Le Premier Ministre Manuel Valls à
l'Assemblée nationale en avril 2014
Pas de remise en cause des 50 milliards d’économie, donc. Le locataire de Matignon devrait simplement détailler le «coup de pouce» promis par le secrétaire d'ETA aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, pour compenser l'effet négatif de l'inflation sur les petites retraites. «On peut s’attendre à des mesurettes symboliques sur le pouvoir d’achat, mais avec les 4,4% de déficit public prévu pour 2014, le gouvernement n’a pas de marge de manœuvre pour de nouvelles réformes», prévient Eddy Fougier.
Vote de confiance: Valls veut «redonner du sens à ce qui est fait par le gouvernement»
POLITIQUE - Le Premier ministre, qui s'exprimera à 15h devant les
députés avant un vote en fin d'après-midi...
C’est (encore) l’heure du grand oral.
Manuel Valls sollicite ce mardi la confiance des députés pour la seconde fois
en cinq mois. Un exercice pas obligatoire, pourtant, malgré la formation d’un
nouveau gouvernement le 26 août. «C’est un argument d’autorité face à la
situation de crise sociale, économique et politique», analyse Eddy Fougier,
chercheur à l’Iris. «Valls a d’abord mis de l’ordre dans le gouvernement
en coupant quelques têtes. Il y a maintenant une volonté de faire entendre une
voix forte face aux dissonances des députés, et savoir si la représentation
nationale le suit dans les orientations définies par le président de la
République», ajoute le politologue.Pas d'inflexion dans les réformes
Pacte de responsabilité, marché du travail, réforme territoriale, logement… le gouvernement se tiendra droit dans ses bottes. «C’est assez paradoxal, Valls et Hollande sont impopulaires, mais les réformes, notamment économiques, sont perçues de manière positive dans la population. Le Premier ministre devrait mettre l’accent dessus, en disant certes il y a une crise, mais le pays a la capacité de rebondir pour retrouver la croissance et l’emploi», ajoute le politologue.Pas de remise en cause des 50 milliards d’économie, donc. Le locataire de Matignon devrait simplement détailler le «coup de pouce» promis par le secrétaire d'ETA aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, pour compenser l'effet négatif de l'inflation sur les petites retraites. «On peut s’attendre à des mesurettes symboliques sur le pouvoir d’achat, mais avec les 4,4% de déficit public prévu pour 2014, le gouvernement n’a pas de marge de manœuvre pour de nouvelles réformes», prévient Eddy Fougier.
Dramatiser pour rassembler
Pas de main tendue, ni de signes de compromis ces derniers jours. L’oreille du Premier ministre semble davantage tournée vers la Commission européenne que vers les appels au changement des frondeurs. «Je vois bien le discours d’une partie de la gauche, mais je ne vois pas en quoi c’est une alternative crédible», indiquait Manuel Valls dimanche au JDD. «Le déficit dérape car la croissance est trop faible. Laisser filer le déficit par des dépenses publiques ou une relance par les salaires n’aurait pas de sens», affirmait-il.
Autre levier, la menace Marine Le Pen, qui serait «aux
portes du pouvoir». En privé, le chef du gouvernement ne doute pas d'obtenir la
confiance. Malgré l'appel à l'«abstention collective» lancé par les
frondeurs, il ne devrait manquer que 20 à 30 voix socialistes. Pas suffisant
pour renverser le gouvernement.
Ce vote de confiance est bidon, comme
d'autres effectués avant celui-ci, car les soit disant "frondeurs" du
PS au mieux s’abstiendront et n’auront pas le courage de dire vraiment non!
Une façon comme une autre de menacer
la France politicienne et son peuple versatile du chaos!
Pour autant M.VALLS à l'assemblée ne
perdra pas sa majorité, car les députés en fait ne veulent pas de dissolution,
ou faire tomber le gouvernement, car hélas dans les partis politiques, il n'y a
pas de leader ni de ligne de conduite alternative pour changer radicalement en
ce moment et ils tiennent bien trop à leur place (que beaucoup ne retrouverons pas en 2017) alors ils préfèrent
tergiverser et jouer au faux jetons opportunistes, il faut que les français
comprennent que nos élus pensent à eux avant tout, le peuple passe après!
Reste le FN qui monte dans les
sondages bien sur et prône la dissolution certains y croient et même l’espère
c'est utopique, les français ne sont pas assez dans la mouise pour se laisser
aller à de telles extrémités et la peur de l'extrême droite est bien entretenue
par les autres partis
Quand à M.VALLS, il paie indirectement
la politique de F.Hollande et pour l'instant lui est totalement inféodé de
façade, le restera-t-il encore longtemps, un avenir pas si lointain que cela le
dira?!
Car M.VALLS est jeune et carriériste, il
n'acceptera pas de se laisser entrainer dans la chute de F.HOLLANDE trop
longtemps, car le président à de moins en moins de chance d'être réélu à moins
d'un miracle !
N'a-t-il pas dit que si dans les 6
mois il n'y avait pas d'amélioration sensible c'était fichu?!
jdeclef16.09.2014 -
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire