jeudi 22 novembre 2018

En fait changer de président de la république n'a été qu'un feu de paille..!


Baromètre Ipsos-« Le Point » : Philippe rejoint Macron dans la chute

DOCUMENT. Pour épargner le président, le Premier ministre est monté en première ligne face aux Gilets jaunes. Il est à son tour précipité dans la nasse.


Il n'aura pas fallu longtemps pour que les effets du mouvement des Gilets jaunes apparaissent dans notre baromètre. Si, de prime abord, la cote de popularité d'Emmanuel Macron reste stable (26 % d'opinions favorables et 70 % d'opinions défavorables, exactement comme en octobre dernier), elle se fracasse en réalité sur les avis très défavorables qui, eux, grimpent à 44 % (+ 3). « On observe une crispation des sondés défavorables qui basculent en très défavorables », confirme Federico Vacas, directeur adjoint du département politique et opinion chez Ipsos. Et cette « crispation » est partagée par de nombreuses sensibilités politiques de l'opposition. Du côté des sympathisants PS, les avis très défavorables atteignent les 50 % (+ 15), mais c'est sans surprise chez La France insoumise que les jugements très négatifs font un bond de 16 points (72 %).
L'agacement de trois catégories sociodémographiques explique aussi ce mauvais résultat : les ouvriers (à 62 %), les revenus moyens inférieurs (52 %) et les ruraux (55 %) déclarent être très défavorables au chef de l'État.

Édouard Philippe chute à son tour

Et cette fois, le Premier ministre n'est pas épargné. Lui qui semblait jusqu'à présent mieux perçu par l'opinion décroche puisqu'il ne recueille plus que 27 % d'opinions favorables (- 4), contre 65 % d'opinions défavorables (+ 6). Les avis très défavorables augmentent aussi fortement (+ 8,37 %). Comme Emmanuel Macron, Édouard Philippe semble victime de l'exaspération provoquée par le sentiment de baisse du pouvoir d'achat. Sa présence en première ligne, réclamée notamment par les proches du président, qui souhaitaient le voir jouer davantage les paratonnerres, explique sans doute cette réaction de l'opinion. Mais, contrairement à ce qu'on espérait à l'Élysée, les prises de parole du locataire de Matignon ne calment en rien la grogne contre le chef de l'État. Les voici à présent unis dans la chute sondagière.
Du côté du classement général, une semaine avant sa première interview télévisée depuis son départ du ministère de la Transition écologique, Nicolas Hulot continue de se démarquer avec 50 % d'opinions positives (- 2). Inamovibles, Jack Lang et Alain Juppé se partagent la deuxième place avec 42 % de jugements favorables, loin devant Jean-Yves Le Drian à 31 % (- 1).

Ségolène Royal, 4e au PS

Surprise de ce baromètre : le retour de Ségolène Royal à la 5e place. L'ancienne ministre et ex-candidate à la présidentielle, qui vient de publier un livre et ne fait pas mystère de ses envies de retour dans la vie politique active, obtient de bons scores auprès des sympathisants de La France insoumise (44 % d'avis favorables) et se hisse à un niveau honorable chez les sympathisants de LREM (35 % d'avis favorables). Mais c'est évidemment les socialistes qui dopent sa cote de popularité puisqu'ils sont 58 % à émettre une opinion positive sur leur ancienne candidate à la présidentielle, faisant d'elle la 4e personnalité préférée de ce côté de l'échiquier politique.
Quant à son ancien rival de 2007, Nicolas Sarkozy – qui a récemment accordé un long entretien au Point , il perd 3 points au classement général et se retrouve à la 8e place. En revanche, aucun changement du côté des sympathisants LR, qui le placent toujours en tête de leur palmarès avec 78 % d'opinions favorables (+ 1).

Il est comme les autres et bien à droite et les législatives l'ont confirmé indirectement avec son parti LREM qui ne comprend que des députés sans expérience mais inféodés à sa politique !

Car malgré des réformes peut être utiles, il n'a pas pu s'abstenir de pressurer les pauvres et classes moyennes et (surtout beaucoup trop) en privilégiant les plus nantis ce qui est hélas une politique constante de tous le gouvernements passés ou présent !

Alors ce président qui se prend pour un monarque absolu comme d'autres avant lui est peut-être allé trop loin, car il a escroqué intellectuellement les français qui ont voté pour lui (mais qui n'étaient pas majoritaires du fait d'un système électoral de cette V eme république obsolète qui ne sert qu'à ses politiciens opportunistes !)

Ce mouvement des gilets jaunes, n'est que la goutte de trop qui a fait déborder le vase du mécontentement grandissant et qui met en exergue en parallèle les exactions de voyous trublions casseurs violents qui poussent à l'anarchie !

D’où la chute de confiance pour le président et son 1er ministre, car ils ont tiré trop sur une ficelle qui a cassée et fait glisser notre pays dans un état policier répressif pour remettre au pas les manifestants et lutter (enfin contre ces casseurs qui polluent toutes manifestations quel qu'elles soient, qu'ils ne sont pas capables d’éradiquer pour le bien de tous !)

Jdeclef 22/11/2018 09h29LP

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