samedi 17 novembre 2018

Il faut souvent des drames en France pour faire bouger les choses peut être un bien pour cette ville de MARSEILLE ?!


À Marseille, la psychose peine à retomber

 Après l'effondrement de 3 immeubles et la mort de 8 personnes, plus de 800 habitants ont été relogés. Les Marseillais scrutent les façades avec inquiétude.

Même la Cité des associations, sur la Canebière, n'est plus un refuge. Au rez-de-chaussée se trouve pourtant le restaurant éphémère où une petite centaine de personnes, évacuées des immeubles de la rue d'Aubagne, viennent prendre un repas. Mais depuis jeudi, un arrêté de péril a été pris sur les cinq étages du bâtiment. Un escalier servant à l'évacuation inquiète. Alors les habitants ont été déplacés, par précaution.
« C'est comme une malédiction, elle vous poursuit. Pour vous en débarrasser, il faudrait quitter cette ville. Mais pour aller où ? » Muriel s'interroge, passe incessamment sa main dans les cheveux. Ses yeux sont ternes, gris. Elle fait partie des 835 personnes, dont un peu plus de la moitié dans les rues d'Aubagne et Jean-Roque, qui ont été priées de quitter prestement leurs appartements. « Le temps de faire deux ou trois valises, de prendre des papiers, on a laissé notre vie dans l'appartement. On ne sait pas si on le retrouvera un jour. » Pas le choix, pourtant. Déjà 83 immeubles menaçant de s'effondrer ont été jugés dangereux et vidés de leurs habitants depuis la tragédie du 5 novembre dans le centre-ville de Marseille. Le quartier de Noailles en concentre 46.
Partout dans les rues, les passants lèvent les yeux. Ils s'étaient habitués aux fissures sur les façades, aux filets sous les balcons, retenant les régulières chutes de pierres. Mais la mort de 8 personnes au numéro 65 de la rue d'Aubagne a engendré une forme de psychose. « Quand ils entrent dans la boutique, certains clients me demandent si ça tient bien ici, si le plafond ne va pas s'écrouler », signale Érika Ndiaye, une commerçante de la rue de la Palud, toute proche. « Et s'il y en a un qui le dit pour détendre l'atmosphère, beaucoup ne le font pas en riant, poursuit-elle. Tout le monde est inquiet. »

« On vérifie tout, tout le temps »

Dix jours après le drame, tandis que s'affairent toujours les engins de travaux et que les experts multiplient les visites derrière les façades dégradées, la paranoïa des premiers jours n'est pas vraiment retombée. « On espère que tous les immeubles vraiment dangereux ont été évacués, croise les doigts Émilie Cabana, 81 ans, habitante d'un deux-pièces désuet rue d'Aubagne. Nous, ici, on y a échappé si j'ose dire. Mais on n'est pas rassurés. » Joignant le geste à la parole, elle indique du bout de sa béquille les fissures dans la cage d'escalier et au plafond. « On nous dit que ce n'est pas méchant. Mes voisins du dessus sont partis. Moi, je suis habituée à ces vieux immeubles qui craquent tout le temps. Mais eux, avec les petits, je comprends qu'ils aient peur. »
En discutant, on tombe sur Hamidou, un voisin du troisième, cuisinier dans un snack un peu plus bas. « Je vous montre », sourit-il, avant d'emprunter l'escalier « sur la pointe des pieds, ce n'est pas très solide ». Là-haut, la porte d'entrée coince sur le parquet fatigué. Il faut forcer un peu. Hamidou se dirige vers la cuisine, où les tâches d'humidité du plafond font face au sol en tomettes brinquebalantes. Derrière le chauffe-eau, une fissure effraie le locataire. « J'ai demandé qu'ils mettent une marque en couleurs, quelque chose pour vérifier si la fissure s'agrandit, mais personne n'est venu. Dans l'immeuble, on est tous devenus comme des inspecteurs des travaux », poursuit le jeune homme originaire de Lorraine. « On vérifie tout, tout le temps. La nuit, parfois, on frappe à ma porte. C'est la voisine qui s'inquiète parce que ça craque. On a du mal à dormir. Ce n'est pas facile. » Et c'est dans tout le centre-ville désormais que les Marseillais scrutent les façades, le regard inquiet.
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Ceci étant se laisser aller est peut-être dû au soleil du midi et farniente de cette ville et région sud qui semble plus habituée à la sieste qu'à faire le minimum pour rénover ce qui doit l’être et qui paie bien chère cette gabegie de sa municipalité et de son maire ce vieux poussa repu GAUDIN champion du clientélisme qui en est l'exemple !

Qui profite depuis trop longtemps car en partie coupable et qui devrait être démissionné par la préfecture puisque qu'il ne veut pas s'en aller (ceci étant l'état est aussi responsable de cette situation !)

Et il est natif de Marseille donc pas d'excuse, il est censé connaitre sa ville !

Car quand on gratte le vernis sur le clinquant du vieux port pour les touristes on trouve la crasse dessous !

Alors que ne dise pas que l'on ne sait pas rendu compte de cette dégradation de bâtiments en centre-ville en plus !

Il y a une population défavorisée importante dans la 2eme ville de France dans ces quartiers sans compter une insécurité latente par des trafics divers illicites, drogues armes, règlement de comptes bien connus de truands de toute sortes etc., dans les quartiers nord zones de non droit ou même la police ne pénètrent plus ou rarement !

Cette grande ville oubliée du pouvoir central parisien depuis des décennies est une honte pour notre pays libre, car cette situation n'a fait qu'empirer depuis des décennies mais garder un maire depuis si longtemps est une erreur pour ses administrés dont une partie ne votent même plus surtout chez les plus pauvres qui survivent de trafics divers et une municipalité et l'état derrière qui s'arrange pour garder un semblant de paix civile en fermant les yeux !

Jdeclef 17/11/2018 09h35LP

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