François Hollande en conférence de presse à
l'Élysée à Paris, le 18 septembre 2014
A l'image de Manuel Valls lors de son discours de politique générale prononcé deux jours plus tôt, le chef de l’Etat a maintenu le cap des réformes. «Les résultats tardent à venir (...), ils viendront si nous nous mobilisons tous», a-t-il assuré. «J'ai conscience que cette ligne que j'ai tracée, que le cap que j'ai montré, nous permettra d'avoir des résultats, j'espère avant 2017».
Comme lors du débat face à Nicolas Sarkozy en 2012 [Moi président...], le chef de l'État a usé de l'anaphore, cette technique d'éloquence basée sur la répétition, pour défendre son bilan. «Pas facile de supprimer la détaxation des heures supplémentaires», «pas facile d'aller demander des impôts supplémentaires», «pas facile de faire des réformes du marché du travail»...
Très à l’aise face aux journalistes, François Hollande n'a pas pu s'empêcher quelques traits d'esprit. «La presse est indépendante, nous le voyons tous les jours... en tout cas moi», déclenchant les rires de son auditoire. C'est d'une pirouette, aussi, qu'il a évacué une question sur le retour imminent de Nicolas Sarkozy. «Je ne vous vois pas [à la journaliste] à défaut de voir de qui vous parlez», a-t-il lâché, provoquant à nouveau les rires, puis ajoutant. «Il ne m'appartient pas comme président de la République de commenter les éventuelles déclarations de candidatures à la présidence d'un parti, et notamment d'un parti d'opposition.»
Conférence de presse: François Hollande plie mais ne rompt pas
POLITIQUE - Le chef de l'État donnait jeudi sa quatrième conférence de
presse semestrielle où il abordait notamment l'Irak, l'indépendance de la
presse et le vote de confiance...
Hollande, chef de guerre
Pour le reste, François Hollande est resté fidèle à lui-même. Insubmersible malgré la tempête. «Le monde affronte des crises qui se conjuguent, se renforcent les unes les autres. L’Europe se retrouve devant des choix cruciaux. Et la France s’interroge dans un climat de défiance lourd sur son avenir», a insisté, d’une voix grave, le président de la République. «Mon premier devoir, c’est d’assurer la sécurité de la France».Le dos rond face aux sondages
Concernant sa chute dans les sondages, le président de la République a fait le dos rond. «Il n’est écrit dans la Constitution nulle part que ce serait un sondage qui ferait que le pouvoir pourrait être exercé ou pas», ajoutant que dans un tel cas de figure, nous ne serions «plus dans la démocratie mais dans l'opinion». Roseau qui plie mais ne rompt pas.A l'image de Manuel Valls lors de son discours de politique générale prononcé deux jours plus tôt, le chef de l’Etat a maintenu le cap des réformes. «Les résultats tardent à venir (...), ils viendront si nous nous mobilisons tous», a-t-il assuré. «J'ai conscience que cette ligne que j'ai tracée, que le cap que j'ai montré, nous permettra d'avoir des résultats, j'espère avant 2017».
Comme lors du débat face à Nicolas Sarkozy en 2012 [Moi président...], le chef de l'État a usé de l'anaphore, cette technique d'éloquence basée sur la répétition, pour défendre son bilan. «Pas facile de supprimer la détaxation des heures supplémentaires», «pas facile d'aller demander des impôts supplémentaires», «pas facile de faire des réformes du marché du travail»...
Très à l’aise face aux journalistes, François Hollande n'a pas pu s'empêcher quelques traits d'esprit. «La presse est indépendante, nous le voyons tous les jours... en tout cas moi», déclenchant les rires de son auditoire. C'est d'une pirouette, aussi, qu'il a évacué une question sur le retour imminent de Nicolas Sarkozy. «Je ne vous vois pas [à la journaliste] à défaut de voir de qui vous parlez», a-t-il lâché, provoquant à nouveau les rires, puis ajoutant. «Il ne m'appartient pas comme président de la République de commenter les éventuelles déclarations de candidatures à la présidence d'un parti, et notamment d'un parti d'opposition.»
Et bien oui ! Mr le président ce n'est
pas facile (il l'a répété ce mot
maintes fois) mais on ne l'a pas forcé à venir, il l'a voulu,
d'ailleurs, c'est le seul moment par sa campagne présidentielle ou il s'est
remué et par la même qu'il a bien enfumé les français, reconnaissons lui çà,
c'est un fin politicien, ou alors, que les français sont faciles à rouler dans
la farine (au choix)?!
Maintenant, à mi mandat reprenons si
l'on veut, la vieille citation latine de César qui convient aussi à son coté militariste
VENI VIDI VICI (je suis venu, j'ai vu et
j'ai vaincu?)
Hélas, la fin et la suite n'est pas au
rendez vous (malgré qu'il se glorifie de
ses succès militaires africains) car il n'y a pas que cela dont les
français attendent une issue disons meilleure, car le "vaincu", se
transforme en "perdu" et n'augure pas une espérance réjouissante!
Quant à sa conférence de presse qu'il
affectionne particulièrement on a assisté à un "ronron" habituel, il
a bien sur commencé par les points positifs des événements étrangers ou la
France participe pour continuer après sur les sujets intérieurs épineux qu'il a
enrobés d’explications dites pédagogiques et de promesses dont ont n'est pas
sur (comme d'habitude) quelles soient
tenues et suivi d’effets...
Et répondu aux questions de la presse
avec quelques bottes en touche de rigueur!
Bien que semblant à l'aise en façade,
il a néanmoins donné l'impression d'un président dos au mur, déjà usé, sans
marge de manœuvre, pour la suite de son quinquennat (qui semble déjà perdu, à moins d'un miracle dont il ne sera pas la
cause...)
jdeclef19.09.2014 -
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