dimanche 3 janvier 2021

Certains français croyaient être protégés ou bien que la situation sanitaire était bien gérée en France !?

 


Vaccins : où en est la France dans le monde

INFOGRAPHIE. Alors que la polémique enfle sur un démarrage trop timide de la campagne, « Le Point » s'intéresse à la situation dans les autres pays.

Faut-il estimer, comme l'Académie de médecine, que la France devrait mettre le pied sur l'accélérateur dans sa campagne de vaccination contre le Covid-19 ? Dans la carte que nous vous présentons ci-dessous, et que nous actualiserons régulièrement, le déploiement y est un des moins rapides en Europe. Certes, la France est plus réactive que les Pays-Bas (qui ne commenceront leur campagne que le 8 janvier) mais a, à ce jour, moins vacciné qu'au Koweït, en Roumanie, en Lituanie, au Chili ou encore au Mexique. Sans parler de l'Angleterre, Israël ou encore les États-Unis où, aujourd'hui, la comparaison n'est tout simplement pas possible.

Même constat lorsqu'on s'intéresse aux proportions de vaccinations pour 100 habitants : cette proportion est de 0,00013 en France, de 0,84 aux États-Unis, de 0,1 en Pologne, de 1,43 en Islande, de 3,57 au Bahreïn, avec une moyenne dans le monde à 0,08.

Attention, cependant, à ne pas tomber dans le mirage de la solution miracle. Ce vaccin pose encore de nombreuses questions. Il représente encore un pari, comme l'expliquait au Point début décembre le professeur Bernard Bégaud, un expert de la pharmacovigilance. On ne sait pas combien de temps il protège la personne à qui on l'a inoculé ni à quel point il empêche la transmission du virus. Mais tout de même, alors que la plupart des pays de l'Union européenne avaient décidé de commencer leur campagne le même jour, pourquoi une telle différence dans le déploiement ?

 Covid-19 : ce que dit le droit sur l'obligation vaccinale

Certes, comme l'explique le chef du pôle gériatrie du CHU de Nice Olivier Guérin, la France a opté pour une politique différente de vaccination en nous adressant à « un public très vulnérable des Ehpad et des Unités de soins de longue durée en hôpitaux, c'est-à-dire des patients qui requièrent des soins médicaux et paramédicaux permanents, en général des gens très malades et très dépendants qui restent plusieurs mois sur place ». Résultat, « nous avons choisi d'être très sécuritaires, à la fois dans l'approche médicale et dans l'approche éthique, à travers le consentement. C'est donc plutôt un gage de sécurité qui honore la France ».

Vaccination anti-Covid : « Il faut élargir dès maintenant le profil des personnes concernées »

Pourtant, ce dernier appelle à une accélération en élargissant notamment le profil des personnes concernées, « en fonction des stocks disponibles, il serait judicieux d'envisager une extension rapide, c'est-à-dire plus rapide que prévu, aux personnes de plus de 75 ans en ville, c'est-à-dire ceux qui habitent chez eux. Tout comme pour les plus de 65 ans, avec facteur de risque, comme l'obésité, l'insuffisance cardiaque ou encore le diabète ». Le même professeur souhaite également que soit généralisée la vaccination au personnel soignant, un avis que partage apparemment Olivier Véran, qui vient d'annoncer que les soignants de plus de 50 ans pourraient se faire vacciner dès lundi. Ne serait-il pas judicieux d'alléger par ailleurs les contraintes administratives ou juridiques liées à la vaccination ? « Lorsque nous aurons pu constater que tout se passe bien, un allègement des dispositifs, notamment médicaux, et de suivi pourra être envisagé. Mais ce n'est pas encore le cas dans l'immédiat. »

Ne pas tomber dans le piège de la solution miracle

Interrogé par Le Point, le cabinet d'Alain Fischer, le « Monsieur Vaccin » du gouvernement, explique : « Nous avons fait le choix d'une campagne progressive avec une vaccination en trois phases en priorisant dans un premier temps les personnes âgées en Ehpad et en unité de soins de longue durée ainsi que le personnel soignant de ces établissements avec plusieurs facteurs de comorbidité. La deuxième étape débutera en janvier et concernera les 14 millions de personnes présentant un facteur de risque ainsi que certains professionnels de santé. Enfin, à l'issue de ces deux phases, nous entamerons la dernière étape pour vacciner l'ensemble de la population. »

Macron est-il efficace ?

