samedi 17 novembre 2018

La police fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle à, mais nos élus eux rien ou peu !


Sécurité, ce que les ministres de l'Intérieur n'osent pas dire

Mafias, violences entre bandes, islamistes, narcotrafiquants… Les révélations des notes internes de la police sur l'état de la sécurité en France.


Il aura suffi d'une petite phrase prononcée dans la cour de l'hôtel de Beauvau, par une froide matinée d'automne, pour déclencher une salve de questions sur la sécurité en France. En laissant la place à Edouard Philippe, le 3 octobre, Gérard Collomb, encore ministre de l'Intérieur pour quelques minutes, n'a pas manqué d'exprimer son inquiétude. « Je suis allé (…) des quartiers de Marseille au Mirail à Toulouse, à la périphérie parisienne, Corbeil, Aulnay, Sevran (…) La situation est très dégradée et le terme de reconquête républicaine prend, dans ces quartiers, tout son sens. Parce que, oui, aujourd'hui, c'est plutôt la loi du plus fort qui s'impose, des narcotrafiquants, des islamistes radicaux. (…) Il faut une vision d'ensemble pour recréer de la mixité sociale parce que aujourd'hui on vit côte à côte et, je le dis toujours, je crains que demain on vive face à face. » Des mots choisis qui laissent entrevoir le pire. Des propos d'autant plus forts qu'ils sont rares chez un ministre de l'Intérieur.
Documents stratégiques. « Tout ce qui touche à la sécurité est par nature sensible, décrypte un habitué des cabinets ministériels. Le champ d'expression des ministres de l'Intérieur est limité et chaque mot doit être soupesé. Gérard Collomb est parfois allé loin dans ses déclarations, après un attentat, par exemple. » La situation dans les quartiers est-elle si dégradée ? Les violences, comme celles entre bandes de jeunes qui se sont soldées par plusieurs morts, sont-elles plus fréquentes ? Le radicalisme religieux est-il en train de séparer les communautés, comme le pressent Gérard Collomb ? A la lecture de notes et de documents confidentiels, dont plusieurs considérés comme stratégiques, rédigés par des analystes de la Direction générale de la Police nationale (DGPN), la situation dans les quartiers ne semble pas s'améliorer. Au contraire. « Les groupes criminels venus des pays de l'Est sont de plus en plus présents partout en France, confie un spécialiste de la criminalité organisée. D'un autre côté, les narcotrafiquants étendent leur mainmise sur les territoires. Plusieurs villes de moyenne densité en sont désormais la proie.
Dans les grandes villes. La lutte contre le narcobanditisme est un objectif prioritaire des services de police. Les résultats obtenus par les services de police et de gendarmerie sont bons, les démantèlements de réseaux augmentent d'année en année. Mais il faut faire encore mieux. » 
« Affichage ». Plusieurs outils ont été élaborés - la police de sécurité du quotidien (PSQ) et les quartiers de reconquête républicaine - afin de juguler cette délinquance et cette criminalité organisée qui ne cessent de s'étendre. Mais, pour les policiers de terrain, de tout grade, la portée de ces nouvelles mesures est loin d'être évidente. « On est dans la communication avant tout et dans l'immédiateté », estime un commissaire en poste en banlieue parisienne. « La PSQ est un concept de travail qui n'apporte rien de nouveau, renchérit un autre fonctionnaire de police en poste en province. On y a englobé tout ce qu'on faisait déjà. Il faudrait surtout y associer les autres ministères comme ceux de l'Education nationale et de la Justice. Et ce n'est pas le rapport police-population qui pose un problème dans ce pays. C'est plus simplement que les policiers ne peuvent pas répondre à toutes les attentes. » Les mêmes sont tout aussi désabusés, alors qu'on apprenait le suicide de Maggy Biskupski, porte-parole des Policiers en colère, face à la création de nouvelles infractions. « La verbalisation des clients de prostituées tout comme celle des propos sexistes ou dégradants sont inapplicables, poursuit le commissaire. On a déjà tellement d'affaires à traiter. Dès qu'il y a de l'émoi, on crée de nouveaux textes pour donner l'impression de répondre aux problèmes. C'est de l'affichage. La réalité est qu'on ne peut pas dire aux gens qu'on n'a plus les moyens d'agir dans certains quartiers. » 
« Fermeté ». Un aveu d'échec partagé par beaucoup. « C'est comme pour ces passeurs de cocaïne venus de Guyane qui en acheminent, chaque année, des centaines de kilos en métropole. Personne ne veut prendre le problème à bras-le-corps, dénonce un haut fonctionnaire. C'est avant tout une question de volonté. » Lors de son départ, Gérard Collomb a également pointé la question de l'accueil des migrants. Sur ce point, Christophe Castaner se veut très pragmatique. « Si nous revendiquons une politique de générosité en matière d'accueil des réfugiés, nous devons dans le même temps assumer une politique de fermeté sur l'éloignement. Je le dis sans détour : ceux qui sont déboutés du droit d'asile doivent être reconduits à la frontière, si besoin en étant placés en centre de rétention pour éviter tout risque de fuite. » 
Au-delà des mots, Le Point est allé chercher dans les documents confidentiels les chiffres et la réalité du terrain. Narcobanditisme, communautarisme, mafias venues des Balkans, guerres de bandes, immigration irrégulière… Voici ce que les ministres de l'Intérieur n'osent pas dire 
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Mais quand les sanctions ne sont pas assez sévères et avec notre code pénal dépassé inadapté avec une justice laxiste, cela ne peut s'améliorer !

Et le défilé des ministres de l’intérieur de quelques bords qu'ils soient ainsi que des ministres de la justice incompétents qui souvent ne les appuient pas !

Car nos dirigeants quels qu'ils soient sont devenus des bien-pensants bobos donneurs de leçons hypocrites enfermés dans leurs tours d'ivoire beaux parleurs et cela ne s'améliore pas, car en France démocratique soi-disant pays des droits de l'homme, excuse bateau qui sert souvent d'alibi pour faire croire à un monde de bisounours utopique, alors que c'est le contraire et qu'ils ne veulent pas regarder en face en poussant la poussière sous le tapis et cela ne date pas d'hier

Cela fait plus de trente ans que ça dure sous n'importe quel gouvernement pourtant le peuple réclame plus de sécurité et de rigueur (et cela commence à engendrer des dérapages ou certains veulent faire leur loi, court chemin vers l'anarchie rampante !)

La France va mal et il y a d’autres problèmes qui deviennent nombreux dans notre pays de palabres sans fin stériles !

Jdeclef 17/11/2018 10h49LP

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