lundi 18 janvier 2021

Poutine est un président totalitaire qui décide tout dans cette démocrature de Russie, ersatz de dictature pas une nouveauté !

 

Le principal opposant au Kremlin est arrivé, dimanche 17 janvier, à Moscou, où les services pénitentiaires russes ont confirmé son arrestation, après que son avion a atterri. Alors qu'il devait initialement atterrir à l'aéroport Vnoukovo de Moscou, l'avion le transportant a finalement été dérouté vers celui de Cheremetievo et s'est posé à 18 h 12 (heure française), près de trois heures après avoir quitté Berlin, selon des journalistes de l'Agence France-Presse. Selon un communiqué du FSIN, Alexeï Navalny « restera en détention jusqu'à la décision du tribunal » sur son cas, sans préciser à quelle date elle pourrait avoir lieu.

« Alexeï a été arrêté sans que la raison soit expliquée. […] Ils ne m'ont pas laissée revenir vers lui » après avoir passé la frontière, a indiqué à l'Agence France-Presse l'avocate de l'opposant, Olga Mikhaïlova. En montant à bord de son avion aux côtés de sa femme Ioulia, Alexeï Navalny avait dit être « très heureux » de revenir et avait assuré « n'avoir rien à craindre en Russie ». « Je suis certain que tout va bien se passer. On va m'arrêter ? Ce n'est pas possible, je suis innocent », a-t-il lancé, avant d'ajouter : « En Allemagne, c'était bien, mais rentrer à la maison c'est toujours mieux. »

L'effet Navalny et la multiplication des lois répressives

Des critiques internationales

Le retour d'Alexeï Navalny en Russie ne manque pas de faire parler. « La France a pris connaissance avec une très forte préoccupation de l'arrestation en Russie de M. Alexeï Navalny. Elle suit, avec ses partenaires européens, sa situation avec la plus grande vigilance et appelle à sa libération immédiate », a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Son arrestation à son arrivée à Moscou est « inacceptable », a estimé un peu plus tôt le président du Conseil européen, Charles Michel, appelant, lui aussi, à sa « libération immédiate », dans un tweet. Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, a pour sa part appelé les autorités russes à « respecter les droits » d'Alexeï Navalny et également réclamé sa « libération immédiate » dans un tweet. La Lituanie, quant à elle, a appelé l'Union européenne à « discuter de nouvelles sanctions » contre la Russie.

Lundi 18 janvier, la présidente de la Commission européenne, l'Allemande Ursula von der Leyen, a elle aussi condamné l'arrestation de l'opposant russe et demandé sa « libération immédiate ». Elle a été précédée des réactions de Berlin et de Londres. Le ministère des Affaires étrangères britannique s'est dit dans un communiqué « profondément préoccupé » par l'arrestation de l'opposant. « C'est effarant qu'Alexeï Navalny, victime d'un crime odieux, soit détenu par les autorités russes », a ajouté Dominic Raab dans un tweet, appelant la Russie à chercher comment « une arme chimique a été utilisée sur [son] sol » plutôt que « de persécuter M. Navalny », dont il appelle à la « libération immédiate ».

Alexeï Navalny, rétabli après un empoisonnement présumé en août, « a pris la décision consciente de retourner en Russie parce qu'il y voit sa maison personnelle et politique », et le fait qu'il ait été arrêté par les autorités russes dès son arrivée « est totalement incompréhensible », a, de son côté, déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas. « Il est détenu illégalement, on ne laisse pas ses avocats le voir », a par ailleurs dénoncé le Fonds de lutte contre la corruption, l'organisation de l'opposant.

États-Unis et Canada « condamnent fermement » l'arrestation

Outre-Atlantique, cette arrestation a également provoqué des réactions. Jake Sullivan, futur conseiller à la sécurité nationale du président élu américain Joe Biden, a demandé qu'il soit « libéré immédiatement ». « Les attaques du Kremlin contre M. Navalny ne sont pas seulement une violation des droits humains, mais un affront au peuple russe qui veut que sa voix soit entendue », a-t-il fustigé. Plusieurs parlementaires américains ont également condamné cette interpellation et appelé à la remise en liberté de l'opposant de 44 ans. Ottawa aussi a jugé cette arrestation « inacceptable ».

« Les États-Unis condamnent fermement la décision de la Russie d'arrêter Alexeï Navalny », a déclaré Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, dans un communiqué exprimant « une grande inquiétude » et estimant « que sa détention est la dernière d'une série de tentatives pour faire taire Navalny et d'autres personnalités de l'opposition et voix indépendantes qui critiquent les autorités russes ». « Le Canada condamne fermement l'arrestation d'Alexeï Navalny », a souligné, dans un tweet, le nouveau chef de la diplomatie canadienne Marc Garneau.

