Mairie de Lyon : le baron Collomb est de retour
Après sa démission du ministère de l'Intérieur, il a
été à nouveau élu à son poste de maire, mais pourrait faire face à une certaine
contestation.
Une fois réélu, le plus difficile restera à accomplir pour celui qui règne sur Lyon depuis 2001 et souhaite continuer après 2020, face aux tensions nées de son éloignement avorté. Brouille avec Emmanuel Macron, crainte de perdre « sa » ville, décision imposée par son épouse, référente départementale critiquée de La République en marche... toutes les raisons ont été avancées pour expliquer le retour précipité du baron. « Collomb, c'est un solitaire. Sa seule boussole, c'est lui-même. Je peux comprendre qu'être au gouvernement, ça ne lui convenait plus. Mais une sortie pareille, ça ne lui ressemble pas », estime un parlementaire LREM du Rhône, pour qui 2020 est loin d'être gagné d'avance. À droite, deux candidats sont sortis du bois : Étienne Blanc, lieutenant de Laurent Wauquiez à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et Pascal Blache, maire du huppé 6e arrondissement.
Le plus difficile reste à faire
« On n'est pas tout seuls
sur la place », a concédé Collomb lors d'une curieuse conférence de
presse organisée à la mi-octobre avec Georges Képénékian et David Kimelfeld,
son successeur à la présidence de la métropole, qui, lui, reste en poste.
L'unité y était de mise mais surtout de façade, ce dernier multipliant les
signes d'affranchissement envers son mentor devenu rival. Dernier épisode en
date : les limogeages, révélés cette semaine par le quotidien régional Le Progrès, de sa directrice et de son chef
de cabinet à la métropole, la première fidèle parmi les fidèles de Gérard
Collomb, le second proche de son épouse Caroline. L'entourage de David
Kimelfeld évoque un problème de « loyauté ». Leur départ était prévu
après le 5 novembre, mais une ultime goutte d'eau aurait fait
déborder le vase prématurément. De quoi mettre de l'ambiance, lundi après-midi,
dans l'hémicycle de la métropole où Gérard Collomb retrouvera aussi son siège
de conseiller.
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Choisi par le nouveau président de notre
république en récompense de son soutien appuyé lors de sa campagne
présidentielle !
Car il a été un ministre pâlichon et
peut être pas assez ferme avec une tache trop lourde pour ce monsieur déjà âgé
pour un tel poste !
De plus il montrait bien qu'il
regrettait sa place de maire LYON et qu'il ne pensait qu'à y revenir !
Mais il aura moins de facilité pour
appliquer la gestion de sa ville qu'avant, car son mandat d'ex ministre
d'E.MACRON laissera des traces, car la cote du président a beaucoup baissé
depuis le début de son quinquennat et augmentera son opposition existante dans
sa mairie de Lyon !
Mais il est chez lui, donc il rebondira,
car c'est le cas souvent des maires qui l'ont l'été depuis longtemps dans la
même ville
(Comme par exemple des
vieux maires JUPPE à Bordeaux et même le vieux GAUDIN à Marseille qui
heureusement lui a admis de jeter enfin l'éponge ou d'autres qui restent des
décennies ou même comme BALKANY à Levallois malgré leurs casseroles
judiciaires, car leurs administrés n'aiment pas les changements...)
Jdeclef 05/11/2018 13h50LP
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