Nicolas Hulot, la bombe H
L'ex-ministre sort du silence au plus mauvais moment
pour le gouvernement, pris en étau entre le jaune des gilets et le vert des
convictions qu'il brandit.
N.HULOT revient ! Il sera ce jeudi soir sur le plateau de L'Émission politique, sur France 2, pour une longue prestation de deux heures dont l'exécutif se serait bien passé. C'est en homme libre qu'il peut désormais s'exprimer, à un moment particulièrement scabreux pour le gouvernement, mal à l'aise dans son face-à-face intermittent et inédit avec les Gilets jaunes.
François de Rugy a donné le ton, sur France Inter mercredi matin, en manifestant une certaine crispation à propos de son prédécesseur au ministère de la Transition écologique : « Je ne doute pas qu'il assumera », a-t-il lancé à propos de la hausse de la taxe carbone. Une invite en forme de reproche. Certains, dans la majorité, regrettent presque ouvertement que Nicolas Hulot n'ait pas mieux assuré le service après-vente de cette mesure devenue si impopulaire. Et François de Rugy de poursuivre, plus incisif : « Il a démissionné, ce n'est pas pour passer son temps à faire de la politique. Il a pris du recul. Il s'est mis en retrait… »
Suspense !
Il n'empêche ! Le programme
dont Nicolas Hulot est la vedette ce jeudi s'appelle L'Émission
politique. Que va-t-il répondre quand il sera interrogé sur les
raisons de sa démission ? Difficile d'imaginer qu'il ne fasse pas état de
la solitude qu'il a ressentie, sur l'urgence écologique et climatique, quand il
était au gouvernement. Y compris et d'abord face au président et au Premier
ministre.Ce qui était gênant au moment de sa démission devient carrément explosif en pleine crise des Gilets jaunes. Car tout le discours gouvernemental sur la nécessité de ne pas reculer, de ne pas surseoir aux augmentations à venir au mois de janvier, repose sur l'affichage d'une conviction écologique. Si Nicolas Hulot met en doute la sincérité de celle-ci, une grande partie de l'édifice argumentaire s'écroule. Tandis que risque de se raviver le soupçon d'une simple bonne aubaine fiscale. Le suspense, donc, est à son comble.
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N'était pas fait pour être ministre, car il ne savait pas faire de la politique politicienne utopique d'écologistes comme le parti EELV par exemple, comme on en a eu avant qui étaient d'une médiocrité lamentable empêcheurs de tourner en rond !
Il s'est simplement fait rouler par E.MACRON qui l'a recruté à titre électoral pour asseoir sa majorité et plaire aux gogos de français qui croyaient à une écologie efficace, mais l'argent était plus importante pour l'état que cette fameuse transition écologique en paroles fumeuses!
Surtout que les taxes diverses pour motif écologique ou pollutions diverses taxe carbone entre autres beaucoup de français se demandent toujours ou va l'argent récolté ?
Alors on peut reconnaitre à N.HULOT d'avoir essayé d'imposer ces vues écologiques peut être trop radicales ou considérées utopiques qui ne pouvaient être accepté par le président !
Donc il a claqué la porte, car essuyant trop de refus et même de moquerie et çà on ne peut lui en vouloir, d'autres avant lui ne l'ont pas fait trop content d’être ministres !
Ce n'est pas du courage mais simplement affirmer peut-être ses convictions car il n'a pas besoin de cela pour vivre !
Jdeclef 23/11/2018 10h06LP
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