mercredi 18 décembre 2013

LA JUSTICE EST PASSÉE NON, ELLE N'A QUE SURVOLÉE SANS ATTERRIR !


Primes en liquide : fin de la garde à vue de Claude Guéant


Deux très proches de Nicolas Sarkozy, son ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant et son actuel directeur de cabinet Michel Gaudin, ont été entendus en garde à vue mardi dans l'enquête sur les primes en liquide versées place Beauvau. C'est la première fois en France que deux anciens responsables de la police de ce niveau sont questionnés dans ce cadre procédural. Les deux hommes ont été relâchés, en fin d'après-midi pour M. Gaudin, dans la soirée pour M. Guéant. L'enquête se poursuit, a indiqué le parquet de Paris.


"Insuffisances des dotations budgétaires"

Les deux hommes avaient été convoqués vers 8 heures à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales à Nanterre. Au centre des investigations, les quelque 10 000 euros mensuels de primes non déclarées que Claude Guéant aurait perçues entre 2002 et 2004, lorsqu'il dirigeait le cabinet de Nicolas Sarkozy place Beauvau. Mais la période examinée par les enquêteurs pour cette pratique pourrait être plus large. L'entourage de l'ancien ministre a expliqué qu'une partie de ces sommes était redistribuée à des membres du cabinet ou des policiers. C'est un des points qui doit être éclairci par les enquêteurs qui ont procédé à plusieurs auditions. Détournement de fonds publics ?

Claude Guéant "a rappelé qu'il s'était borné" à pallier "les insuffisances des dotations budgétaires des fonctionnaires", a commenté à l'issue de la garde à vue de l'ancien ministre son avocat, Philippe Bouchez-El Ghozi. "Il n'est accusé de strictement rien" et "s'étonne de la façon dont il est régulièrement mis en cause", a ajouté l'avocat. Selon lui, son client a répondu "très complètement à la justice". Une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, complicité et recel avait été ouverte mi-juin à la suite de la publication d'un rapport des inspections générales de l'administration (IGA) et de la police nationale (IGPN, la "police des polices") selon lequel ces primes en liquide, puisées dans les "frais d'enquête et de surveillance" des policiers, avaient été remises à cette époque à M. Guéant.

Présomption d’innocence d'accord !


Mais présomption de culpabilité peut être (tout au moins pour des pratiques que l’intéressé lui même a admis,) tant il croyait peut être quelle ne lui serait pas reproché?)

Donc il n'a pas menti et n'a pas dissimulé les faits!

Et c'est lui semble-t-il qui avait raison, car il n'a pas nié, mais cela était-il légal, là est la seule question, car ces pratiques d'enveloppes d'argent liquide ou pseudo primes non déclarées étaient réelles en fait, mais ne devaient  plus exister, mais ont perdurées!

En bon avocat qu'il est, il a du surement bien argumenter correctement, ce qui pour l'instant lui a évité la mise en examen, même si l'immoralité des faits ne serait ce qu’aux yeux des français lambda par les sommes reçues!

Les sentiments qui ressortent chez le peuple, c'est que ces politiciens si vertueux s'en sortent toujours par une justice pour les nantis et une autre pour les gueux!


(A suivre peut être pour C.Gueant sans garantie...)

Jdeclef 18/12/2013

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