de l'OM au sein
du club. « JHE : Pas de Marseillais à l'OM ? Dégage
d'ici », pouvait-on ainsi lire sur une banderole déployée au-dessus d'une
voie rapide, et « JHE, Marseille te vomit » sur une autre installée
rond-point du Prado, à quelques mètres du stade Vélodrome. L'OM est
actuellement seulement sixième de Ligue 1 après trois défaites
consécutives en championnat.
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Comme
les appelle le président de la république !
Pour
un sport sclérosé par l'argent roi auquel ils n'ont pas accès devenu, jeux du
cirque moderne, mais à qui on enlève l'accès aux stades ou ils ne peuvent se
défouler à cause du Covid 19 !
Malgré
la pandémie qui augmente dont ils n'ont rien à faire se croyant peut être à
l'abri car protégé par une couche de bêtise dangereuse, tout comme ceux qui
font des fêtes interdites et qui se fichent de se contaminer ainsi que les
autres!
Trop
de liberté mal encadrée sans garde-fou donne ce résultat dans notre pays libre
!
Que
l'on ne vienne pas se plaindre, si ont fini dans un état policier plus dur à
cause de ces trublions ingérables connus, car on sait d’où ils viennent et où
ils vivent dans nos villes qui polluent la vie des français encore raisonnables
!
D'ailleurs
le président n'a pas fait de confinement plus dur, car il a peur de ces genres
d'individus de plus en plus nombreux incontrôlables !
Cet épiphénomène
n’est pas nouveau, mais notre état dit régalien et ses dirigeants bienpensants ne
savent pas le gérer comme d’autres problèmes de société devenant nombreux !
Jdeclef
31/01/2021 09h36
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