Illustration: Un policier, police française.(
et matricule)
C'était l'une des promesses du candidat à la présidence de la République François Hollande afin de lutter contre les contrôles d'identité abusifs, notamment les contrôles «au faciès».
«Pour nous cela reste une mauvaise réponse à une bonne question», suggère Nicolas Comte, porte-parole d'Unité-SGP (1er syndicat des gardiens de la paix). Il faut trouver des dispositifs pour combler la fracture qui existe entre la police et la population. Mais la mauvaise réponse, c'est de montrer que la fracture est de la faute du policier». Pour lui, «la fracture est liée à la politique du chiffre, à la judiciarisation à outrance».
Un avis que ne partage pas Pierre Mairat, coprésident du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap), l'une des associations en pointe de la lutte contre les contrôles au faciès, qui a qualifié de «demi-victoire» l'apposition de ce matricule, disant espérer que cela «limite les abus».
Retour du matricule: La mesure passe mal chez les policiers
SÉCURITÉ - Policiers et gendarmes vont devoir porter cette identification à partir du 1er janvier 2014...
La réforme, pourtant annoncée depuis un certain temps, ne passe toujours pas. Dans moins d'une semaine, les policiers et gendarmes porteront sur leur uniforme un numéro de matricule, une mesure censée améliorer le lien avec la population. Mais elle passe mal auprès des policiers et leurs syndicats qui la jugent «stigmatisante».C'était l'une des promesses du candidat à la présidence de la République François Hollande afin de lutter contre les contrôles d'identité abusifs, notamment les contrôles «au faciès».
Une fronde?
Mais voilà, le matricule, porté sous forme de scratch sur les uniformes et sur les brassards pour les policiers en civil, est très loin d'être accepté par la base qui y voit le signe d'une «stigmatisation» de son travail, selon les syndicats de police.«Une mauvaise réponse à une bonne question»
Quelques jours après le vote de défiance des syndicats, Manuel Valls a tenté de remettre un peu d'ordre et de répondre à cette grogne. Il a assuré le 20 décembre que ce retour du matricule n'était pas «un signe de défiance» à l'égard des forces de l'ordre tout en ajoutant, dans une mise en garde à peine voilée, qu'il souhaitait bien que ce matricule soit porté.«Pour nous cela reste une mauvaise réponse à une bonne question», suggère Nicolas Comte, porte-parole d'Unité-SGP (1er syndicat des gardiens de la paix). Il faut trouver des dispositifs pour combler la fracture qui existe entre la police et la population. Mais la mauvaise réponse, c'est de montrer que la fracture est de la faute du policier». Pour lui, «la fracture est liée à la politique du chiffre, à la judiciarisation à outrance».
Un avis que ne partage pas Pierre Mairat, coprésident du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap), l'une des associations en pointe de la lutte contre les contrôles au faciès, qui a qualifié de «demi-victoire» l'apposition de ce matricule, disant espérer que cela «limite les abus».
Il faut respecter notre police et ses
fonctionnaires, donc le matricule ou badge porté apparent comme d'ailleurs,
dans d'autres grands pays démocratiques est un moyen de reconnaissance :
Car en cas de litige cela permettra
peut être aux soit disant contrevenants qui contestent le bien fondé de leurs
interpellations ou contrôles divers de contester (et ne pas se croire injustement visés quelque fois sous des prétextes
divers)
Cela permettra aussi aux policiers
gardiens de l'ordre dont la majorité fait bien son travail très correctement de
ne pas se laisser entrainer (quelque fois
peut être à des dérapages) souvent par la provocation de certains individus!
Je crois que le refus du matricule par
les fonctionnaires de police serait mal interprété car pourrait laisser à
penser (à certains français mal
intentionnés) que tout est permis à la police sans sanction en cas de
dérogation flagrante à leurs règles de déontologie
Étant donné que la police est habilité
à vous demandez vos papiers (pour
contrôle d'identité par exemple) on doit pouvoir savoir qui vous les
demande (pour contester, si la méthode
employée vous parait injustifié ou teintée d'irrespect, voire plus grave)
jdeclef28.12.2013 -
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