Emmanuel Macron et Pétain : la
« boulette » mémorielle
La valse-hésitation de l'Élysée autour du
« non-hommage » au maréchal Pétain encombre l'itinérance du chef de
l'État et sa rencontre avec les Français.
Évidemment, le centenaire de l'armistice de 1918 posait la question du traitement à réserver au vainqueur de la Grande Guerre, un des huit maréchaux de la Première Guerre mondiale, devenu le chef d'un État français qui s'est déshonoré durant l'Occupation, jusqu'à être convaincu de haute trahison, frappé d'indignité nationale et condamné à mort, peine commuée à la perpétuité par le général de Gaulle. Mais une mission du centenaire, dotée d'un conseil scientifique incontestable présidé par Antoine Prost, a été constituée dès 2013 pour prévenir toute confusion.
Las ! Pour la première fois en cinq ans, ses membres se réunissent ce jeudi 8 novembre, en urgence, à la suite des propos controversés prononcés par le chef de l'État à propos de l'hommage qui doit être rendu, le 10 novembre, aux Invalides. Durant toute la journée de mercredi, les confirmations, démentis et interprétations les plus contradictoires se sont succédé tandis qu'Emmanuel Macron s'exprimait à deux reprises sur la question. Pour dire qu'il n'occultait rien de l'histoire de France, ce qui est souhaitable, et qu'il jugeait « légitime » de rendre hommage à Pétain, ce qui est plus problématique.
La mémoire en plein brouillard
La communication de l'Élysée sur
la commémoration n'a cessé d'entretenir la confusion. Confusion, d'abord, sur
le statut des poilus, présentés comme des « civils que l'on avait
armés », autrement dit comme des victimes plus que comme des héros.
Confusion, ensuite, entre histoire et mémoire. L'histoire permet d'examiner la
place et le rôle du maréchal Pétain pendant la Première Guerre mondiale. La
mémoire ne peut séparer le « grand soldat » de la guerre
de 14 du politicien collaborationniste qu'il est devenu « en
l'extrême hiver de sa vie », selon l'expression du général de Gaulle.Confusion, enfin, quand l'Élysée entame, devant les cris d'orfraie, un rétropédalage pour assurer que seuls les cinq maréchaux présents aux Invalides – Foch, Lyautey, Franchet d'Esperey, Maunoury et Fayolle – seront honorés ce samedi. Si c'était si simple et si clair, peut-être eût-il fallu commencer par diffuser cette information simple et claire, plutôt que d'égarer la mémoire en plein brouillard.
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Et de toute façon tous les présidents
ont souligné l'action de ce maréchal de France en 1918 et sa bassesse en 1940
avec sa collaboration avec les nazis !
Parallèlement à cela même le Général de
Gaulle avait gracié P.PETAIN condamné à mort et souligné son passé militaire
glorieux pendant la grande guerre !
Et d'autres présidents ont aussi parlé
de ce général qui a fait une partie importante de la grande guerre 1914/1918 !
De toute façon en France on a du mal à
revenir sur notre passé pas toujours glorieux pour autant on le fait
tardivement comme pour la rafle du « vel d'iv » par exemple, mais on
ne peut changer l'histoire passée et la repentance de bien-pensant n'apporte
rien, car le souvenir est bien meilleur à transmettre !
Alors s'en prendre à E.MACRON et comme
moi qui ne suis pourtant pas un fan de notre jeune président dans notre pays de
polémique à tout va, c'est bien facile pour
certains par cette opposition pâlichonne qui n'a pas grand-chose à dire de
constructif!
Et ramener çà, à de la basse politique
politicienne de bas étage est débile et sans intérêt !
Jdeclef 08/11/2018 09h10LP
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