jeudi 21 janvier 2021

Rien ne sert de courir (il fallait) partir à point d'après Jean de la Fontaine !

 

Vaccins : nette accélération alors que le variant s’installe

INFOGRAPHIE. La France est désormais le 36e pays en nombre de vaccinés par habitant. Une course de vitesse pour tenter de contrer les variations du virus.

Alors que les chiffres des contaminations repartent sérieusement à la hausse, vaccine-t-on suffisamment en France ? Sur la seule journée du 19 janvier, un peu plus de 100 000 personnes ont été vaccinées, ce qui, ajouté aux 479 873 qui l'étaient la veille au soir (voir carte plus bas) porte ce nombre à 585 664 personnes. Une belle accélération donc, mais pas forcément à la hauteur de la crainte que suscitent les variants du coronavirus : britannique d'abord, mais aussi sud-africain, ou encore brésilien. La proportion de ce variant, qui concernait mi-janvier près de 1 % des personnes testées positives au coronavirus "se rapproche des 4 %" a expliqué le directeur de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (APHP) Martin Hirsch le 20 janvier sur France Info.

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 Comme on peut le voir dans la carte ci-dessous, en valeur absolue, la France a dépassé le nombre de vaccinés en Pologne (469 486 personnes ayant reçu la première dose le 19 janvier), l'Inde (224 301), tutoie les chiffres du Mexique (472 142 personnes) mais est encore loin derrière l'Allemagne (1,13 million) qui vient par ailleurs de renforcer son arsenal anti-virus, le Royaume-Uni (4,51 millions), Israël (2,55 millions), les États-Unis (12,28 millions).

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Cependant, il est de plus en plus pertinent de rapporter ces chiffres à l'importance de la population. Ainsi, en données relatives, c'est-à-dire si on s'intéresse aux doses administrées pour 100 personnes, Israël a vacciné près d'un tiers de sa population (30 habitants sur 100 le 19 janvier). Il est suivi des Émirats arabes unis (20 habitants sur 100), puis par le Bahreïn (8,39). Le 19 janvier, la France n'était « que » le 36e pays avec 0,74 habitant vacciné sur 100.

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Course-poursuite

Attention, cependant, à ne pas tomber dans le mirage de la solution miracle. Ce vaccin pose encore de nombreuses questions. Il représente encore un pari, comme l'expliquait au Point début décembre le professeur Bernard Bégaud, un expert de la pharmacovigilance. On ne sait pas combien de temps il protège la personne à qui on l'a inoculé, ni surtout, à quel point il empêche la transmission du virus. Dans cette course-poursuite, le séquençage du génome peut s'avérer être d'un précieux secours. Mais tout de même, alors que la quasi-totalité des pays de l'Union européenne (à l'exception notable des Pays-Bas) ont commencé leur campagne le même jour, pourquoi une telle différence dans le déploiement ?

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La France a-t-elle adopté la stratégie la plus efficace ? « Comparons ce qui est comparable : la France n'a pas adopté la même stratégie que ses voisins européens, qui ont pour certains choisi de vacciner en premier les professionnels de santé. La stratégie française consiste à vacciner en priorité les personnes âgées qui sont les plus à risque : je rappelle que les personnes âgées de plus de 80 ans ont 8 % de risque de décéder lorsqu'elles contractent l'infection. Ce choix implique que nous allions vers la personne vaccinée, et non que celle-ci aille vers le vaccin. Cela explique certaines différences entre pays européens, mais ces comparaisons d'un pays à l'autre nous paraîtront dérisoires dans deux ou trois mois lorsque nous aurons vacciné plusieurs millions de personnes, tout comme nos voisins. Ce qui compte, c'est de mettre en route notre campagne de vaccination et de le faire bien », expliquait le 30 décembre au Point le cabinet d'Alain Fischer, le professeur d'immunologie pédiatrique, nommé début décembre pour coordonner la stratégie vaccinale de l'État contre la pandémie de Covid-19.

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Une vaccination « massue »

Attention, aussi, à ne pas voir dans les bons chiffres l'arrêt de tous les ennuis. C'est ce que vit en ce moment le Royaume-Uni qui a commencé sa campagne de vaccination sur les chapeaux de roues, mais continue d'affronter de plein fouet la montée exponentielle des nouveaux variants du virus. Car, comme l'expliquait dès le 7 janvier la virologue Mylène Ogliastro dans une interview au Point, « il est peu probable que ce variant échappe totalement aux vaccins, au moins à court terme ». En revanche, explique-t-elle, s'il n'y a pas assez de personnes vaccinées, et vite, les choses pourraient très mal tourner. « Si on met trois ans à vacciner tout le monde, c'est le pire des scénarios. On va laisser circuler le virus et augmenter la pression de sélection, donc la probabilité d'émergence de nouveaux variants. Pour l'éviter, il faudrait une vaccination massue. »

Un avis que partage le chercheur Étienne Decroly : « On est stratégiquement très mauvais, il est temps qu'on accélère la vaccination. Nous avons plusieurs semaines de retard. Avec un virus qui est plus transmissible, il faut éteindre le feu, et vite. La situation va être très compliquée avec une potentielle troisième vague, la pire qu'on n'ait jamais vue. » Des points de vue qui rejoignent celui de l'Académie de médecine, qui, dès le 31 décembre, expliquait que la France devait accélérer.

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Mais çà on ne sait plus faire, car on a perdu tout bon sens qui a disparu pour nos dirigeants ou politiciens élus de tous bords !?

Devenus bienpensants donneurs de leçons à tête qui enfle de par leurs égos démesurés croyant tout savoir !

Car on ne sait que palabrer pour faire compliquer plutôt que simple, ce qui ne conduit à rien d’efficace pour lutter contre cette pandémie et ou notre 1er ministre compare nos résultats médiocres à ceux de nos voisins, comme dans un concours morbide immoral, ce dont les français se fichent à juste titre, quand on ne peut vacciner rapidement et suffisamment tous les français !

Avec peut-être en plus, nous préparer médiatiquement comme d’habitude à un ultime confinement seul petit rempart contre ce virus, mais qui ne l’élimine pas ni le stoppe que pour un instant, car le déconfinement après, le relance, ce qu’on a vu cet été et maintenant variant plus contagieux semble-t-il !?

Quant à nos scientifiques émérites qui pérorent sans cesse dans tous les médias en faisant des apparitions aux JT avec ceux abonnés aux plateaux télé d’émissions scientifiques d’informations, ils n’avancent pas sans amour propre comme nos dirigeants !

Enfin ces glorieux personnages doivent être vaccinés bien sûr, car ils sont utiles, plus que le peuple lambda qui attend sans espoir, parmi la cacophonie ambiante et les contres ordres comme le scandale des masques qui renait car certains seraient inefficaces !

Le pire peut-être, c’est que quand cette pandémie sera passée, ils l’oublieront comme nous et n’en tireront pas les leçons !

Pauvre France !

Jdeclef 21/01/2021 10h29


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