jeudi 22 novembre 2018

Bof c'est malheureux surtout pour RENAULT, car les japonais veulent peut-être récupérer seule NISSAN très rentable ?!


Nissan : Carlos Ghosn démis de ses fonctions

Le conseil d'administration de Nissan a évincé l'homme qui a relevé la marque de ses cendres et a été arrêté lundi dernier à Tokyo.


Le conseil d'administration du géant de l'automobile Nissan a limogé son emblématique président Carlos Ghosn, détenu à Tokyo pour des malversations présumées, assure les médias japonais. Une déchéance jusque-là inimaginable pour l'homme qui a sauvé le constructeur japonais. Arrêté lundi, Carlos Ghosn est resté silencieux, dans sa cellule d'un centre de détention de Tokyo, pendant que son règne est mis en pièces.
Nissan, firme où sa formidable épopée de bâtisseur d'un empire a débuté en 1999, lui a porté le coup de grâce en lui enlevant son titre de président de conseil d'administration. C'est Hiroto Saikawa, patron exécutif du constructeur depuis avril 2017, qui a dirigé les débats. Lundi, il a mené lundi soir une charge d'une étonnante violence contre son ancien mentor.

Révélations dans les médias japonais

Au même moment se tiendra une conférence de presse du parquet alors que pleuvent les révélations dans les médias japonais sur les méfaits dont se serait rendu coupable le magnat de 64 ans. Officiellement, le Franco-Libano-Brésilien est accusé d'avoir, avec des complices, « minimisé sa rétribution à cinq reprises entre juin 2011 et juin 2015 », en déclarant une somme totale de 4,9 milliards de yens (environ 37 millions d'euros) au lieu de près de 10 milliards de yens. Mais il est aussi soupçonné d'abus de biens sociaux, d'après les résultats de l'enquête interne conduite par Nissan au cours des derniers mois.
Mercredi, le tribunal de Tokyo a décidé de prolonger de dix jours sa garde à vue afin de poursuivre les investigations. Et sa détention pourrait se prolonger bien au-delà, en vertu des règles du système judiciaire japonais. Du côté des autres membres d'une alliance forte de 450 000 hommes, Mitsubishi Motors (MMC) prévoit également de « démettre rapidement » son président. Un conseil doit se tenir la semaine prochaine, selon un porte-parole de la société.

Prudence chez Renault

Chez Renault, la prudence est pour l'instant de mise. Le conseil d'administration a demandé à Nissan de « lui transmettre l'ensemble des informations en sa possession dans le cadre des investigations internes dont M. Ghosn a fait l'objet ». Estimant ne pas être en mesure de se prononcer sur le fond de l'affaire, le constructeur français a pris des mesures pour assurer l'intérim, confié au numéro deux de l'entreprise, Thierry Bolloré. Le gouvernement français tentait mercredi de se montrer rassurant quant à l'avenir du constructeur au losange, dont l'État détient 15 %. Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a ainsi assuré, devant la presse à Paris, qu'une gouvernance « solide » mais « provisoire » était en place afin de permettre au constructeur français de poursuivre ses activités. Il doit rencontrer jeudi après-midi son homologue japonais, Hiroshige Seko, pour évoquer la pérennité du partenariat ainsi que sa « prolongation ».
Si, au Japon, les propos sont en surface rassurants, la presse locale bruit de déclarations anonymes de responsables de Nissan affirmant que le groupe veut revoir la structure de l'alliance, « condition nécessaire pour qu'elle continue », selon l'un d'eux. L'objectif serait de revoir les participations croisées : Renault détient 43 % de Nissan, mais le japonais, qui domine son allié en termes de chiffre d'affaires, n'en possède que 15 %, une situation qui provoque depuis longtemps des rancoeurs dans l'archipel. Selon le quotidien économique Nikkei, qui cite un dirigeant de Nissan, Carlos Ghosn cherchait à intégrer les deux groupes, et « il était possible qu'un plan concret soit prêt au printemps prochain », mais cette fusion est ouvertement rejetée par Hiroto Saikawa.
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Et depuis l'après-guerre avec les USA :

Ils ont appris l'économie à l'américaine et leurs méthodes comme le fait le président actuel US !


Ne plaignons pas trop CARLOS GHOSN qui a été pris la main dans le pot de confiture par son besoin addictif à l'argent roi, comme quoi ceux qui ont beaucoup n'en n'ont jamais assez !

Il échappera peut-être à la prison, car il a relevé cette Ste NISSAN dont les japonais ont quand même profité ne doutons pas qu'il aura de bons avocats et il parle japonais çà aide pour se défendre !


Grandeur et décadence d'un grand capitaine d'industrie qui pourra pointer à l'ANPE française, s'il rentre au pays, comme certains de ses employés qu'il a licencié sans vergogne (lol)!


En tout cas son conseil d'administration le lâche « malheur aux vaincus » magouilleurs...!

Jdeclef 22/11/2018 13h28

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