Vaccins :
où en est la France dans le monde INFOGRAPHIE.
Alors que la polémique enfle sur un démarrage trop timide de la campagne,
« Le Point » s'intéresse à la situation dans les autres pays. Faut-il estimer, comme l'Académie de médecine, que la France
devrait mettre le pied sur l'accélérateur dans sa campagne de vaccination
contre le Covid-19 ? Dans la carte que nous vous
présentons ci-dessous, et que nous actualiserons régulièrement,
le déploiement y est un des moins rapides en Europe.
Certes, la France est plus réactive que les Pays-Bas (qui ne
commenceront leur campagne que le 8 janvier) mais a, à ce jour,
moins vacciné qu'au Koweït, en Roumanie, en Lituanie, au Chili
ou encore au Mexique. Sans parler de l'Angleterre, Israël ou encore
les États-Unis où, aujourd'hui, la comparaison n'est tout simplement pas
possible.
Même constat lorsqu'on s'intéresse aux proportions de vaccinations
pour 100 habitants : cette proportion est de 0,00013 en
France, de 0,84 aux États-Unis, de 0,1 en Pologne, de 1,43 en Islande, de 3,57
au Bahreïn, avec une moyenne dans le monde à 0,08.
Attention, cependant, à ne pas tomber dans le mirage de
la solution miracle. Ce vaccin pose encore de nombreuses questions. Il
représente encore un pari, comme l'expliquait au Point début décembre le professeur
Bernard Bégaud, un expert de la pharmacovigilance. On ne sait pas combien de
temps il protège la personne à qui on l'a inoculé ni à quel
point il empêche la transmission du virus. Mais tout de même, alors que la
plupart des pays de l'Union européenne avaient décidé de commencer leur
campagne le même jour, pourquoi une telle différence dans le déploiement ?
Covid-19 : ce que dit
le droit sur l'obligation vaccinale
Certes, comme l'explique le chef du pôle gériatrie du CHU de
Nice Olivier Guérin, la France a opté pour une politique différente
de vaccination en nous adressant à « un public très vulnérable des
Ehpad et des Unités de soins de longue durée en hôpitaux, c'est-à-dire des
patients qui requièrent des soins médicaux et paramédicaux permanents, en
général des gens très malades et très dépendants qui restent plusieurs mois sur
place ». Résultat, « nous avons choisi d'être très sécuritaires, à la
fois dans l'approche médicale et dans l'approche éthique, à travers le
consentement. C'est donc plutôt un gage de sécurité qui honore la
France ».
Vaccination anti-Covid : « Il faut élargir dès
maintenant le profil des personnes concernées »
Pourtant, ce dernier appelle à une accélération en élargissant
notamment le profil des personnes concernées, « en fonction des stocks
disponibles, il serait judicieux d'envisager une extension rapide, c'est-à-dire
plus rapide que prévu, aux personnes de plus de 75 ans en ville,
c'est-à-dire ceux qui habitent chez eux. Tout comme pour les plus de
65 ans, avec facteur de risque, comme l'obésité, l'insuffisance cardiaque ou
encore le diabète ». Le même professeur souhaite également que soit
généralisée la vaccination au personnel soignant, un avis que partage
apparemment Olivier Véran, qui vient d'annoncer que les soignants de plus de
50 ans pourraient se faire vacciner dès lundi. Ne serait-il pas
judicieux d'alléger par ailleurs les contraintes administratives ou
juridiques liées à la vaccination ? « Lorsque nous aurons pu
constater que tout se passe bien, un allègement des dispositifs, notamment
médicaux, et de suivi pourra être envisagé. Mais ce n'est pas encore
le cas dans l'immédiat. »
Ne pas tomber dans le piège de la solution miracle
Interrogé par Le Point ,
le cabinet d'Alain Fischer, le « Monsieur Vaccin » du gouvernement,
explique : « Nous avons fait le choix d'une campagne progressive avec
une vaccination en trois phases en priorisant dans un premier temps les
personnes âgées en Ehpad et en unité de soins de longue durée ainsi que le
personnel soignant de ces établissements avec plusieurs facteurs de comorbidité.
