mercredi 7 novembre 2018

Il y a l'islam, mais non pas un islam de France, ne commettons pas d’erreur !


La difficile genèse d'un islam de France

L'idée d'un islam de France fait son chemin, malgré les nombreuses oppositions qu'il suscite et les embûches qui l'attendent.


« C'est durant ce premier semestre 2018 que je souhaite poser les jalons de toute l'organisation de l'islam de France », avait déclaré Emmanuel Macron au Journal du dimanche en février dernier. C'était il y a neuf mois et déjà, le grand discours sur la laïcité promis par le président avait été plusieurs fois repoussé sine die. Le premier semestre est passé et toujours rien. Le second est bien entamé, et il est quasiment certain que le président ne s'exprimera pas avant janvier prochain. Avec, donc, plus d'un an de retard sur le calendrier initial.
Mais, comme L'Opinion l'a révélé ce lundi, un projet de loi est à l'étude pour modifier à la marge la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État. Il s'agit, à travers diverses dispositions techniques qui ne remettent en cause aucun principe, de débarrasser la deuxième religion de France de la tutelle étrangère et des influences intégristes. Rien d'extraordinaire pour un texte qui a déjà subi une vingtaine de modifications, mais il n'en faut pas plus pour qu'une coalition hétéroclite monte au créneau, dans le but affiché de défendre une laïcité mise à tous les goûts, pour ne pas dire à toutes les sauces, au gré des intérêts ou des préjugés de chacun.

Le danger de ne rien faire

La droite, tout d'abord, est globalement réticente à cette idée. Les catholiques sont par principe, et depuis longtemps, défavorables à toute modification de la loi de 1905. La haute fonction publique se montre très sourcilleuse. Le Conseil d'État, conseiller du gouvernement pour la préparation des projets de loi, ne montre traditionnellement aucun enthousiasme envers ces changements, toujours suspectés d'être de circonstance. Les imams, à quelques exceptions, ne sont pas réjouis non plus. L'opacité qui règne aujourd'hui sur les financements par les fidèles, au travers des quêtes, des pèlerinages et de la taxe hallal, les arrange bien. Le CFCM, instance créée par Nicolas Sarkozy dont l'existence a été fantomatique de bout en bout, ne veut rien lâcher de son pré carré.
Mais que faire ? Ne pas agir apparaît aujourd'hui comme la pire des solutions, alors qu'un certain nombre d'élus de gauche, de Martine Aubry à Gérard Collomb, semblent enfin ouvrir les yeux sur la réalité de certaines « banlieues de l'islam », pour reprendre le titre prophétique du livre de Gilles Kepel paru en 1987. Il est envisagé qu'Emmanuel Macron parle enfin à la mi-janvier. Et d'ici là, l'Amif (Association musulmane pour l'islam de France), que prône Hakim El Karoui, fournisseur de notes et d'idées pour Emmanuel Macron et auteur de deux rapports remarqués sur l'islam pour l'Institut Montaigne, devrait voir le jour courant décembre. Ce dossier capital avance, donc, après des mois d'atermoiement.
Toutefois, comme l'a dit Jean-Pierre Raffarin en d'autres temps et sur un autre sujet, la « route est droite, mais la pente est forte » !
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Quand va-t-on en arrêter de devoir supporter cette religion envahissante qui n'arrive pas à s’intégrer en France, comme les autres religions dans notre laïcité française !

Car par ses dogmes qui ne correspondent pas aux valeurs de notre pays, car elle ne veut pas faire d'effort ni de concession pour s'adapter aux lois françaises, alors que notre état de droit lui a déjà accordé de multiples dérogations dans le domaine public et malgré cela, çà ne lui suffit pas ?!

En France par cette loi de 1905, (un pauvre vieux garde-fou) qui seule nous reste pour éviter tous débordements religieux et protégeant notre laïcité fragile, garanti la liberté de tous les croyants et non croyants !

Donc une seule règle doit rester dans notre république, aucune religion ne doit prendre le pouvoir ni dicter ses lois, c'est la seule condition pour préserver la paix civile et nos libertés !

Et la pratique de celles-ci en matière de cultes rester exclusivement dans le domaine privé et leurs lieux de cultes qui parallèlement doivent être surveillés pour éviter tous dérapages extrémistes !

Si le président MACRON veut modifier cela, il se trompera une fois de plus, mais là ce serait grave !

Jdeclef 07/112018 09h33 CLP

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