Un partisan des Frères musulmans tient le
portrait du président égyptien destitué Mohamed Morsi, lors d'un rassemblement
le 7 juillet 2013 au Caire
Ces interdictions interviennent au lendemain d'un attentat suicide visant un bâtiment de la police dans le nord du pays qui a fait 15 morts.
Sanctions renforcées
Après la décision gouvernementale, les Frères musulmans tomberont désormais sous le coup de la loi anti-terrorisme promulguée en 1992 sur fond d'attentats menés par des mouvements islamistes radicaux. Cette loi prévoit des sanctions renforcées, allant jusqu'à la peine capitale.
Le 23 septembre, un tribunal égyptien avait interdit les activités de la confrérie et gelé ses avoirs financiers jusqu'à ce que ses leaders soient jugés pour des faits criminels qui leur sont reprochés. Mais un appel au fond sur le jugement était encore attendu.
Interrogé sur le sort du Parti Liberté et Justice (PLJ), vitrine politique des Frères qui a remporté toutes les élections depuis la révolte populaire qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak début 2011, M. Boraie a expliqué que «l'interdiction s'appliquait à toutes les organisations liées aux Frères musulmans». «Et nous appliquerons strictement cette loi», a-t-il ajouté.
Attentat en Egypte: Le gouvernement accuse les Frères musulmans
MONDE - L'Égypte a officiellement déclaré «organisation terroriste» les Frères musulmans du président destitué Mohamed Morsi, les accusant d'avoir perpétré l'attentat contre la police ayant fait 15 morts mardi et interdisant à leurs membres de manifester, a indiqué mercredi le gouvernement...
La répression se durcit encore un peu plus pour les Frères Musulmans. Le vice-Premier ministre Hossam Eissa a annoncé que la confrérie vieille de 85 ans et actuellement cible d'une répression meurtrière avait été déclarée «organisation terroriste», ajoutant que le gouvernement avait décidé de «punir conformément à la loi quiconque appartiendrait à ce groupe». Le ministre de la Solidarité sociale Ahmad el-Boraie a ensuite indiqué que «toutes ses activités» étaient désormais interdites, notamment «les manifestations».15 policiers tués
Cette annonce est la dernière mesure prise par les nouvelles autorités dirigées de facto par l'armée qui a destitué M. Morsi le 3 juillet avant de se lancer dans une sanglante répression des manifestants pro-Morsi. Cette implacable campagne a fait à ce jour plus d'un millier de morts et des milliers d'arrestations dans les rangs des islamistes, notamment la quasi-totalité de la direction des Frères musulmans.Ces interdictions interviennent au lendemain d'un attentat suicide visant un bâtiment de la police dans le nord du pays qui a fait 15 morts.
Sanctions renforcées
Après la décision gouvernementale, les Frères musulmans tomberont désormais sous le coup de la loi anti-terrorisme promulguée en 1992 sur fond d'attentats menés par des mouvements islamistes radicaux. Cette loi prévoit des sanctions renforcées, allant jusqu'à la peine capitale.
Le 23 septembre, un tribunal égyptien avait interdit les activités de la confrérie et gelé ses avoirs financiers jusqu'à ce que ses leaders soient jugés pour des faits criminels qui leur sont reprochés. Mais un appel au fond sur le jugement était encore attendu.
Interrogé sur le sort du Parti Liberté et Justice (PLJ), vitrine politique des Frères qui a remporté toutes les élections depuis la révolte populaire qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak début 2011, M. Boraie a expliqué que «l'interdiction s'appliquait à toutes les organisations liées aux Frères musulmans». «Et nous appliquerons strictement cette loi», a-t-il ajouté.
Oui, c'est évident ce ne peut être que
les frères musulmans, ils ont toujours été là, depuis des décennies, sauf
qu'avant, du temps de Moubarak (par exemple) et avant aussi, ils étaient tenus
en laisse, comme le reste de la population!
jdeclef26.12.2013 -
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