Alain Juppé dans son bureau à la mairie de
Bordeaux le 28 juin 2012
Je m’agace car je ne peux pas rencontrer un journaliste sans qu’on me parle de 2017! 2017 ce n’est pas dans mon radar aujourd’hui. Bien sûr, je ne dirai pas que cela me contrarie, mais je ne veux pas me projeter dans cette perspective car elle n’est pas d’actualité pour moi. Mon actualité c’est mars 2014.
Le dernier sondage vous donne d’ailleurs gagnant des élections municipales, avec 57% des voix. Qu’en dites-vous?
Même si les sondages sont très bons, je ne pars absolument pas en terrain conquis. Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours… Mon adversaire n’a pas vraiment réussi son entrée dans la campagne, mais cela ne fait que commencer, et les mois de janvier, février et mars s’annoncent très intenses. Donc, je continuerai à faire campagne, matin, midi et soir, comme je le fais déjà. Après, on verra…
Reconnaissez tout de même que vous êtes dans une position confortable…
Ce serait vous mentir si je disais que je suis pessimiste. Mais je reste vigilant, je ne veux pas faire cocorico. Le risque, c’est d’abord de démobiliser mes propres électeurs. Si les gens se disent: «ça y est, c’est gagné», ils vont rester à la maison. Or, ce n’est pas gagné. Une élection n’est jamais gagnée d’avance.
Juppé: «Les sondages sont bons, mais je reste vigilant»
MUNICIPALES - Le maire de Bordeaux analyse les derniers sondages concernant les municipales, et revient sur le débat qui le propulse déjà candidat à la primaire UMP pour la présidentielle...
Vous vous êtes agacé cette semaine sur Twitter que l’on vous parle sans cesse de 2017. C’est pourtant flatteur que votre nom circule pour l’échéance présidentielle, non?Je m’agace car je ne peux pas rencontrer un journaliste sans qu’on me parle de 2017! 2017 ce n’est pas dans mon radar aujourd’hui. Bien sûr, je ne dirai pas que cela me contrarie, mais je ne veux pas me projeter dans cette perspective car elle n’est pas d’actualité pour moi. Mon actualité c’est mars 2014.
Le dernier sondage vous donne d’ailleurs gagnant des élections municipales, avec 57% des voix. Qu’en dites-vous?
Même si les sondages sont très bons, je ne pars absolument pas en terrain conquis. Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours… Mon adversaire n’a pas vraiment réussi son entrée dans la campagne, mais cela ne fait que commencer, et les mois de janvier, février et mars s’annoncent très intenses. Donc, je continuerai à faire campagne, matin, midi et soir, comme je le fais déjà. Après, on verra…
Reconnaissez tout de même que vous êtes dans une position confortable…
Ce serait vous mentir si je disais que je suis pessimiste. Mais je reste vigilant, je ne veux pas faire cocorico. Le risque, c’est d’abord de démobiliser mes propres électeurs. Si les gens se disent: «ça y est, c’est gagné», ils vont rester à la maison. Or, ce n’est pas gagné. Une élection n’est jamais gagnée d’avance.
Qu'il soit réélu maire en 2014, cela
parait plausible, il a bien rénové sa ville, les Bordelais décideront!
Mais en ce qui concerne (la suite) et prendre un "vieux
cheval de retour" qui a "raté le coche" (par ses erreurs et sa traversée du désert méritée) pour prendre la
présidence de la république en cas d'élection, car il aurait 71 ans et trop
âgé, ce serait une erreur de plus que commettrait les français en l'élisant et
montrerait encore leur manque d’imagination en reprenant toujours les mêmes!
Il faut absolument du sang neuf, pour
que la France ce sorte de ce marasme politique ou elle se trouve et tirer un
trait sur tous ces politiciens ringards, épuisés, sans idées et sans volontés
qui ne pensent qu'à eux!
jdeclef08.12.2013 -
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