Vue générale du Palais du Luxembourg, siège du Sénat.
Sénatoriales 2014: La droite de retour après la parenthèse d’un Sénat à gauche
POLITIQUE - Si la défaite était attendue, la gauche veut
minimiser le basculement à droite de la Haute assemblée…
Six mois après les élections
municipales, la gauche a été défaite dimanche au Sénat. La parenthèse
historique d’une Haute assemblée à gauche, débutée en 2011, s’est refermée sans
éclat. A l’issue du scrutin renouvelant 178 sénateurs sur 348, la droite
républicaine totalise (à 22h) 188 sièges, soit 13 de plus que la majorité
absolue (175). La gauche en obtient 155 et le FN deux. La gauche a été rejetée en Corrèze, dans le fief de François Hollande, mais aussi en Haute-Saône, dans le Haut-Rhin, l’Allier ou encore dans le Territoire de Belfort. Dans les Bouches-du-Rhône, l’ex-socialiste Jean-Noël Guérini arrache trois élus face au PS. Symboles de la défaite, les ex-ministres Anne-Marie Escoffier et Thierry Repentin ont été balayés dans l’Aveyron et la Savoie. Dans le Tarn-et-Garonne, le mastodonte Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, échoue face à un dissident et un candidat UMP.
Grands électeurs majoritairement hostiles
La gauche est défaite, même si elle s’y attendait. Après la «vague bleue» UMP aux municipales, les grands électeurs, composés à 95% de conseillers municipaux, sont majoritairement hostiles à la gauche. Les réformes de l’exécutif, de la baisse des dotations aux collectivités en passant par les rythmes scolaires, ont fait le reste.Dimanche soir, les responsables socialistes ont rivalisé de commentaires pour minimiser la défaite. Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, a affirmé qu'il «n'y avait pas de vague bleue» au Sénat, ajoutant que «la gauche résiste mieux que l’effet mécanique des résultats des municipales». «Ce n’est pas la bérézina», a renchéri Didier Guillaume, patron des sénateurs socialistes.
Cette élection n'est que la suite
logique des élections précédentes et du mécontentement des français en général
et même ses fameux "grands
électeurs" issus des conseils municipaux, sont déçus de la politique
du gouvernement et de la gestion du pays!
Le jeu de ping-pong gauche/droite ou
PS/UMP/UDI soit disant nommé alternance en France ne change rien et continue, surtout
avec ce sénat assemblée couteuse qui ne sert à peu près à rien!
"Cerise sur le
gâteau empoisonné" deux sénateurs FN qui rentrent sous
les ors du palais du Luxembourg ainsi que certains ténors de gauche qui se
ramassent une claque comme le président du PRG et le rejet de la gauche en
Corrèze!
Si ces symboles forts ne sont pas
assez parlants pour F.Hollande et son gouvernement que faut-il faire?
Alors, bien sur le PS et la gauche comme
tous les perdants dans de telles situations minimisent bien sur!
Et donc F.Hollande va continuer à
faire la politique de l'autruche "aveugle
et sourd" en fuyant en avant!
Résumons : une élection de plus qui ne
sert à rien, car n'aboutit à rien de concret pour les français, un simple
constat de mécontentement,(et Messieurs
les sénateurs vont continuer à s'engraisser à nos frais!)
jdeclef29.09.2014 -
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