Immeuble effondré à Marseille : un 8e corps,
celui d'une femme, retrouvé
Lundi, deux immeubles s'étaient effondrés au cœur de
la ville. Les autorités recherchaient a priori huit personnes sous les
décombres.
Les secours
ont retrouvé vendredi sous les décombres un huitième corps, peut-être celui de
la dernière victime de l'effondrement lundi de deux immeubles à Marseille, où de nouvelles
évacuations ont eu lieu par précaution dans le centre-ville. Les corps de cinq
hommes et deux femmes avaient déjà été découverts depuis l'effondrement
spontané de ces deux immeubles vétustes. Le huitième corps, celui d'une femme,
pourrait être le dernier retrouvé sous les gravats : les autorités
estimaient à huit– cinq résidents et trois autres personnes – le nombre de
personnes présentes dans le seul immeuble qui était habité au moment du drame.
Les deux autres immeubles qui se sont écroulés – dont un, plusieurs heures plus
tard, en partie sous l'action des marins-pompiers – étaient murés et
théoriquement vides, même si, selon des témoignages recueillis dans le quartier
par l'Agence France-Presse, l'un
d'eux était souvent squatté par des sans-papiers ou les vendeurs de cigarettes
de contrebande.
Soixante-cinq
sauveteurs continuaient vendredi de déblayer le tas de gravats de la rue
d'Aubagne dans le quartier populaire de Noailles, en plein centre-ville, a
expliqué à l'Agence France-Presse
un porte-parole des marins-pompiers. Au total dans la matinée, « 690 mètres
cubes de gravats ont été enlevés, sur 1 500 mètres cubes
programmés », soit un peu moins de la moitié, a-t-il précisé. Les
opérations de déblaiement et de recherche de victimes sont très délicates
depuis le début de la semaine en raison de la fragilité des bâtiments
voisins : les marins-pompiers redoutent qu'ils ne s'effondrent à leur
tour, et ont dû en abattre, au moins partiellement, certains. Vendredi matin,
dans la zone concernée et à ses abords, de nouveaux logements ont été évacués,
par précaution, a-t-on appris auprès de la mairie. Rien que pour la nuit de
jeudi à vendredi, la ville a pris en charge et relogé 236 personnes
dans des hôtels, a précisé un porte-parole.
Gaudin accusé
Mis en cause
par ses opposants et par des habitants du quartier de Noailles, miné par
l'habitat insalubre et vétuste, le maire LR de Marseille s'est
une nouvelle fois défendu vendredi matin, après une longue conférence de presse
aux côtés de nombre de ses adjoints jeudi en mairie. « Ce qui me
contrarie, c'est de sembler dire que nous n'aurions pas fait l'effort
nécessaire sur cette politique d'éradication de l'habitat indigne. Je l'ai
commencée il y a longtemps », a déclaré celui qui est maire de Marseille
depuis vingt-trois ans, tout en déplorant la lenteur des procédures pour
intervenir sur des propriétés privées. « Alors, aujourd'hui, devant un
pareil drame, il faut un bouc émissaire. Naturellement, un maire dans une ville
est toujours responsable de tout. Je n'échappe pas à cela », a-t-il
ajouté.
Dans
l'après-midi, il devait de nouveau prendre la parole, aux côtés du préfet de la
région Provence-Alpes-Côte d'Azur et des Bouches-du-Rhône, Pierre Dartout, pour
un point de situation dans le quartier où la catastrophe a eu lieu. Mais face à
la présence de plusieurs opposants et habitants l'accusant d'être en partie
responsable du drame, la rencontre avec la presse a finalement été organisée à
la préfecture. Devant le bâtiment, une trentaine de personnes scandaient
« Gaudin assassin ! ». Dans une lettre ouverte, les quatre
députés LREM de la ville ont assuré au maire de la deuxième ville de France que
les réformes votées ces derniers mois par le gouvernement lui donnaient
« les moyens d'action » nécessaires, lui enjoignant de
« remettre totalement en cause » sa politique contre l'habitat
indigne. « À défaut, il faudra que soit envisagé le retrait de votre
compétence en matière d'habitat », menacent-ils. Une marche blanche, en
présence notamment du député du secteur et chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon,
doit avoir lieu samedi après-midi entre le quartier Noailles et le Vieux-Port.
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Pourtant MARSEILLAIS né dans cette ville
est un champion du clientélisme et a bien profité de ses mandats politiques
nombreux :
Implanté
dans les Bouches-du-Rhône, il est président du conseil régional de
Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) de 1986 à 1998, maire de Marseille depuis
1995 et président de la métropole d'Aix-Marseille-Provence entre 2015 et
2018.
Il est député de 1978 à 1989,
sénateur entre 1989 et 2017 et à plusieurs reprises vice-président du Sénat.
De 1995 à 1997, il est ministre de l'Aménagement du territoire, de la Ville et
de l'Intégration dans le second gouvernement Juppé.
Et bien sûr,
son CV et sa carte de visite bien remplie lui a permis d’être réélu à la mairie
de Marseille par de pauvres gogos lambda d’administrés qui ont été leurré par
son bagout bien connu !
Une marche blanche, qu'elle fumisterie à
la mode inutile, comme si cela changera quelque chose à la gestion laxiste de
la ville de Marseille par Mr GAUDIN qui attend la retraite rien d'autre !
C’est une honte, le délabrement
intérieur de la 2eme ville de France, à cause de l'état, mais aussi de la
municipalisé qui a laissé se dégrader les habitations vétustes et aussi la
délinquance endémique et multiples trafics illicites de cette ville dans les
quartiers nord, car oubliée, trop loin de la capitale !
Jdeclef 10/11/2018 11h32LP
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