François
de Closets : « C’est la jeunesse qui compte, ce n’est pas les
vieux ! »
Le
journaliste anti-langue de bois refuse que l’on « sacrifie » la
jeunesse plus longtemps et plaide pour l’isolement des personnes âgées.
« On
arrête ! » Le journaliste François de Closets, 87 ans, a mis les
pieds dans le plat en tenant un discours en opposition avec la politique
gouvernementale sur la crise du Covid. « Est-il normal de ficher en l'air
la vie des futures générations pour les plus de
80 ans ? » s'est-il interrogé sans détour sur le plateau de
RMC, mercredi dernier, alors que la menace d'un troisième confinement se
précise. Il se dit ainsi favorable au confinement des personnes âgées,
soutenant que la vie n'a pas le même prix selon que l'on soit jeune ou
plus âgé, les premiers étant plus que jamais prioritaires à ses yeux. « Il
est évident que, quand vous arrivez à la fin de votre vie, votre vie n'a pas du
tout le même prix que celle d'un jeune qui a 20 ans et qui a sa vie devant
lui, soutient de Closets. S'il faut faire des sacrifices, il faut que ce soit
le passé au profit de l'avenir. »
Et de partager son inquiétude sur un troisième confinement qui
fragilise la situation économique des plus jeunes, handicape leurs études et
bloque un peu plus leur entrée dans la vie active. « Je trouve honteux la
façon dont on ne tient pas compte de ce qui va se passer si on fait un
troisième confinement, s'agace-t-il. Comment vont-ils trouver du travail ?
Comment vont-ils vivre ? C'est ça qui compte, et pas de savoir si
l'espérance de vie va reculer de six mois… »
Le journaliste se dit prêt à donner l'exemple et à s'autoconfiner
au profit de la nouvelle génération. « Que je vive un peu moins ou un peu
plus longtemps, ça n'a aucune importance, confie-t-il. En revanche, la vie de
mes petits-enfants, de mes enfants et de toutes ces générations, cela importe.
[…] Je n'ai pas la solution précise sur ce qu'il faut faire, quel type de
confinement, des ségrégations selon l'âge, etc. Je m'interroge simplement
sur les principes de base. On est parti sur l'idée que la vie n'a pas de
prix mais que toutes les vies ont le même prix. Moi, je vous dis que la
vie a un prix et que toutes les vies n'ont pas le même prix ! »
L'idée d'un confinement imposé aux plus fragiles ou aux plus âgés
avait été envisagée en mai dernier, mais le gouvernement avait vite fait
machine arrière face aux problèmes éthiques, juridiques et sociaux que cette
obligation administrative aurait pu engendrer. La mesure reste cependant
toujours sur la table, soutenue par certains scientifiques, rejetée par
d'autres, plus favorables à un autoconfinement sur la base du volontariat ou la
mise en place d'un passeport vaccinal.
Caprice des baby-boomers
Pour François de Closets, ces hésitations sont le signe d'une
capitulation devant la toute-puissance de l'ancienne génération
« gâtée » des baby-boomers. « Les plus de 80 ans, ils ont
sacrifié la jeunesse en accumulant des dettes alors qu'ils ont vécu
cinquante ans, ce qui n'était jamais arrivé, dans une France sans guerre,
alors qu'ils ont vraiment saccagé la nature, poursuit-il sur RMC. Et
maintenant, ils disent aux enfants : "Bah, oui, il faudra aussi
sacrifier votre vie sur le plan économique parce qu'on voudrait vivre un peu
plus longtemps." Je dis non ! » Un coup de gueule dans le droit
fil de celui qu'il avait poussé en mai dernier dans Le Monde contre ce qu'il appelait déjà une
« génération prédatrice » : « N'éprouvent-ils pas de la
gêne, pour ne pas dire de la honte, en regardant leurs enfants et
petits-enfants ? »
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Qu'il
se confine lui-même au lieu de monter les générations les uns contre les
autres, moi à 73 ans je me suis enfermé chez moi depuis mars 2020 !
Je ne
peux même pas me faire vacciner, étant pourtant à risque, car pas assez de
doses de vaccins, et ne rentrant pas exactement dans les cases décidées par ce
gouvernement de « j'en-foutre » complètement dépassé par l'ampleur de
cette pandémie !
Je
n'ai qu'une seule chance, car étant valide, c'est celle de ne pas être dans un
EPADH, mouroir ou on enferme de pauvres personnes âgées de grand âge qui en
fait ne sont pas protégés, car regroupées dans de fausses prisons sanitaires
avec des soignants ou personnels de celles-ci qui s’infectent aussi !
Un de
mes voisins, plus âgé que moi 87 ans, a perdu sa femme à cause du Covid 19 en
2020 !
Alors
lui, comme moi, on ne demande qu'une chose que l'on nous fiche la paix et nous
laisse mourir, quand ce sera notre heure et que notre jeune président qui n'ose
plus parler, ce qui ne nous manque pas, car il dit souvent des inepties,
continue à nous laisser en paix, car à nos âges ont l'a mérité !
Car
cette jeunesse qu'il privilégie, elle continue à sortir ou faire la fête en
nombre, rien qu'hier soir dans mon immeuble des fêtards trop nombreux l'ont
fait, se fichant du virus et se sont défoulés très tard dans la nuit !
Nos
dirigeants feraient mieux de se remuer, plus qu'ils ne le font pour obtenir des
vaccins manquant à cause de leur imprévoyance lamentable au lieu de palabrer,
comme ils le font depuis le début de cette pandémie !
Jdeclef
30/01/2021 10h56LP
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