Des civils musulmans sont protégés par les
soldats français à Bangui le 26 décembre 2013
Jeudi, les soldats français patrouillaient dans deux quartiers de Bangui, au lendemain d'un Noël sous tension qui a vu des centaines d'habitants tenter d'échapper à des tirs à l'origine non identifiée, ainsi que la mort dans des affrontements de cinq soldats tchadiens. Au moins une dizaine de civils ont été tués dans cette nouvelle flambée de violences.
Autre expert à souhaiter des renforts, le général à la retraite Bertrand Cavallier, citant le précédent du Kosovo, juge dans le magazine Le Point que «la France pourrait déployer ses unités de gendarmerie mobile» en Centrafrique afin d'y «restaurer la sécurité».
Centrafrique: Les difficultés s'accumulent pour l'armée française
MONDE - Les événements sur place laissent craindre un enlisement...
Les difficultés s'accumulent pour l'armée française en Centrafrique, pays en proie à des violences trois semaines après le début de l'opération Sangaris, incitant plusieurs experts à prôner un renforcement militaire français pour éviter l'enlisement.Jeudi, les soldats français patrouillaient dans deux quartiers de Bangui, au lendemain d'un Noël sous tension qui a vu des centaines d'habitants tenter d'échapper à des tirs à l'origine non identifiée, ainsi que la mort dans des affrontements de cinq soldats tchadiens. Au moins une dizaine de civils ont été tués dans cette nouvelle flambée de violences.
«Une situation humanitaire dramatique»
Ces développements alimentent le débat en France, comme après chaque intervention militaire, autour d'un éventuel enlisement des forces françaises, 1.600 hommes, qui interviennent en vertu d'un mandat de l'ONU obtenu à l'initiative de Paris.«Il faut renforcer sérieusement»
Pour le général à la retraite Vincent Desportes, «la France n'a que deux solutions: soit se retirer, soit se renforcer». Un retrait n'étant pas politiquement envisageable, «il faut donc renforcer sérieusement, monter très vite à 5.000, 6.000 hommes, avoir un effet de masse immédiat. Sinon on va combattre un incendie avec un verre d'eau», prévient-il.Autre expert à souhaiter des renforts, le général à la retraite Bertrand Cavallier, citant le précédent du Kosovo, juge dans le magazine Le Point que «la France pourrait déployer ses unités de gendarmerie mobile» en Centrafrique afin d'y «restaurer la sécurité».
«Quasiment du désarmement et de l'interposition individuelle»
Pour Vincent Desportes, professeur à l'Institut de sciences politiques et ancien directeur de l'Ecole de guerre, interrogé par l'AFP, «c'est typiquement le genre d'opération le plus compliqué pour une force militaire: être une force d'interposition entre deux parties dans une guerre civile». Pour autant, il juge qu'«il n'y a que les rêveurs de la guerre courte et propre qui pouvaient imaginer que ça allait se passer en quelques jours». La réelle difficulté, selon lui, provient du faible appui procuré par la Misca à Sangaris: «On ne peut pas imaginer une force cohérente avec des contingents qui se font la guerre entre eux», souligne-t-il en référence aux récents tirs fratricides entre militaires tchadiens et burundais.
Sans vouloir jouer les cyniques :
c'est aux politiques de prendre les décisions!
Que voulez vous que notre armée fasse
de plus?
A part désarmer de force tous les
belligérants soldats ou autres, mais çà, ce n'est pas vraiment au programme!
On ne veut pas entreprendre de méthode
musclée radicale au risque qu'on a connu au RUANDA en prenant partie, donc on
est coincé et maintenant détesté par les centrafricains eux mêmes qu'ils soient
chrétiens ou musulmans!
On perd son temps une fois de plus
dans cette Afrique instable à multiples ethnies
et religions diverses, il faut les laisser régler leurs comptes, ils
sont africains noirs et ne veulent plus supporter les blancs anciens
colonisateurs qu'ils croient responsables de tous leur maux!
Pourtant tous ces pays d'Afrique sont
indépendants depuis plus de 50 ans mais pas encore arrivés à se gérer, restant
enfermé dans une féodalité ancestrale de tribus et de "rois nègres"
ou chefs de guerre voire dictateur ou aussi autres brigands qui profitent de ce
chaos continuels pour profiter sur le dos des populations en exactions diverses!
F.Hollande à voulu jouer le
pacificateur en terme humanitaire pour protéger les populations, il s'est
fourvoyé car notre armée n'a pas pour l'instant les moyens étant seule et non
soutenue de ce sortir de se guêpier!
Il faudra bien qu'il prenne sans trop
tarder une décision pour nous sortir du bourbier ou il nous a mis ou alors agir
avec beaucoup plus de fermeté en terme militaire!
jdeclef27.12.2013 -
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