Vaccins :
nette accélération alors que le variant s’installe
INFOGRAPHIE.
La France est désormais le 36e pays en nombre de vaccinés par
habitant. Une course de vitesse pour tenter de contrer les variations
du virus.
Alors
que les chiffres des contaminations repartent sérieusement à la hausse,
vaccine-t-on suffisamment en France ? Sur la seule journée du
19 janvier, un peu plus de 100 000 personnes ont été vaccinées,
ce qui, ajouté aux 479 873 qui l'étaient la veille au soir (voir
carte plus bas) porte ce nombre à 585 664 personnes. Une belle
accélération donc, mais pas forcément à la hauteur de la crainte que suscitent
les variants du coronavirus : britannique d'abord, mais aussi sud-africain,
ou encore brésilien. La proportion de ce variant, qui concernait
mi-janvier près de 1 % des personnes testées positives au
coronavirus "se rapproche des 4 %" a expliqué le directeur
de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (APHP) Martin Hirsch
le 20 janvier sur France Info.
Covid :
le Brésil s'en remet au Christ… et au vaccin chinois
Comme on peut le voir dans la carte
ci-dessous, en valeur absolue, la France a dépassé le nombre de vaccinés
en Pologne (469 486
personnes ayant reçu la première dose le 19 janvier), l'Inde
(224 301), tutoie les chiffres du Mexique (472 142 personnes) mais
est encore loin derrière l'Allemagne (1,13 million) qui vient par ailleurs
de renforcer son arsenal anti-virus, le Royaume-Uni (4,51 millions),
Israël (2,55 millions), les États-Unis (12,28 millions).
Renforcement
et prolongement des mesures anti-Covid en Allemagne
Cependant, il est de plus en plus pertinent de rapporter ces
chiffres à l'importance de la population. Ainsi, en données relatives,
c'est-à-dire si on s'intéresse aux doses administrées
pour 100 personnes, Israël a vacciné près d'un tiers de sa population
(30 habitants sur 100 le 19 janvier). Il est suivi des Émirats
arabes unis (20 habitants sur 100), puis par le Bahreïn (8,39). Le
19 janvier, la France n'était « que » le 36e pays
avec 0,74 habitant vacciné sur 100.
Variants du SARS-CoV-2 :
la génomique à notre secours
Course-poursuite
Attention, cependant, à ne pas tomber dans le mirage de
la solution miracle. Ce vaccin pose encore de nombreuses questions. Il
représente encore un pari, comme l'expliquait au Point début décembre le professeur
Bernard Bégaud, un expert de la pharmacovigilance. On ne sait pas combien de
temps il protège la personne à qui on l'a inoculé, ni surtout, à quel
point il empêche la transmission du virus. Dans cette course-poursuite, le
séquençage du génome peut s'avérer être d'un précieux secours. Mais tout de
même, alors que la quasi-totalité des pays de l'Union européenne (à l'exception
notable des Pays-Bas) ont commencé leur campagne le même jour,
pourquoi une telle différence dans le déploiement ?
Vaccin
anti-Covid : « C'est un pari, il ne va pas falloir faire d'erreur »
La France a-t-elle adopté la stratégie la plus
efficace ? « Comparons ce qui est comparable : la France n'a pas
adopté la même stratégie que ses voisins européens, qui ont pour certains
choisi de vacciner en premier les professionnels de santé. La stratégie
française consiste à vacciner en priorité les personnes âgées qui sont les plus
à risque : je rappelle que les personnes âgées de plus de 80 ans ont
8 % de risque de décéder lorsqu'elles contractent l'infection. Ce choix
implique que nous allions vers la personne vaccinée, et non que celle-ci aille
vers le vaccin. Cela explique certaines différences entre pays européens, mais
ces comparaisons d'un pays à l'autre nous paraîtront dérisoires dans deux ou
trois mois lorsque nous aurons vacciné plusieurs millions de personnes, tout
comme nos voisins. Ce qui compte, c'est de mettre en route notre campagne de
vaccination et de le faire bien », expliquait le 30 décembre au Point le cabinet d'Alain
Fischer, le professeur d'immunologie pédiatrique, nommé début décembre pour
coordonner la stratégie vaccinale de l'État contre la pandémie de Covid-19.
Vaccination
anti-Covid : « Il faut élargir dès maintenant le profil des
personnes concernées »
Une vaccination « massue »
Attention, aussi, à ne pas voir dans les bons
chiffres l'arrêt de tous les ennuis. C'est ce que vit en ce moment le
Royaume-Uni qui a commencé sa campagne de vaccination sur les chapeaux de
roues, mais continue d'affronter de plein fouet la montée exponentielle
des nouveaux variants du virus. Car, comme l'expliquait dès le
7 janvier la virologue Mylène Ogliastro dans une interview
au Point,
« il est peu probable que ce variant échappe totalement aux vaccins, au
moins à court terme ». En revanche, explique-t-elle, s'il n'y a pas assez
de personnes vaccinées, et vite, les choses pourraient très mal tourner.
« Si on met trois ans à vacciner tout le monde, c'est le pire des
scénarios. On va laisser circuler le virus et augmenter la pression de
sélection, donc la probabilité d'émergence de nouveaux variants. Pour l'éviter,
il faudrait une vaccination massue. »
Un avis que partage le chercheur Étienne Decroly :
« On est stratégiquement très mauvais, il est temps qu'on accélère la
vaccination. Nous avons plusieurs semaines de retard. Avec un virus qui est
plus transmissible, il faut éteindre le feu, et vite. La situation va être très
compliquée avec une potentielle troisième vague, la pire qu'on n'ait jamais
vue. » Des points de vue qui rejoignent celui de l'Académie de
médecine, qui, dès le 31 décembre, expliquait que la France devait
accélérer.
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Mais çà on ne sait plus faire, car on a perdu tout bon
sens qui a disparu pour nos dirigeants ou politiciens élus de tous bords !?
Devenus bienpensants donneurs de leçons à tête qui
enfle de par leurs égos démesurés croyant tout savoir !
Car on ne sait que palabrer pour faire compliquer plutôt
que simple, ce qui ne conduit à rien d’efficace pour lutter contre cette pandémie
et ou notre 1er ministre compare nos résultats médiocres à ceux de
nos voisins, comme dans un concours morbide immoral, ce dont les français se
fichent à juste titre, quand on ne peut vacciner rapidement et suffisamment tous
les français !
Avec peut-être en plus, nous préparer médiatiquement
comme d’habitude à un ultime confinement seul petit rempart contre ce virus,
mais qui ne l’élimine pas ni le stoppe que pour un instant, car le déconfinement
après, le relance, ce qu’on a vu cet été et maintenant variant plus contagieux
semble-t-il !?
Quant à nos scientifiques émérites qui pérorent sans
cesse dans tous les médias en faisant des apparitions aux JT avec ceux abonnés
aux plateaux télé d’émissions scientifiques d’informations, ils n’avancent pas sans
amour propre comme nos dirigeants !
Enfin ces glorieux personnages doivent être vaccinés
bien sûr, car ils sont utiles, plus que le peuple lambda qui attend sans espoir,
parmi la cacophonie ambiante et les contres ordres comme le scandale des masques
qui renait car certains seraient inefficaces !
Le pire peut-être, c’est que quand cette pandémie sera
passée, ils l’oublieront comme nous et n’en tireront pas les leçons !
Pauvre France !
Jdeclef 21/01/2021 10h29
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