La deuxième étape débutera en janvier et concernera les 14 millions de
personnes présentant un facteur de risque ainsi que certains professionnels de
santé. Enfin, à l'issue de ces deux phases, nous entamerons la dernière étape
pour vacciner l'ensemble de la population. »
Macron est-il efficace ?
La France a-t-elle adopté la stratégie la plus
efficace ? « Comparons ce qui est comparable : la France n'a pas
adopté la même stratégie que ses voisins européens qui ont pour certains choisi
de vacciner en premier les professionnels de santé. La stratégie française
consiste à vacciner en priorité les personnes âgées qui sont les plus à
risque : je rappelle que les personnes âgées de plus de 80 ans ont
8 % de risque de décéder lorsqu'elles contractent l'infection. Ce choix
implique que nous allions vers la personne vaccinée et non que celle-ci aille
vers le vaccin. Cela explique certaines différences entre pays européens, mais
ces comparaisons d'un pays à l'autre nous paraîtront dérisoires dans deux ou
trois mois lorsque nous aurons vacciné plusieurs millions de personnes, tout
comme nos voisins. Ce qui compte, c'est de mettre en route notre campagne de
vaccination et de le faire bien », poursuit le médecin, professeur
d'immunologie pédiatrique, nommé début décembre pour coordonner la stratégie
vaccinale de l'État contre la pandémie de Covid-19.
Covid-19 : l'après-vaccin
Enfin, alors qu'on lui demandait s'il n'y aurait pas une
possibilité d'aller plus vite, son cabinet répondait : « La question
n'est pas d'aller plus ou moins vite : c'est de vacciner en toute sécurité
en s'adaptant à l'arrivée des vaccins. Pour le moment, nous pouvons vacciner
avec le vaccin Pfizer-BioNTech, mais nous pourrons étendre je l'espère dans les
prochains mois les vaccinations avec l'arrivée d'autres vaccins dont nous
attendons l'autorisation de mise sur le marché. C'est le cas pour tous les pays
européens. » Verdict fin 2021, date que s'est fixée l'Union européenne
pour que tous ses citoyens adultes qui le désirent soient vaccinés.
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Car étant un pays moderne
qu'on dit de Mr « Pasteur » donc à la pointe de la lutte contre les pandémies
ou virus et bactéries divers, « il doit se retourner dans sa tombe »
?!
En fait pour souvent des
problèmes graves nous sommes à la merci de la pleutrerie de nos dirigeants et
leur principe de précaution débile retord craignant le retour de bâton judiciaire
« comme par exemple l’affaire du sang contaminé » de triste
mémoire !?
Mais en plus, sur ce « gâteau
empoisonné de mauvais pâtissiers politiciens élus, il y a la cerise sur cette pièce
montée à étages qui va chuter » car il y a les administrations kafkaïennes
lourdes et des kyrielles de fonctionnaires bornés qui ont peur de leurs ombres
ne voulant pas être tenus responsables qui freinent la mise en place de mesures
de vaccination urgentes !
Quand un exécutif comme on l’appelle
n’est pas capable de remettre au pas et sur les rails ses administrations comme
c’est le rôle du 1er ministre ou même interdire avec rigueur des
manifestations festives ou rassemblements nombreux de français indisciplinés
qui n’en n’ont rien à faire des amendes et quand ils sont arrêtés à quoi
servent ces préfets hauts fonctionnaires !?
Mr le 1er
ministre fusible de service à dit qu’il allait faire accélérer cette
vaccination à tous et notamment les 40 % qui le veulent l’accepter car, quand
on a « le nez dans la m.... et bien sûr, ça sent mauvais » !?
Car on tient le record du monde
des pays ou on a le moins vacciné contre la Covid 19 il n’y a pas de quoi etre
fier (bien que l’on ne fasse pas un concours comme aux J.O. !?)
Citons le grand Victor Hugo
dans Ruy Blas toujours actuel :
Bon appétit ! messieurs ! –
O ministres intègres !
Conseillers vertueux ! voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez
l'heure,
L'heure sombre où la France agonisante pleure !
Jdeclef 03/01/2021 10h45
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