Les alliés d'Alexeï Navalny arrêtés

Plus tôt dans l'après-midi, la police russe a interpellé la plupart de ses alliés venus l'accueillir, a annoncé un collaborateur de l'opposant. « Lioubov Sobol, Rouslan Chaveddinov, Ilia Pakhomov, le juriste Alexeï Molokoïedov, l'assistant de Navalny Ilia Pakhomov, la directrice de campagne Anastasia Kadetova et Konstantin Kotov ont été arrêtés », a indiqué sur Twitter Ivan Jdanov, l'un des plus proches collaborateurs d'Alexeï Navalny. Les alliés du principal opposant au Kremlin sont accusés de « désobéissance » envers la police, a-t-il précisé. Selon l'ONG spécialisée OVD-Info, 37 personnes au total ont été arrêtées à l'aéroport de Moscou. « Comme d'habitude, les autorités russes sont caractérisées par leur peur », avait critiqué Alexeï Navalny, en montant dans l'appareil.

Une vidéo diffusée par le média d'opposition MBKh Media a montré la police en train d'escorter dans le calme plusieurs personnes, dont Lioubov Sobol, figure montante de l'opposition russe, qui avait déjà été interpellé il y a quelques semaines. Parmi les autres personnes arrêtées figure Rouslan Chaveddinov, un collaborateur d'Alexeï Navalny, connu pour avoir été envoyé de force en 2019 effectuer son service militaire obligatoire dans l'Arctique, après une perquisition visant l'organisation de l'opposant. Konstantin Kotov est également un militant bien connu de l'opposition russe, il avait été libéré en décembre après avoir purgé une peine sévère d'un an et demi de prison pour « violation répétée » des règles d'organisation des manifestations.

Vladimir Poutine et les généreuses faveurs distribuées à sa famille

Alexeï Navalny accuse le FSB d'avoir voulu le tuer

Depuis que le pire ennemi du président Vladimir Poutine a annoncé, mercredi 13 janvier, son intention de rentrer en Russie, les services pénitentiaires russes (FSIN) l'ont mis en garde et assuré qu'ils seraient « obligés » de l'arrêter pour avoir violé les conditions d'une peine de prison avec sursis à laquelle il a été condamné en 2014.

Ils lui reprochent de ne pas s'être présenté auprès d'eux deux fois par mois, comme l'exigent les conditions d'une peine de cinq ans de prison avec sursis. Le chef de file de l'opposition russe était subitement tombé dans le coma en août, alors qu'il revenait d'une tournée électorale en Sibérie. D'abord hospitalisé à Omsk, il avait finalement été évacué vers un hôpital berlinois sous la pression de ses proches.

Trois laboratoires européens ont depuis conclu que l'opposant avait été empoisonné par un agent innervant de type Novitchok, développé à l'époque soviétique à des fins militaires, conclusion confirmée par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) malgré les dénégations de Moscou. L'opposant accuse les services spéciaux russes (FSB) d'avoir tenté de l'assassiner sur l'ordre direct de Vladimir Poutine.

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(Mais, il y en a d'autres que lui dans ce monde qui nivellent les démocraties par des dirigeants qui abusent de leurs pouvoirs donnés par des peuples qui les ont élus c’est des faits politiques qui gagnent du terrains...)

On n’efface pas l'URSS qui fut l'une des conséquences de la révolution russe de 1917 et son président de l’actuelle Russie ex colonel de KGB  un décret de 1954 qui créé le KGB, chargé aussi bien du contre-espionnage que des gardes-frontières, du renseignement extérieur, de la lutte contre les opposants ou de la protection des personnalités.

La France ne devrait pas jouer aux donneurs de leçons bien-pensant comme nos dirigeants qui eux aussi glissent vers plus de pouvoirs en érodant subrepticement, sans en avoir l’air nos libertés !

L’évènement des USA et du président TRUMP devrait faire réfléchir les français et nos dirigeants de tous bords, avant de se mêler de tout, même si cela parait très bien de mettre en avant les droits de l’homme que peu de pays respectent et que même certains de ces ressortissants ne respectent pas, car voulant faire leurs lois de par des cultures différentes !

La France devrait déjà réguler ces défauts et qualités, sans vouloir sans cesse donner des leçons aux autres et quelque fois balayer devant sa porte, car elle n’a plus les épaules depuis des lustres pour jouer aux gendarmes d’un monde bien plus grand qu’elle !

Jdeclef 18/01/2021 12h16


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