mardi 17 décembre 2013

LES FRANÇAIS SE SERVENT DES ÉLECTIONS EUROPÉENNES POUR PROTESTER CONTRE LEUR GOUVERNEMENT EXCLUSIVEMENT A PART CELA BEAUCOUP S’ABSTIENNENT…

Le drapeau européen.

Élections européennes: Comment les partis français sabotent leur influence

POLITIQUE - Les instances nationales décident de leurs candidats d’après un code très éloigné des habitudes européennes, qu’ils connaissent très mal.

Décidément, pas une liste pour les élections européennes ne semble pouvoir être entérinée sereinement dans un parti. Après les polémiques au PS, les batailles en cours à l’UMP, un recours va être déposé mardi contre les listes ratifiées dimanche soir par EELV. «Comme d’habitude, c’est un mic-mac pas possible dans tous les partis», résume le politologue Rémi Lefebvre. Deux critères sont inhérents à chaque échéance européennes: la parité et la fluctuation du nombre de sièges éligibles selon les résultats. Pour le reste, 20 Minutes vous explique pourquoi ces listes sont un casse-tête.
Le jeu des équilibres internes
Dans chaque parti, c’est la même rengaine: les désignations  de têtes de listes doivent refléter les équilibres internes issus des congrès. C’est ce à quoi s’astreignent par exemple le PS et EELV. Emmanuel Maurel leader de la motion arrivée en 2e position au congrès hérite par exemple de la deuxième place dans la circonscription Ouest. Un proche de Valls, le politologue Zaki Laïdi, est lui parachuté en 3e position dans le Sud-Est. «C’est aberrant, on ne peut pas construire des listes européennes comme un bureau national. Vous croyez que les sensibilités internes pèsent à Bruxelles», tacle l’eurodéputée PS Françoise Castex, qui ne sera pas reconduite en 2014. A EELV, si Christophe Rossignol, de la motion Via Ecologica, a déposé un recours devant le conseil statutaire, c’est au contraire qu’il estime qu’un des candidats sortant de sa motion, Karim Zeribi, aurait dû, au nom de la proportionnelle, être tête de liste dans le Sud-Est mais c’est la sortant Michèle Rivasi qui est en lice. «Ils ne respectent ni les statuts ni les équibres, ce qui est la règle dans les partis», s’agace Christophe Rossignol. A l’UMP, pas de courants à proprement parler, mais il faut faire l’équilibre entre les souverainistes et les fédéralistes.
Le grand parachute doré
«On recase les battus, on récompense les fidélités, on met à l’abri certains», résume l’eurodéputé UMP Alain Lamassoure C’est une grande spécialité, tous partis confondus. Pascal Durand a quitté la tête d’EELV? Il sera tête de liste en Ile-de-France. La très sarkozyste Nadine Morano est le bec dans l’eau depuis sa défaite aux législatives? Elle tente de s’imposer pour mener la liste dans l’Est. Et l’on parle de MAM pour mener la liste UMP dans le Sud-Ouest à la place d’Alain Lamassoure, dont le travail est salué par ses pairs de gauche comme de droite. Au PS, c’est Vincent Peillon, ministre de l’Education, qui sera tête de liste dans le Sud-Ouest… pour démissionner dès qu’il sera élu puisqu’il ne peut pas cumuler. Mais s’il sort du gouvernement, il retrouvera directement son poste d’eurodéputé. Une manière de bien prévoir ses arrières d’autant que le mandat d’eurodéputé, frais de fonctionnement inclus, est particulièrement bien doté.
Un mépris du Parlement européen
«La spécificité des candidats français aux européennes, c’est qu’il n’y a pas de prime à la compétence et à l’expérience européenne», explique Rémi Lefebvre. C'est même tout l'inverse, comme l'explique cet article très fouillé de Slate. «Le fonctionnement du Parlement européen est très complexe. Il faut appréhender les mécanismes, se construire une spécialité pour avoir de l’influence, on confie rarement un rapport législatif pour un premier mandat», témoigne l’eurodéputée PS Françoise Castex. De fait, c’est l’influence française au Parlement qui en pâtit. Il ne faut pas s’étonner que les eurodéputés allemands, par exemple, raflent de nombreux postes influents, selon elle. 


Les élections européennes n’intéressent pas les français (surtout depuis un certain referendum dont tout le monde se souvient) et parce que ce qui est voté au parlement européen ne correspond pas à ce qu’attendent les français lambda et que l’Europe est une empêcheuse de tourner en rond peuplées de fonctionnaires retors bornés!

Elles servent aux partis (français) à caser certains anciens élus, pour ne plus les entendre, ou les mettre en voie de garage avec indemnités dorées!


Pour les électeurs français elles servent de défouloir pour critiquer la politique de notre gouvernement et du président en place (seul utilité peut être aux yeux de certains) car pour le reste, le sentiment des français qui n'ont toujours pas compris le fonctionnement de la commission européenne à Bruxelles et le parlement européen à Strasbourg (tellement c'est filandreux et complexe), beaucoup de nos concitoyens pensent encore que tous nos problèmes viennent de cette Europe de technocrates qui ont trop de pouvoir sur les pays membres de l'U.E..!
 
felced17.12.2013 -

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire