Gilets jaunes : les récupérateurs
Les tentatives de récupération du mouvement sont
multiples, mais périlleuses, entre démagogie et absence de réponses à des
revendications très floues.
« Combien de
morts faudra-t-il pour que le gouvernement réagisse et fasse la paix avec
les Français ? » tonne Nicolas Dupont-Aignan,
non sans une certaine indécence. On aurait presque l'impression, à
l'entendre, que la police a tiré sur les barricades. Le patron de Debout
la France redoute de se faire
voler son sujet de prédilection. Durant la campagne présidentielle
de 2012 déjà, il s'était lancé dans une hasardeuse
« opération péage gratuit » où, ceint de son écharpe
tricolore et flanqué de quelques militants qui arboraient déjà
le désormais célèbre gilet fluo, il avait laissé passer quelques
automobilistes sans payer à la sortie d'une autoroute avant de se
carapater dès l'arrivée de la maréchaussée.Il voit en embuscade Jean-Luc Mélenchon qui, entouré de quelques manifestants, a entonné la Marseillaise samedi place de la Concorde et se répand en tweets de soutien aux insurgés. Et surtout Laurent Wauquiez, l'as des as ! Samedi, il était au Puy-en-Velay, sans gilet jaune et sans parka rouge non plus, pour fraterniser avec les manifestants tout en se défendant de toute récupération. Un contraste saisissant avec les personnalités de droite comme Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand, que l'on n'a pas vus et pas entendus ce week-end. Gérard Larcher s'est pour sa part contenté d'observer qu'Emmanuel Macron « récolte ce qu'il a semé », la coupure avec les corps intermédiaires. C'est bien la preuve que sur ce sujet inflammable, il est possible d'adopter une posture digne et nuancée.
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Si c’est pour tester le gouvernement le
1er ministre et le président sur le mécontentement des français sur
de multiples sujets c’est réussi, pas besoin de sondages !
Mais pour le reste, il faudrait définir
des priorités dans ces protestations !
C’est déjà arrivé sous d’autres formes,
mais avec un outil qu’est le vote dans les urnes des citoyens qui ont d’ailleurs
répondu massivement aux dernières élections en fichant à la porte les anciens
politiciens et leur classe politique sclérosée qui sévissait depuis plus de
trente ans avec leurs dirigeants !
Et on a élu un président hors norme
spécialiste des réformes à tout va à marche forcée plein de promesses (comme d’habitude) mais en ciblant
toujours les mêmes pauvres et classes moyennes à qui on demande de se serrer la
ceinture !
Car cette augmentation des carburants n’est
qu’un épiphénomène qui a fait déborder le trop plein des déceptions accumulées
en peu de temps !
Car les anciens comme moi depuis les
années 70 ont connus de multiples augmentations de l’essence pour faire simple
par les taxes sur les carburants !
Mais là le trop c’est trop !
Alors le gouvernement et ses dirigeants
reste buté, sans rien lâcher, car jouant sur le manque de structuration de ce mouvement
et son pourrissement !
Puisque qu’en France, il n’y a plus de vrais
partis d’opposition avec des leaders charismatiques valables ?
Et surtout, quand nos dirigeants martèlent
cette transaction énergétique floue à coup de taxes ou les français se
demandent ou va l’argent récolté, car « quand
il n’y a plus de foin au râtelier les chevaux se battent !»
Seuls les syndicats devenus presque
inexistant médiocres pourraient peut-être fédérer le peuple faudrait-il qu’ils
s’entendent entre eux ?!
Jdeclef 19/11/2018 09h52 LP
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