Coignard –
Plaidoyer impossible pour le Monsieur Vaccin du gouvernement
CHRONIQUE.
Médecin de grand renom, Alain Fischer multiple les maladresses dans un rôle de
Monsieur Vaccin à contre-emploi, dépassé par les événements.
Il a posté une photo de lui, manche de chemise gauche
retroussée jusqu'à l'épaule, dans la soirée de mardi sur Twitter, avec ce
simple commentaire : « Vacciné contre la Covid-19 ». Une
démarche qu'il récusait pourtant une semaine plus tôt, au nom de la nécessaire
priorité laissée aux seuls Ehpad. Alain Fischer, le Monsieur Vaccin nommé
par le gouvernement, est à l'évidence un homme qui souffre. Pas de la piqûre
qu'il vient de recevoir, mais du mauvais rôle qu'il est contraint de jouer sous
le feu des projecteurs. Ce professeur d'immunologie pédiatrique, mondialement
réputé pour ses travaux sur les « bébés bulles », a bien du mal à
susciter un légitime enthousiasme à l'égard de la vaccination, et encore plus à
suivre les revirements de l'exécutif.
À longueur d'interview, il répète son prudent scepticisme sur les
bonnes nouvelles, qui n'en sont jamais vraiment à ses yeux. Sa dernière réserve
en date concerne l'efficacité sur la transmission du virus que semble assurer
le vaccin Moderna, dont l'autorisation sur le marché européen est imminente…
À l'heure où le gouvernement est déterminé à « amplifier,
accélérer, simplifier », le rôle de ce grand médecin perdu dans les
méandres de la politique devient de plus en plus ingrat.
Langue de bois
La semaine dernière, déjà, il s'était illustré à plusieurs
reprises. Sur LCI, il considérait comme « dérisoire » le retard de la
France par rapport aux autres pays. Il paraissait traiter de haut la
logistique : « Je ne suis pas du tout un spécialiste de ces questions
et il faudrait éventuellement en interroger. » Une bonne idée en
effet, qu'il peut désormais s'appliquer à lui-même depuis lundi, puisque le
gouvernement lui a adjoint une énarque « spécialiste de ces
questions ». Sur Europe 1, il se livrait à un éloge de la lenteur et
assurait, contre l'évidence, que nos voisins n'allaient pas plus vite que nous.
Il estimait « la façon de faire adaptée à la vaccination progressive dans
des établissements en nombre croissant tout le long du mois de janvier ».
Un exercice de langue de bois technocratique qu'il concluait ainsi :
« Il faut continuer et garder la ligne. »
Covid-19 : « La méfiance vaccinale ressurgit »
Las ! Huit jours plus tard, la « ligne » a changé :
« La vaccination dans les Ehpad est compliquée. Elle a peut-être été
rendue, d'ailleurs, un peu plus compliquée par une surinterprétation de préconisations
concernant les questions de consentement, de timing, etc. Il y a des
choses à revoir et une simplification possible », prône-t-il sur Europe 1.
« Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent », disait Edgar
Faure. Selon Alain Fischer, ce n'est pas la consigne qui était mauvaise, mais
son interprétation par les exécutants !
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A ajouter dans la liste des bavards qui nous soulent depuis le début de
cette pandémie.. !
Il est peut-être un grand médecin comme d'autres à qui l'on tresse des lauriers mais qui n'est pas un bon communiquant en ce qui concerne la lutte contre cette pandémie, car pas un politicien, car il est perdu dans cette politique politicienne qui ne devrait pas être utilisée pour les problèmes de santé touchant toute la population française !
Il est comme VERAN un mauvais choix de plus de notre président dans le casting de ses collaborateurs pour soutenir ses erreurs !
Jdeclef 05/01/2021 08h55
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