Marseille : l'état de délabrement des immeubles
est connu depuis des années
Dans le quartier de Noailles, où plus de 40 %
des habitants vivent sous le seuil de pauvreté, près d'un immeuble sur deux est
« indécent ou dégradé ».
Mais, en dix ans, rien n'a été lancé. La faute à la multiplication des procédures devant le refus de certains propriétaires de céder leur appartement, se défend l'adjointe au logement Arlette Fructus sur RTL. En attendant, l'immeuble avait simplement été « muré et sécurisé afin d'en empêcher l'accès », précise la mairie.
« Comprendre ce qui
s'est passé »
À côté, l'immeuble en copropriété
du 65 rue d'Aubagne « avait fait l'objet,
le 18 octobre dernier, d'une expertise des services compétents qui avait
donné lieu à la réalisation de travaux de confortement permettant la
réintégration des occupants », indique l'Hôtel de ville.« Il va falloir comprendre ce qui s'est passé » et pourquoi les habitants ont été autorisés à regagner leurs logements par l'expert, explique Sabine Bernasconi, maire des 1er et 7e arrondissements, sur Franceinfo. Quant au numéro 67, le troisième immeuble qui s'est effondré en fin de journée, il était abandonné et muré depuis l'été 2012.
Près d'un habitant sur deux sous le seuil de pauvreté
La sénatrice (PS) Samia Ghali s'est fait
l'écho de la colère des habitants devant les médias. « Derrière la carte
postale idyllique, on mesure une fois de trop les échecs de la politique de
l'habitat et du centre-ville. » « Ce sont les maisons des pauvres qui
tombent et ce n'est pas un hasard », a constaté Jean-Luc Mélenchon,
député (LFI) des Bouches-du-Rhône. En 2012, 42,1 % des habitants du 1er
arrondissement de Marseille vivaient sous le seuil de pauvreté, selon les chiffres
de l'Insee. Cinq arrondissements de la cité phocéenne figuraient parmi les
quinze communes les plus pauvres de France.Un rapport de 2015 pour le ministère du Logement estimait à 100 000 le nombre de Marseillais vivant dans un logement qui présente « un risque pour la santé ou la sécurité ». Dans le quartier de Noailles, « 48 % des immeubles (sont) considérés comme du bâti indécent ou dégradé », indiquait en janvier 2018 le plan guide de la rénovation urbaine prévue par les élus. « De nombreux immeubles ont été rénovés (et) accueillent des logements nouveaux, des programmes sociaux », s'est défendue Sabine Bernasconi sur Franceinfo. Mais elle reconnaît qu'« il y a encore beaucoup à faire » et assure que « tout le monde en est conscient ».
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L'état de ces immeubles est connu comme
celui de son maire et il n'y a pas que pour les immeubles hélas, certains quartiers
avec leur délinquance et leur insécurité qu'il laisse à l'abandon !
(C'est tout de même la
2eme ville de France...)
Jdeclef 06/11/2018 11h51LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire