mercredi 14 novembre 2018

Ce n'est pas cher payé pour ce politicien pervers, un peu dérangé, semble-t-il ?


Procès Tron : 6 ans de prison requis contre l'ex-secrétaire d'État

Le maire en exercice de Draveil est accusé d'avoir violé deux de ses anciennes employées. Le verdict est attendu jeudi 15 novembre.

Six ans de prison ferme ont été requis par l'avocat général contre l'ex-secrétaire d'État et maire en exercice de Draveil Georges Tron, pour les viols présumés de deux de ses anciennes employées. Le magistrat a réclamé quatre ans de prison à l'encontre de son ancienne adjointe à la culture, Brigitte Gruel, jugée à ses côtés depuis le 23 octobre devant les assises de Seine-Saint-Denis. Il a aussi demandé qu'ils soient tous deux déclarés inéligibles pendant cinq ans et leur inscription sur le fichier des délinquants sexuels. Le verdict est attendu jeudi 15 novembre, plus de sept ans après les dépôts de plainte, en mai 2011, de deux ex-employées municipales et une dizaine d'années après les scènes qu'elles dénoncent.
Virginie Ettel et Eva Loubrieu, 41 et 44 ans, accusent Georges Tron, maire de Draveil depuis 1995, et Brigitte Gruel de leur avoir, ensemble, imposé des attouchements et des pénétrations digitales. Georges Tron avait démissionné le 29 mai 2011 de son poste de secrétaire d'État à la Fonction publique. Les accusés, âgés de 61 ans, ont toujours nié en bloc, estimant que le « ressentiment » des anciennes employées avait été exploité par leurs opposants locaux d'extrême droite. La position de l'avocat général était très attendue, le ministère public s'étant toujours opposé au renvoi devant les assises de l'élu et de son ex-adjointe. La tenue d'un procès avait finalement été décidée en 2014 par la chambre de l'instruction, à contre-courant du non-lieu prononcé un an plus tôt par des magistrats.

Georges Tron, « comte Dracula » et « pervers narcissique »

« On a le droit d'avoir dans la magistrature son point de vue, j'ai le mien. [...] Faut pas croire qu'on est une armée de soldats », a déclaré l'avocat général Frédéric Bernardo. Pendant près de deux heures, il est descendu de sa place pour s'exprimer, sans notes, face à la cour. Il s'est aussi tourné vers les plaignantes : « Votre situation m'a touché, vous avez pu développer une force inouïe, du courage, peut-être aussi un brin de folie pour supporter ce que vous avez vécu. » Puis les accusés : « Mon but est de dire en quoi je considère que les faits sont caractérisés [...] sans animosité personnelle », assure-t-il.
Pour lui, Georges Tron – alors député, maire, chef de l'UMP localement – a « abusé de son pouvoir avec ses subordonnées » puis tenté de « politiser une affaire purement sexuelle » en dénonçant un complot. Il le compare même au « comte Dracula », un « pervers narcissique » qui « vampirise ses victimes ». Quant à son ex-adjointe à la culture, il estime qu'elle a « obéi en petit soldat ». Le procès se tient volontairement en dehors du département dont Georges Tron est l'un des barons.
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Et comme il se doit qui peut s'offrir un avocat onéreux spécialiste des acquittements comme DUPONT-MORETTI !

Là, on voit l'exemple d'une certaine classe politique sclérosée en France avec une justice faite pour eux et adaptée à leurs cas qui les protège indirectement quel que soit leur faute...

Jdeclef 14/11/2018 14/11/2018

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