Coignard - Emmanuel Macron : le discours de
la méthode
Le président ne change pas d'avis, mais de méthode.
Et se paie au passage le luxe d'étriller François Hollande et Ségolène Royal,
qui ne l'ont pas volé.
Le président, à juste titre, ne goûte guère le petit jeu des « récupérateurs de colère », et il le fait savoir. « On ne peut pas avoir décidé la taxe carbone il y a quelques années et dénoncer aujourd'hui l'augmentation des prix du carburant, observe-t-il. Cette taxe, je le rappelle, a été votée en 2009, en 2014, en 2015, engageant beaucoup de responsables politiques de sensibilités diverses. » C'est la séquence spéciale à destination de François Hollande et de Ségolène Royal, qui n'ont pas de mots assez durs pour vilipender aujourd'hui ce qu'ils ont promu hier. Nicolas Sarkozy n'a pas jugé utile, quant à lui, de prendre le risque de la girouette.
Les Français en colère ? « Ils se disent que ce sont au fond toujours les mêmes qui font les efforts. Et ils ont raison. » Une autre « carte postale » envoyée à ses prédécesseurs, qui ont encouragé les familles modestes à s'installer loin des centres-villes et à rouler au diesel parce que c'était moins cher et qu'ils n'avaient pas le choix.
Concertation parasitée
Une
réaffirmation de sa détermination, un coup de griffe à ses prédécesseurs
malveillants. Le chef de l'État en a-t-il fini ? Non ! Il avait déjà
esquissé sur TF1,
le 14 novembre, un « mea culpa » sur son incapacité à
réconcilier le peuple et les élites. Il reconnaît désormais s'être trompé sur
la « méthode » : « Je retiens de ces derniers jours qu'il
ne faut pas renoncer au cap quand il est juste, mais qu'il faut changer de
méthode car les concitoyens ont considéré qu'on leur imposait ce cap d'en haut.
Par des décisions et changements de règles ou par des taxes, sans leur apporter
de solutions concrètes. » Et d'insister, quelques minutes plus tard :
« On doit changer de méthode. J'ai confiance dans notre capacité à relever
ce défi […]. L'ambition est là. S'il faut la revoir, je suis prêt à la revoir.
Mais chacun doit être mis face à une solution réelle. »Ce sera donc un « débat national qui puisse s'inscrire dans les territoires » et qui doit durer trois mois. Fort bien. Mais trois mois, voilà qui nous mène à la fin du mois de février, tandis qu'une nouvelle augmentation de la taxe carbone intervient dès le 1er janvier. La reprise du dialogue est une bonne nouvelle, mais le dialogue ponctué par la punition fiscale peut-il se dérouler dans la sérénité ?
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
René Descartes, né le 31 mars 1596 à La
Haye-en-Touraine (aujourd'hui Descartes) et mort le 11 février 1650 à
Stockholm, est un mathématicien, physicien et philosophe français. Il est
considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne.
Le discours de la méthode, c'est lui qui
l'a fait, ce grand érudit français et surtout pas E.MACRON cet apprenti
politicien, ex cadre de banque arrivé par opportunité qui a candidaté pour la
présidence de la république !
Qui a enfoncé une porte ouverte et élu
par défaut président de la république, suite à notre système électoral de cette
V eme république obsolète à deux tours faits pour ces politiciens
professionnels et par le fait qu'il a gagné au 2eme tour car opposé au FN
(extrême droite) dont les français ne voulaient pas au pouvoir !
Et qui se comporte comme un monarque
absolu de l'ancien régime, car il a trop de pouvoir par notre constitution et
tant que l'on ne la changera pas, cela perdurera !
Jdeclef 28/11/2018 11h01LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire