mercredi 4 décembre 2013

CES ÉLUS POLITICIENS ET AUTRES PROFITEURS QUI PROFITENT D’AMÉNAGEMENT OU LOGEMENTS SOCIAUX ALORS QU’ILS N’Y ONT PAS DROIT, UN MÉNAGE S’IMPOSE C’EST ÉVIDENT !

Geoffroy Boulard, adjoint au maire UMP du 17e, possède un logement social au numéro 7 de cet ensemble immobilier situé square de la Dordogne à Paris, le 3 décembre 2013.

Paris: Un élu UMP occupe un logement social de 74 m² pour 1.170 euros par mois dans le 17e

EXCLUSIF – Directeur de campagne de l’UMP Brigitte Kuster dans le 17e arrondissement, Geoffroy Boulard assure qu’il résiliera son bail si son parti lui demande…

La résidence est protégée par une lourde grille noire. Derrière la cour bien entretenue, un immeuble en briques rouges datant des années 1930. Selon nos informations, Geoffroy Boulard, adjoint (UMP) à la Sécurité dans le 17e arrondissement de Paris, occupe dans cette résidence un logement en loyer intermédiaire depuis 2005. Il s’agit d’une forme de logement social appartenant au parc du bailleur Paris Habitat et situé au numéro 7 du square de la Dordogne, à deux pas de la Porte-de-Champerret.
Ce mercredi, celui qui est également directeur de campagne de Brigitte Kuster dans le 17e en vue des élections municipales a reconnu les faits. «C’est un appartement de quatre pièces de 74 m² que j’occupe avec ma femme et mes trois enfants, lâche-t-il. Le  loyer est de 1.170 euros mensuels. Le bail a été établi, au nom de mon épouse, en 2005, soit trois ans avant mon élection à la mairie de Paris.»

«Si je gagnais 15.000 euros, je ne vivrais pas là…»

Le nom de Geoffroy Boulard, nommé secrétaire national de l'UMP le 21 novembre, vient donc s’ajouter à la liste des tous ces élus, de droite comme de gauche épinglés depuis quelques mois parce qu’ils jouissent d’un logement social dans la capitale.
Pour bénéficier de ce logement en loyer intermédiaire, Geoffroy Boulard et son épouse, Ségolène, ont dû justifier, en 2005, d’avoir des revenus inférieurs à un plafond fixé à 58.106 euros par an. «Mais sur ce type de logement, il n’y a ensuite plus de contrôle automatique des revenus, explique une source qui connaît bien le dossier. Après 2005, il a peut-être dépassé le plafond et aurait dû résilier son bail sauf que personne ne le lui a demandé…»
Interrogé sur ce point, Geoffroy Boulard reconnaît que «personne ne lui a demandé une actualisation de ses revenus.» Pour autant, il assure que s’il gagnait «15.000 euros par mois», il ne vivrait actuellement pas «dans un appartement de 74 m² avec trois enfants».

NKM n’admettra aucune tolérance si elle est élue



Arrêtons ce coté hypocrite, ce n'est hélas pas des cas nouveaux, si l'on contrôlait strictement le parc immobilier social (le clientélisme, les passes droits, etc...)

Si l'on voulait vraiment lutter contre ce type d'abus, ce ne serait pas difficile (et surtout envers certains élus qui en profitent indument) alors que les locaux sociaux manquent à ceux qui en auraient vraiment besoin et notamment en imposant des surloyers a ceux qui n'y ont pas droit, mais fortement!

Et en sanctionnant les bailleurs sociaux qui accordent des logements à ceux qui n'y ont pas droit du fait de leurs ressources supérieures!


jdeclef04.12.2013 -

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire