Des salariés de la Croix-Rouge internationale
parmi les victimes des derniers massacres intercommunautaires à Bangui en
Centrafrique, le 8 décembre 2013.
Samedi soir, François Hollande a réaffirmé le double objectif de cette intervention militaire officiellement lancée jeudi avec le feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU en appui de la force panafricaine Misca: «désarmer toutes les milices et groupes armés qui terrorisent les populations», afin de «retrouver la stabilité, et permettre le moment venu des élections libres et pluralistes.» Un pari ardu.
Enfin désarmer les différents groupes armés qui sèment la terreur dans le pays: membres des Séléka, d’une part, ces groupe hétéroclites de rebelles locaux et de mercenaires tchadiens et soudanais, majoritairement musulmans, qui ont renversé en mars le président François Bozizé. Et milices chrétiennes «anti-balaka» d’autre part, ces groupuscules armés de fusils et de machettes apparus depuis septembre dans le nord-ouest du pays pour se venger sur les civils musulmans, éleveurs peuls et commerçants. Des combattants éclatés sur un territoire grand comme la France et la Belgique réunies et pour certains lourdement armés.
«Des affrontements militaires avec les groupes les mieux équipés me semblent inévitables. Pour les autres, les troupes françaises ne pourront bien sûr pas aller dans chaque village. Elles devront se concentrer sur Bangui et quelques villes secondaires
Centrafrique: Comment la France peut-elle empêcher les massacres?
MONDE - Environ 1.600 soldats français étaient déployés dimanche dans le pays au lendemain des violences qui ont fait plusieurs centaines de morts dans la capitale...
Entre liesse des habitants et tension avec les groupes armés, les 1.600 soldats français de la mission «Sangaris» ont poursuivi leur déploiement dimanche, dans la capitale Bangui pour l’essentiel, mais aussi dans le Nord- ouest du pays où les affrontements intercommunautaires ont commencé en septembre.Samedi soir, François Hollande a réaffirmé le double objectif de cette intervention militaire officiellement lancée jeudi avec le feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU en appui de la force panafricaine Misca: «désarmer toutes les milices et groupes armés qui terrorisent les populations», afin de «retrouver la stabilité, et permettre le moment venu des élections libres et pluralistes.» Un pari ardu.
Un risque de bourbier limité
Côté militaire, trois priorités s’imposent: sécuriser la capitale où de nouveaux massacres interreligieux ont fait 400 morts depuis jeudi. Dès dimanche les soldats français patrouillaient ainsi «dans l'ensemble» de Bangui pour neutraliser les hommes en armes. Ensuite reprendre le contrôle des axes routiers qui partent vers le Tchad au nord et le Cameroun à l'ouest pour faciliter notamment le transit de l’aide humanitaire.Enfin désarmer les différents groupes armés qui sèment la terreur dans le pays: membres des Séléka, d’une part, ces groupe hétéroclites de rebelles locaux et de mercenaires tchadiens et soudanais, majoritairement musulmans, qui ont renversé en mars le président François Bozizé. Et milices chrétiennes «anti-balaka» d’autre part, ces groupuscules armés de fusils et de machettes apparus depuis septembre dans le nord-ouest du pays pour se venger sur les civils musulmans, éleveurs peuls et commerçants. Des combattants éclatés sur un territoire grand comme la France et la Belgique réunies et pour certains lourdement armés.
«Des affrontements militaires avec les groupes les mieux équipés me semblent inévitables. Pour les autres, les troupes françaises ne pourront bien sûr pas aller dans chaque village. Elles devront se concentrer sur Bangui et quelques villes secondaires
Arrêter les massacres dans un 1er
temps peut être dans la région près de Bangui, mais pas partout, car ce pays
est plus grand que la France soit 622900 km²
Et 1600 soldats c'est peu au regard de
l'immensité du pays, mais surtout F.Hollande a dit une intervention courte (il faut savoir ce que cela veut dire)
sans remplacement des troupes françaises par d'autres soldats africains ou
autres onusiens par exemple ?
(Et quant on aura le dos tourné après?)
Sans compter la destitution de
l'actuel président ainsi que le 1er ministre et son gouvernement et organiser
des élections "pluralistes" comme on se plait à le dire ..!
Et entre (parenthèses) pour information les intérêts divers pour ce pays qui
fait beaucoup d’envieux "sans autres commentaires":
La Centrafrique (RCA) est un pays
enclavé sans accès à la mer. Le sous-sol
contient des diamants, de l'uranium et de l'or.
Le pétrole et l'énergie
hydroélectrique sont d'autres ressources potentiellement importantes mais
inexploitées à ce jour.
FELCED09.12.2013 -
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire