L’Assemblée
nationale donne son feu vert à l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er juin
Malgré
l’opposition de la gauche et de la droite, le projet de loi a été adopté par la
majorité. Le texte doit désormais être étudié par le Sénat.
C'est
une première étape de franchie. Mercredi soir, l'Assemblée nationale a donné
son accord à une prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 1er juin
face à l'épidémie de Covid-19. Le projet de loi de prorogation a été adopté
par 113 voix pour, celles de la majorité seule. Les députés ont
été 43 à voter contre, et 4 se sont abstenus, dont un MoDem
et un Agir, alliés de LREM. Le texte sera au menu du Sénat en première
lecture mercredi prochain en vue d'une adoption définitive avant le
16 février, date actuelle de fin d'application de ce régime d'exception.
L'état d'urgence sanitaire est la base notamment du couvre-feu
national à 18 heures. Il permet aussi les mesures de restriction ou
d'interdiction des déplacements, des rassemblements ou des ouvertures des
établissements sur tout ou partie du territoire, ainsi que possiblement
des confinements partiels ou complets de la population. « Je comprends la
lassitude et le souhait de sortir de la crise, mais ne nous pouvons nous priver
d'aucun outil pour combattre le virus », a martelé Olivier
Véran alors que les parlementaires relayaient les inquiétudes des restaurateurs,
des étudiants et encore des stations de ski. « Nous sommes sur un fil »,
a lancé le ministre de la Santé, à l'heure où se répandent les variants
britannique et sud-africain, beaucoup plus contagieux, du virus qui donne le
Covid-19.
« Nous ne sommes plus en démocratie »
Mais les oppositions se sont prononcées contre une « banalisation »
de l'état d'urgence (LR et PCF), « boîte à outils des pleins
pouvoirs » (LFI) qui pourraient durer jusqu'à la présidentielle, selon ces
élus. « Nous ne sommes plus en démocratie », a affirmé Paul Molac, du
groupe Libertés et Territoires, comme Nicolas Dupont-Aignan (non inscrit) qui
juge que l'exécutif « détricote la confiance ». Les socialistes
avaient défendu en vain une motion de rejet préalable, déplorant
« l'absence de bilan » accompagnant cette prolongation. Le ton
est monté à plusieurs reprises de part et d'autre, Ian Boucard (LR) évoquant un
« chantage à la responsabilité » de la part d'Olivier Véran.
« Vous resterez le ministre du fiasco sur les tests, les masques, les
vaccins », a renchéri son collègue du même groupe Julien Aubert.
Covid-19 :
Olivier Véran, de l'état de grâce au procès en arrogance
Olivier Véran a, lui, épinglé en retour une
« outrance permanente » des oppositions qui « commence à un peu
lasser les Français » : « Aidez-nous, retroussez-vous les
manches », leur a-t-il demandé. Mais, jusqu'au sein de la majorité,
des députés posent leurs conditions. Philippe Latombe (MoDem) a ainsi exigé la
« transparence dans les réponses et les chiffres » quand le chef
de file des députés Agir, Olivier Becht ,a estimé qu'il n'est « pas
possible de donner un chèque en blanc sans débattre du fond de la
stratégie » gouvernementale. Et de mettre en garde : « Nous
ne pourrons traverser 2021 en confinant, déconfinant,
reconfinant. »
Interrogations autour du passeport sanitaire
Créé à l'occasion de la crise du Covid-19, l'état d'urgence
sanitaire a été appliqué du 23 mars au 10 juillet 2020, et
de nouveau depuis le 17 octobre. Les députés de divers bords ont
défendu sans succès des amendements pour une prolongation plus courte, un
contrôle parlementaire accru ou davantage de transparence du conseil
scientifique. En commission, les députés avaient supprimé la période
transitoire de sortie de l'état d'urgence envisagée après le 1er juin,
ce qui obligera à un nouveau rendez-vous devant le Parlement. La question de la
tenue des élections régionales et départementales courant juin se posera
alors. En outre, le projet de loi reporte au 31 décembre la caducité
même du cadre juridique de l'état d'urgence.
vaccins
– « C'est quoi, ce truc ? » : les coulisses politiques d'un
loupé
En
décembre, un projet de loi définissant un « régime pérenne de gestion des
urgences sanitaires » et devant prendre le relais du régime actuel a été
remisé aussitôt après sa présentation en conseil des ministres, face au tollé
suscité. En cause, un article prévoyant en cas de future pandémie la
possibilité de voir conditionnés certains déplacements à la vaccination, qui
avait suscité une levée de boucliers des oppositions. Certains y voyaient la
mise en œuvre d'un « passeport sanitaire », qui existe dans d'autres
pays. Ce projet de loi là « a finalement été retiré de l'ordre du jour et
sera examiné au Parlement lorsque la crise sera derrière nous », s'est
engagé Olivier Véran.
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En se prenant pour des dirigeants totalitaires sans en
avoir l’air qui en plus augmentent le déficit de la France dans des ampleurs
pharaoniques pour essayer de boucher les trous de l'économie qui ressemble à un
tonneau des danaïdes sans fond, ce qui devient préoccupant !
On glisse sans s’en rendre compte, aussi vers un
semblant de pseudo démocrature ersatz de totalitarisme érodant les libertés qui
ont gagné d’autres pays connus démocratiques par des peuples libres qui ont
laissé faire leurs dirigeants qu’ils avaient élus pour se protéger de lendemains
instables qui sévissent et maintenant suite à cette pandémie qui augmenté les
problèmes notamment économiques se greffant aux problèmes sanitaires ne faisant
qu’augmenter les risques !?
Mais il n’y a pas que le virus qui soit omniprésent
dans ces risques graves, nos dirigeants dont l’incompétence perdure n’ont rien
fait de probant pour simplement tranquilliser les français, car ils ne savent
que faire et ont fait de erreurs, et donc sont réduits à augmenter leurs
pouvoirs par cet état d’urgence à consonnance totalitaire, car ils vivent dans la
crainte de débordement des mécontents !
Jdeclef 21/01/2021 14h07
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