La France a-t-elle adopté la stratégie la plus efficace ? « Comparons ce qui est comparable : la France n'a pas adopté la même stratégie que ses voisins européens qui ont pour certains choisi de vacciner en premier les professionnels de santé. La stratégie française consiste à vacciner en priorité les personnes âgées qui sont les plus à risque : je rappelle que les personnes âgées de plus de 80 ans ont 8 % de risque de décéder lorsqu'elles contractent l'infection. Ce choix implique que nous allions vers la personne vaccinée et non que celle-ci aille vers le vaccin. Cela explique certaines différences entre pays européens, mais ces comparaisons d'un pays à l'autre nous paraîtront dérisoires dans deux ou trois mois lorsque nous aurons vacciné plusieurs millions de personnes, tout comme nos voisins. Ce qui compte, c'est de mettre en route notre campagne de vaccination et de le faire bien », poursuit le médecin, professeur d'immunologie pédiatrique, nommé début décembre pour coordonner la stratégie vaccinale de l'État contre la pandémie de Covid-19.

Covid-19 : l'après-vaccin

Enfin, alors qu'on lui demandait s'il n'y aurait pas une possibilité d'aller plus vite, son cabinet répondait : « La question n'est pas d'aller plus ou moins vite : c'est de vacciner en toute sécurité en s'adaptant à l'arrivée des vaccins. Pour le moment, nous pouvons vacciner avec le vaccin Pfizer-BioNTech, mais nous pourrons étendre je l'espère dans les prochains mois les vaccinations avec l'arrivée d'autres vaccins dont nous attendons l'autorisation de mise sur le marché. C'est le cas pour tous les pays européens. » Verdict fin 2021, date que s'est fixée l'Union européenne pour que tous ses citoyens adultes qui le désirent soient vaccinés.

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Car étant un pays moderne qu'on dit de Mr « Pasteur » donc à la pointe de la lutte contre les pandémies ou virus et bactéries divers, « il doit se retourner dans sa tombe » ?!

En fait pour souvent des problèmes graves nous sommes à la merci de la pleutrerie de nos dirigeants et leur principe de précaution débile retord craignant le retour de bâton judiciaire « comme par exemple l’affaire du sang contaminé » de triste mémoire !?

Mais en plus, sur ce « gâteau empoisonné de mauvais pâtissiers politiciens élus, il y a la cerise sur cette pièce montée à étages qui va chuter » car il y a les administrations kafkaïennes lourdes et des kyrielles de fonctionnaires bornés qui ont peur de leurs ombres ne voulant pas être tenus responsables qui freinent la mise en place de mesures de vaccination urgentes !

Quand un exécutif comme on l’appelle n’est pas capable de remettre au pas et sur les rails ses administrations comme c’est le rôle du 1er ministre ou même interdire avec rigueur des manifestations festives ou rassemblements nombreux de français indisciplinés qui n’en n’ont rien à faire des amendes et quand ils sont arrêtés à quoi servent ces préfets hauts fonctionnaires !?

Mr le 1er ministre fusible de service à dit qu’il allait faire accélérer cette vaccination à tous et notamment les 40 % qui le veulent l’accepter car, quand on a « le nez dans la m.... et bien sûr, ça sent mauvais » !?

Car on tient le record du monde des pays ou on a le moins vacciné contre la Covid 19 il n’y a pas de quoi etre fier (bien que l’on ne fasse pas un concours comme aux J.O. !?)

Citons le grand Victor Hugo dans Ruy Blas toujours actuel :

Bon appétit ! messieurs ! –
O ministres intègres !

Conseillers vertueux ! voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
L'heure sombre où la France agonisante pleure
!

Jdeclef 03/01/2021 10h45

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