Affaire
des passeports : Alexandre Benalla renvoyé en correctionnelle
L’ex-chargé
de mission sera jugé pour « faux », « usage de faux » et
« usage public et sans droit de documents justifiant d’une qualité
professionnelle ».
Alexandre
Benalla, ex-chargé de mission à l'Élysée, a été renvoyé en correctionnelle pour
« faux », « usage de faux » et « usage public et sans
droit de documents justifiant d'une qualité professionnelle » au terme de l'enquête
sur ses passeports diplomatiques et de service, a appris mercredi
27 janvier l'Agence France-Presse de source judiciaire.
Il s'agit du premier renvoi en procès de l'ancien collaborateur d'Emmanuel
Macron, dont le nom a émergé avec le scandale des violences commises lors d'une
manifestation le 1er mai 2018 à Paris. Outre
l'affaire des passeports, il est visé par cinq autres enquêtes judiciaires.
Dans une ordonnance datée du 25 janvier, les juges
d'instruction chargés de ce volet ont donc renvoyé Alexandre Benalla,
30 ans, devant le tribunal correctionnel pour « usage public et sans
droit de documents justifiant d'une qualité professionnelle » s'agissant
de l'utilisation de deux passeports diplomatiques, et pour « faux et usage
de faux » concernant son passeport de service. L'enquête visait à
éclaircir les conditions dans lesquelles l'ancien chargé de mission à l'Élysée
a utilisé des passeports diplomatiques pour voyager en Afrique et en Israël, où
il entamait sa reconversion en tant que consultant international en sécurité,
après sa mise en examen, en juillet 2018, pour des violences lors du 1er
Mai et son limogeage. Il détenait en outre un passeport de service obtenu,
selon l'accusation, en produisant frauduleusement une lettre à en-tête du chef
de cabinet de l'Élysée, François-Xavier Lauch, mais
« dactylographiée » et non signée.
Alexandre Benalla : le serial
tweeteur
Celui qui est désormais directeur de cabinet
adjoint du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait été convoqué en
tant que partie civile après avoir porté plainte contre Alexandre Benalla, dont
il était à l'époque le supérieur. « Alexandre Benalla, qui avait dans un
premier temps été laissé sous le statut de témoin assisté dans ce dossier, a
toujours contesté les faits et leur qualification pénale », a déclaré à
l'Agence France-Presse son avocate, maître Jacqueline Laffont. « Par
ailleurs, il a été démontré lors de l'instruction que la pratique
administrative de l'"original signé" existait bien, et était
utilisée notamment dans certains services de l'Élysée », a-t-elle ajouté.
Après avoir affirmé dans un premier temps devant le Sénat les
avoir laissés dans son bureau à l'Élysée, Alexandre Benalla avait reconnu avoir
récupéré et utilisé ces passeports, puis les avoir rendus. Selon Mediapart et Le Monde, Alexandre Benalla a utilisé un
de ses deux passeports diplomatiques pour entrer dans plusieurs pays africains.
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Mais
notre justice est d'une lenteur exceptionnelle pour ce type de personnage
douteux, car touchant de près le président de la république !
Ayant
provoqué une crise gouvernementale avec convocations de commissions parlementaires
qui ont freiné la marche du pays qui n'avait déjà pas besoin de cela !
Ce qui
souligne les défauts de cette Veme république dite quelques fois république
bananière par ce scandale touchant le président pseudo monarque sans couronne
de près, intouchable du fait de son immunité présidentielle par ce soi-disant
chargé de mission on ne sait pas laquelle mais douteuse !
Une
honte indirecte de cette « macronnie » quoi qu'on en dise que l'on
traine en longueur, défaut de notre constitution protégeant trop les élus au
plus haut de l'état et leurs sbires ou acolytes pour éviter que cela ne les
éclabousse trop!?
D’ailleurs
après cette affaire lamentable, le pays n’a été que de mal en pis !
Jdeclef
27/01/2021 13h18
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